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Wednesday 17 February 2021

[Rwanda Forum] Entretien : Comment une chanson a scellé le sort de l’artiste rwandais Kizito Mihigo

Entretien : Comment une chanson a scellé le sort de l'artiste rwandais Kizito Mihigo | Human Rights Watch

Entretien : Comment une chanson a scellé le sort de l'artiste rwandais Kizito Mihigo

Le 17 février 2020, la police annonce que le chanteur populaire rwandais Kizito Mihigo a été retrouvé mort dans sa cellule dans un poste de police à Kigali. Un an plus tard, personne n'a eu à rendre de comptes pour son décès. Dans un entretien avec Birgit Schwarz, Lewis Mudge, directeur pour l'Afrique centrale à Human Rights Watch, parle du travail de chanteur puis d'activiste de Kizito Mihigo, qui était devenu son ami, et évoque les raisons pour lesquelles il est peu probable que le chanteur se soit suicidé. Lewis Mudge aborde aussi le fait que le gouvernement rwandais, bien que donnant une image progressiste et stable du pays, élimine systématiquement ses détracteurs et cible ceux qui, comme Kizito Mihigo, s'écartent du récit officiel, notamment à propos du génocide de 1994 et des crimes commis au lendemain du génocide.

Comment vous êtes-vous lié d'amitié avec Kizito Mihigo ?

Nous nous étions croisés il y a quelques années lors d'un événement à[dans ?] une ambassade et avions discuté un peu. Mais notre amitié a démarré lors de sa détention illégale en 2014 et sa condamnation en 2015 pour des crimes qu'il avait été contraint d'avouer. Des contacts en prison nous ont mis en relation et nous avons commencé à échanger régulièrement. Il considérait qu'il devait rendre public ce qui lui était arrivé : il avait été détenu au secret pendant neuf jours, passé à tabac et menacé de mort s'il ne plaidait pas coupable. Au fil du temps, nos conversations ont pris un tour plus personnel : il me demandait comment allait ma famille, et je lui envoyais des photos de mes enfants. On m'a refusé l'entrée sur le territoire rwandais en 2018 et ma demande de permis de travail avait déjà été rejetée en 2015. On ne s'est rencontré en face à face qu'une seule fois, mais une amitié solidaire s'est instaurée et a été entretenue par des appels téléphoniques.

Qu'est-ce qui a amené Kizito Mihigo, chanteur de gospel populaire, dans le viseur des autorités ?

Kizito n'était pas seulement un chanteur populaire. Il était aussi Tutsi et rescapé du génocide. Et en tant que catholique fervent, il croyait à la réconciliation et au pardon. C'est une chanson qu'il a sortie en mars 2014 qui lui a attiré des ennuis. La chanson exprimait de la compassion non seulement pour les victimes du génocide de 1994 mais aussi pour tous ceux qui sont morts, « du fait d'un génocide, d'une guerre, d'un massacre en représailles, d'une disparition dans un accident ou d'une maladie ». Cette chanson a été largement perçue comme celle d'un rescapé du génocide tutsi affichant sa sympathie pour les Hutus qui ont été tués par des soldats de l'actuel parti au pouvoir, le Front patriotique rwandais (FPR) dirigé par les Tutsis. Elle remettait en question le récit officiel selon lequel les meurtres par vengeance commis par des soldats du FPR étaient des cas isolés et ont été traités en interne. Bien sûr, les crimes du FPR ne sont pas comparables à ceux du génocide en portée et en ampleur, mais ils n'en demeurent pas moins des crimes de guerre atroces pour lesquels il n'y a eu aucune justice.

En remettant en question ce récit officiel, Kizito est devenu, aux yeux des autorités, un opposant au gouvernement. Il a été menacé, passé à tabac, contraint à présenter des excuses et finalement emprisonné. Lorsqu'il a été libéré en septembre 2018 en vertu d'une grâce présidentielle, les autorités n'ont pas caché le fait qu'elles le garderaient à l'œil.

Pour quel motif a-t-il été arrêté à nouveau l'année dernière ?

Il tentait de franchir la frontière pour rejoindre le Burundi lorsque des agents des forces de sécurité l'ont arrêté. Il a été inculpé de tentative de traverser la frontière illégalement, d'association avec des « groupes terroristes » et de corruption. Quatre jours plus tard, il était mort.

