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Tuesday 4 June 2013

[AFRICAFORUM] Tr : IHP Newsletter

 

 
----- Mail transféré -----
De : IHP network <ihpnetwork@itg.be>
À : PhilippeKabeya <philippekabeya@yahoo.fr>
Envoyé le : Lundi 3 juin 2013 13h35
Objet : IHP Newsletter
IHP Newsletter
PIS 210: Une dose de fièvre jaune pour la vie L'OMS a publié une information intéressante qui va changer l'organisation des services de vaccination. Une seule dose de vaccin antiamaril est nécessaire pour une protection à vie. L'OMS a aussi publié les statistiques sanitaires 2013. La santé mentale et les maladies chroniques non transmissibles et le VIH constituent le menu de cette semaine. Bonne lecture L'Equipe éditoriale  

Editorial- Renforcement des districts de santé : Tout le monde en parle mais… les districts restent faibles

  Par Basile Keugoung   Le renforcement des districts de santé a été reconnu comme une stratégie indispensable pour l'atteinte des objectifs globaux de santé tels que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Tous les acteurs mondiaux sont unanimes qu'il faut renforcer les districts de santé et ont mis cela comme l'un de leurs objectifs. Mais la réalité est différente sur le terrain en Afrique sub-saharienne. Il est vrai que l'on a observé ces dernières années l'amélioration des indicateurs de santé. Nous pouvons citer le nombre de personnes mises sous traitement antirétroviral (près de 7 million), le nombre de tuberculeux traités, le nombre femmes enceintes ayant bénéficié des kits gratuits d'accouchement ou de césarienne, la quantité de moustiquaires imprégnées distribuées gratuitement… Mais au-delà de ces indicateurs, les interventions des partenaires s'apparentent beaucoup plus à l'appui' qu'au 'renforcement' du système de santé. La viabilité des districts de santé est loin d'être atteinte. C'est-à-dire des districts capables d'offrir des soins et services de qualité à un coût abordable de manière à couvrir les problèmes de santé des populations. L'une des questions clés est la compréhension de la notion de renforcement des systèmes de santé par les acteurs. En dépit de la forte augmentation des financements liés à la santé qui passent par les Initiatives Globales de Santé, les systèmes de santé de la plupart des pays d'Afrique sub-saharienne restent faibles. En effet, ces financements visent l'atteinte rapide des indicateurs spécifiques par la fourniture des intrants spécifiques, l'identification de personnels spécifiques chargés de l'offre de soins, du suivi, de la supervision et de la coordination des activités à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Ces agents spécifiques travaillent en parallèle du personnel polyvalent qui reçoit peu ou pas d'appui. En définitive, le district est une juxtaposition d'interventions des partenaires indépendants. Il y a autant de microplans que de partenaires. Evidemment, le système de formation, de rapportage et d'évaluation des districts suit également cette logique. Le niveau régional qui aurait pu servir de système tampon, de niveau intermédiaire entre le niveau central et les districts de santé est aussi fragmenté et mène parfois directement les activités au niveau des formations sanitaires dans les districts de santé. Ces interventions du niveau régional sont menées pour faire face à l'insuffisance de l'appui technique offert par l'équipe cadre de district aux formations sanitaires, et/ou amènent les équipes cadres de district à se dessaisir de leur rôle. Quelque soit la raison, la conséquence est la faible capacité des districts de santé à répondre aux besoins des populations. Il est essentiel que la notion de renforcement des systèmes de santé soit revue par l'OMS et les partenaires intervenant dans la santé mondiale. Cette revue permettrait d'analyser le contenu des interventions actuelles destinées au renforcement des systèmes de santé, évaluer leurs efficacité et définir les axes prioritaires d'un renforcement effectif et global de ces systèmes de santé. Une meilleure compréhension de cette notion est une étape indispensable pour atteindre la couverture sanitaire universelle adoptée par les Etats membres de l'ONU en décembre 2012.  