Peu après sa sortie de prison en 2018, nous avions commencé à évoquer lors de nos conversations à quoi pourrait ressembler sa vie hors du Rwanda. Des personnes très haut placées exerçaient des pressions sur lui pour l'inciter à donner des faux témoignages contre des dissidents politiques, et il m'a dit qu'il se sentait en danger. Mais son passeport avait été confisqué et il savait que s'il se faisait attraper lors d'une tentative de fuite, il serait emprisonné à nouveau. Il était prêt à cette éventualité. Mais lorsque j'ai appris son arrestation, j'ai su que c'était une mauvaise nouvelle.

Jusqu'à la fin, Kizito a cherché à documenter et révéler l'utilisation généralisée de la torture dans les centres de détention illégaux et clandestins. Les enregistrements qu'il nous a envoyés fournissent bon nombre de détails sur la nature des abus commis dans le système judiciaire et sur les personnes impliquées dans les enlèvements et les intimidations, comme l'Inspecteur général de la police. Je pense qu'il a été choqué lorsqu'il a réalisé que ces centres étaient systématiquement utilisés pour battre et torturer les personnes perçues comme critiques à l'égard du gouvernement ou des politiques officielles afin de les réduire au silence. Et il voulait que cela se sache.

Quelle est la probabilité qu'il se soit suicidé, comme l'affirment les autorités ?

Je ne pense pas qu'il se soit suicidé. Kizito était très optimiste, tourné vers l'avenir. Il avait aussi une grande foi en Dieu. Il ne se serait pas suicidé.

Étant donné la série d'exécutions extrajudiciaires à l'encontre des opposants politiques aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du Rwanda et l'historique bien documenté de détracteurs portés disparus ou retrouvés morts dans des circonstances mystérieuses, son décès est particulièrement suspect. Mais seule une enquête crédible et indépendante pourrait déterminer ce qui s'est réellement passé. Sans surprise, une telle enquête n'a jamais été menée.

Le chanteur rwandais Kizito Mihigo – mort dans des circonstances suspectes en garde à vue en février 2020 – parle à des journalistes après sa libération de prison, à Kigali, au Rwanda, le 15 septembre 2018. Les autorités n'ont pas mené d'enquêtes crédibles sur sa mort. © 2018 Jean Bizimana/Reuters

Comment décririez-vous la situation des droits humains au Rwanda en général ?

D'un côté, le Rwanda renvoie au monde extérieur une image de stabilité et se présente comme un pôle de technologie émergent qui a fait des avancées considérables en matière d'accès aux soins de santé et à l'éducation. Mais si vous grattez la surface, un autre Rwanda apparaît. Un Rwanda où les droits civils et politiques ne sont pas respectés, où les agents de l'État ont recours à la détention illégale arbitraire et à la torture et où écrire une chanson qui remet en cause le récit officiel peut conduire à l'opprobre et la persécution.

Le gouvernement menace toute personne qui divulgue des informations sur les cas d'abus. Et ils sont très forts pour dissimuler les preuves. Cela explique pourquoi même les abus que nous avons documentés et révélés au fil des années n'ont pas fait l'objet d'enquêtes et pourquoi il n'y a pas eu de justice pour les victimes.

Comment les partenaires internationaux du Rwanda peuvent-ils s'assurer d'un plus grand respect des droits humains ?

La commémoration de la mort de Kizito arrive au moment où le Rwanda se prépare à accueillir le sommet du Commonwealth qui aura lieu en juin à Kigali. Les partenaires du Rwanda au sein du Commonwealth, composé essentiellement de territoires de l'ancien Empire britannique, devraient dénoncer publiquement les violations systémiques des droits humains et, dans les cas comme celui de Kizito où nous soupçonnons l'État d'être responsable, appeler à des enquêtes internationales.

Les abus comme les arrestations arbitraires, les meurtres extrajudiciaires, la torture et les disparitions forcées font perdre toute crédibilité aux valeurs que le Commonwealth est censé défendre.



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"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
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[Rwanda Forum] Le Bondynois a envore frappé

Fw: [Rwanda Forum] Re: Zac, Niyimike na Nzinink, murongeye murariye!

Mes excuses messieurs les modérateurs des forums si-haut cités, j'ai oublié d'effacer les emails personels que l'auteur du posting auquel j'ai répondu a malencontreusement entré.

----- Forwarded Message -----
From: Vincent Ndacyayisenga <rugura@yahoo.com>
To: Agaculama Mu Ikibunda <agaculama_mu_ikibunda@yahoo.com>; Jambo Asbl <jamboasbl@gmail.com>; Agnesmurebwayire <agnesmurebwayire@yahoo.fr>; Zac Biampa <zac.biampa@yahoo.fr>; Joseph Bukeye <jbukeye11@yahoo.fr>; Nzinink <nzinink@yahoo.com>; MULINDAHABI Jean-Claude <mulijeanclaude@hotmail.fr>; Rwanda Forum <rwandaforum@googlegroups.com>; chris walters <cwalters28739@hotmail.com>; Michel Niyibizi <niyimike@yahoo.fr>
Sent: Wednesday, February 17, 2021, 05:24:03 a.m. EST
Subject: Re: [Rwanda Forum] Re: Zac, Niyimike na Nzinink, murongeye murariye!

Mwalimu,

Quand jai l'occasion (ce qui ne m'arrive pas souvent) je vais sur les bords du lac (pas de Tiberiade!), et je ramasse des coquilles, et confinement accessibilité de l'internet oblige, il m'arrive aussi d'en ramasser dans tes ecrits (tu arrive à en faire en copiant les ecrits des autres), par exemple, je ne crois pas être le Rwandais le plus ignare sur ces fora, je n'arrive toujours pas à comprendre et l'usage et la signification de l'expression " POLITIKI ANYURANYE" (ndakeka ko uyavumba ku/mu mubavu), uyu munsi uti: Abacunguzi n'Abatabazi b'Abatutsi!  abo nzi bitwaga inyenzi (membres du triplé de mon ami Zac), bali bakuliwe na François Rukeba dont aba uvuga son parait-il des héritiers, uti bibye ubutegetsi, c'est toi qui le dit, aliko iyo ukomye urusyo ujye ukoma n'ingansire, n'ugira ingasire ebyili uzikomanye.

Fast forward  Abacunguzi n'Abatabazi  peuvent en cacher d'autres, ceux qui perdent le pouvoir et ceux qui le ramassent, tu m'associe souvent aux ramasseurs de pouvoir, je serai malhonnete de le nier, puisque dans la trinité qui n'est pas sainte (de mon ami Zac) je reconnais des proches, et toi, solidarisé ou désolidarisé autres Abatabazi? je ne te demande pas d'etre honnête, mais simplement dire  ce que tu en pense. si mes  ont volé le pouvoir aux autres   dont tu ne reconnait même pas l'existence, car tu as du mal a dire ce qu'ils voulaient, et pourtant, ceux que tu accuse d'avoir volé le pouvoir, c'est au président Habyalimana qui lui même l'avait "volé" au president Kayibanda (qui lui même l'avait Medvedé au président Mbonyumutwa (qui peu de temps après a perdu la ligne (c'est habituellement celui qui va a la chasse qui perd quelque chose, sa place, beaucoup de chasseurs, beaucoup de perdants). les autres Abatabazi il est dit qu'ils avaient des véleités de voler le pouvoir au président Habyalimana (la justice française n'a pas prouver prouver qui est le tombeur de Habyalimana donc le voleur de son pouvoir, mais les français, qui ont plus d'une idée derrière la tête, avaient donné un coup de pouce aux dits batabazi  fantomes, à quelle fin me demanderas tu je te le dis car je sais que tu ne me le demanderas pas ..... car tu le sais!, ramasser le pouvoir tiens!, le ramasser ils l'ont fait, mais je ne sais pas s'ils avaient l''intention de le garder , encore moins savoir comment le faire, car je te l'ai dit, les français ont plus d'une idée derrière la tête, mais les   comme le mutwa impatient à qui on avait donné un mouton en gestation, qui perdit patience et tua le mouton en se disant que l'agneau se debrouillera pour grandir, les  disais je, enlevèrent et le pouvoir et la vie au PREFET Habyalimana, qui pourtant avait réussi à preserver le statut de zone relativement sur, les français dis-je encore, qui ne leur ne leur avaient pas fait par de leurs idées derriere la tête, les Abatabazi s'en ont fait eux-mêmes, mais qui mettait à l'eau celui des français, comment je le sais? non je ne le sais pas, mais les français soucieux comme ils sont de léguer, même leurs bêtises à leurs héritiers, gardent des archives, et les archives, les historiens savent les faire parler.....