OMS

1. OMS-La dose de rappel du vaccin contre la fièvre jaune est inutile

Titre original : Yellow fever vaccination booster not needed   http://itg.us2.list-manage.com/track/click?u=65cec900d3e9a66f23fd757f5&id=e33a8b06fc&e=ae8c5a0150   Par Basile Keugoung   La dose de rappel faite après 10 ans du vaccin contre la fièvre jaune n'est pas nécessaire. Un article publié dans le Bulletin de l'OMS Weekly Epidemiological Record (WER) du 17 mai 2013 révèle que le Groupe d'Experts sur l'Immunisation a revu et a révisé l'évidence et a conclu qu'une dose unique du vaccine antiamaril est suffisance pour offrir une protection à vie contre la fièvre jaune. Ainsi, « Une dose unique de vaccin antiamaril suffit à conférer une immunité durable et une protection à vie contre la fièvre jaune et il est inutile d'administrer une dose de rappel ».   « Avant cette note de l'OMS, le rappel du vaccin contre la fièvre jaune devrait être fait 10 ans après la vaccination » a souligné Dr Helen Rees, Présent du Groupe d'Experts. Ceci est important pour les pays endémiques qui vont reconsidérer leur calendrier de vaccination et les voyageurs. La fièvre jaune est encore endémique dans 44 pays tropicaux d'Afrique et d'Amérique. Chaque année, environ 200000 cas de fièvre jaune sont diagnostiqués, dont 15% présentent la forme grave qui cause le décès dans la moitié des cas. La majorité des cas et des décès surviennent en Afrique sub-saharienne. Le vaccin assure l'immunité dans les 30 jours qui suivent la vaccination chez 99% de personnes vaccinées. La dose de vaccin coûte 0,82 US$.

2. WHO – Statistiques sanitaires mondiales 2013

Titre original: World Health Statistics 2013 Consulter ici L'OMS a publié les statistiques sanitaires mondiales 2013. Le Rapport note que des progrès importants ont été réalisés en 2011 notamment sur la réduction de la mortalité infantile et la charge morbide de la tuberculose. Certains pays tels que Madagascar, Rwanda, et Sénégal ont réduit de façon considérable leurs taux de mortalité infantile, mais la diminution globale est encore faible pour que les OMD soient atteints. Pour le VIH, les nouvelles infections augmentent malheureusement dans les pays à faible prévalence.

Santé mentale

3. Plos – Grand Challenges: Intégration de la santé mentale dans l'agenda des maladies non transmissibles

Titre original : Integrating Mental Health Care into the Non-Communicable Disease Agenda Victoria Ngo et al.; http://itg.us2.list-manage.com/track/click?u=65cec900d3e9a66f23fd757f5&id=bac611c1fb&e=ae8c5a0150   Par Basile Keugoung Les maladies chroniques non transmissibles et les maladies mentales constituent une large charge morbide dans le monde et agissent ensemble face. Les modèles collaboratifs dans lesquels les soins pour les maladies mentales et les maladies chroniques non transmissibles sont intégrés et offerts dans les structures de soins de santé primaires sont efficaces pour les patients, renforcent les systèmes de santé et réduisent les coûts. L'utilisation des relais communautaires pour faire face à la pénurie de spécialistes, de médecins et d'infirmiers peuvent permettre d'offrir les soins aux patients mais présentent des défis en termes de formation et de coordination. Par conséquent les modèles collaboratifs doivent être adaptés au contexte. Les auteurs proposent des stratégies pour faire face aux maladies chroniques non transmissibles. Il s'agit de :
  • Développer les interventions pour lutter contre les maladies non transmissibles
  • Intégrer la santé mentale dans l'agenda des maladies chroniques non transmissibles pour faire face aux deux problèmes de santé et assurer leur prise en charge tout au long de la vie
  • Développer des plateformes de soins de santé primaires intégratifs et des approches collaboratives pour la prise en charge de comorbidités
  • Utiliser les approches collaboratives dans les soins de santé primaires
  • Promouvoir la délégation et le partage des tâches pour des interventions basées sur l'évidence
  • Tenir compte du contexte social, politique, culturel et du système de santé pour développer des interventions faisables et pérennes
  • Augmenter les financements pour les soins de santé primaires et la santé mentale et pour la recherche pour la mise l'échelle des interventions jugées efficaces et meilleures pour la prise en charge des maladies non transmissibles et de la santé mentale.


Politiques et Financement de la santé

4. Grandir info - Suivi des enfants exposés : savoir interpréter un résultat virologique négatif

Dr Paule Soro,  Dr David Masson,  Caroline Tran et Réjane Zio  Lien vers l'article source   Par Bangaly Doumbouya   Malgré un accès au diagnostic du VIH par PCR encore réduit et souvent intermittent, de plus en plus de nourrissons en Afrique sub-saharienne bénéficient d'un dépistage précoce par ce test. Suivant les recommandations de l'OMS, la plupart des protocoles nationaux recommandent de tester les nourrissons à 6 semaines de vie. En pratique, l'examen est le plus souvent réalisé à partir d'échantillons sur papier buvard (Dried Blood Spots ou DBS) prélevés par une piqûre au talon. Il existe deux techniques virologiques pour faire le diagnostic de l'infection : la mesure de l'ARN viral plasmatique ou la mesure de l'ADN dans les cellules mononuclées du sang périphérique (lymphocytes CD4 par exemple). Ces deux techniques permettent d'affirmer le diagnostic et ont des sensibilités et des spécificités comparables. La spécificité est excellente, supérieure à 99%, y compris dans les premiers jours de vie. Ce qui signifie qu'il n'y a quasiment aucun risque de faux positifs : lorsqu'un résultat est positif, le nourrisson doit être considéré comme infecté. Certains algorithmes nationaux préconisent un contrôle lorsque le résultat est positif, mais le traitement ARV doit être débuté dès que possible après un premier résultat positif. La sensibilité est en revanche parfois prise en défaut. Ce qui signifie qu'il existe des risques de faux négatifs, notamment si le diagnostic précoce est réalisé juste après la naissance ou autour de 1 mois de vie. Ces « faux négatifs » sont notamment observés en cas de test réalisé très précocement après la naissance et chez un nouveau-né qui a été infecté en toute fin de grossesse ou pendant l'accouchement. Dans les études, le taux de faux négatifs, entre 4 et 6 semaines de vie, varie entre 4 et 11%, bien que le seuil de détectabilité des examens, dans ces études, soit de 50 copies/ml. Or, le seuil de détectabilité des PCR réalisées sur DBS est plutôt de l'ordre de 5.000 copies par ml (étude Pedi test DBS). Ce défaut de sensibilité pourrait être majoré par le traitement préventif administré au nourrisson. En effet, la charge virale a tendance à diminuer sous ARV (de façon plus sensible sous trithérapie que sous monothérapie), et la prophylaxie néonatale pourrait ainsi « négativer » transitoirement la PCR chez certains nouveau-nés et petits nourrissons. En dehors des limites de sensibilité liées à des charges virales basses, ces tests sont par ailleurs pris en défaut en cas d'infection par le VIH-2 (présent surtout en Afrique de l'Ouest) et - pour certaines techniques - pour les infections par le VIH-1 du groupe O (présent surtout au Cameroun, où il concerne environ 1% des infections par le VIH-1, et ses pays limitrophes - Gabon, Nigeria, Guinée équatoriale, Congo). Il convient donc de rester prudent lorsque l'on rend un résultat négatif de PCR faite à 6 semaines :
  • Pour les nourrissons sous SLM depuis la naissance : un suivi clinique rapproché reste justifié et devant une évolution évocatrice d'infection par le VIH, la répétition de la PCR est indiquée. A partir de l'âge de 3 mois, toutes les études montrent que la sensibilité de la PCR, pour les VIH- 1 du groupe M, est de 100%.
  • Malgré la faible fréquence d'infections pédiatriques dues au VIH-2 ou au VIH-1 du groupe O, une dissociation entre la clinique et les résultats virologiques devrait amener à évoquer la possibilité d'une infection par un virus «inhabituel». Dans ce cas, même en l'absence de possibilité de confirmation virologique immédiate, il faudrait envisager de débuter un traitement antirétroviral présomptif et confirmer ultérieurement par des examens virologiques spécifiques ou par une sérologie à 18 mois
  • Pour les nourrissons sous allaitement maternel protégé, bien entendu, le suivi s'impose jusqu'au sevrage, avec un contrôle (sérologie ou PCR selon l'âge) 6 à 8 semaines après celui-ci.
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“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

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