Alors Mwalimu, quand tu traite des gens honnêtes de NTIBINDEBA, oublis tu le chef des Abatabazi qui utilisa ce terme dans la dilapidation de ce pouvoir ramassé et qu'ils ne voulaient pas non plus partager avec les autres  comment le sais-je encore, demandes à Rukokos qui était plebiscité, c'est sur le plancher d'un blindé des soldats Bengalis qu'il a eu la vie sauve.

Tiens, après que nos  soient sortis des fonds baptissimaux, devines à qui ils ont fait appel? le gérant de l'autre hotel Sabena (ou Rwanda comme tu voudras), mais celui-là il n'est même pas dans les papiers des metteurs en scene, encore moins dans le générique.

Je ne saurai jamais que tu m'as lu, comment le sais je? car tu ne pourras pas me traiter de Gatumwa, alors que nitumye (cyangwa natumye utekereza, nk'uko bijya bimbaho quand je rencontre tes brèfs exercices épistolaires (comme celui si-haut qui me fait ecrire une page, si j'avais le talent j'écrirai un livre, mais encore une fois, lis tu vraiment? celui de Kizito (que Mujanzy a copirighté ou piraté), tu ne pas pas commenté ce qu'il dit dans ses conclusions, motif? comme toutes les choses que tu ne me dis pas, je devine!

CHER MWALIMU, N'ATTENDS PAS LE LIVRE DE FRANCOIS MUNYABAGISHA, SUR SA PAGE IL Y A DES PERLES DE LECTURE ET DE LECTURE QUI T'AIDERONT QUAND LE LIVRE ARRIVERA, SINON IL SUBIRA LE TRAITEMENT DE CELUI DE KIZITO, CAR COMME LUI IL PARLE A <<<BENEYO>>> (twese, aliko abayiyumvamo tungana iki?

Un mot de la fin? fait honneur au MUCUNGUZI-MUTABAZI coeur de ton BWALIMU!.
On Tuesday, February 16, 2021, 01:11:05 p.m. EST, 'Michel Niyibizi' via Rwanda Forum <rwandaforum@googlegroups.com> wrote:


Igihe, Rushyashya na The New Times, ibinyamakuru byigisha urwango n'ivanguramoko!
Urubyiruko rw'u Rwanda rwahishuye umugambi mubisha w'abiyise Abacunguzi n'Abatabazi b'Abatutsi! Babonye iturufu muri Jenoside yo kwifatira no kwiharira ubutegetsi bibye, dore ko FPR ari agatsiko k'abandi yitwaje intwaro nkuko Evode yabivuze yemye kuko yavugaga ukuri, ndetse asanga ayo mabandi gufatanya nayo mu guhonyora Abanyarwanda b'inyabutatu!
Harahagazwe!

Le mardi 16 février 2021, 04:21:35 UTC+1, chris walters <cwalters28739@hotmail.com> a écrit :


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[Rwanda Forum] Rwanda : arrestation de la youtubeuse controversée Yvonne Idamange - RFI

Rwanda: arrestation d'une youtubeuse controversée
Publié le : 16/02/2021 - 09:59 Modifié le : 16/02/2021 - 10:25
Au Rwanda, un bus de la police (image d'illustration). Police rwandaise
Texte par : RFI

C'est un personnage controversé sur les réseaux sociaux rwandais. La très critique Yvonne Idamange a été arrêtée, ce lundi 15 février 2021, à Kigali. Dans un pays où la liberté d'expression est assez limitée, la youtubeuse se retrouve accusée d'incitation au trouble à l'ordre public et d'avoir résisté à l'arrestation, blessant un officier de police.

Avec notre correspondante à Kigali, Laure Broulard
Dans sa première vidéo publiée, il y a une quinzaine jours, Yvonne Idamange se présente comme une rescapée du génocide des Tutsis vivant à Kigali. Une bible posée en évidence à côté d'elle, elle critique principalement les mesures de lutte contre le coronavirus mises en place par le gouvernement et leurs conséquences économiques sur la population rwandaise. Elle assure qu'elle ne peut rester silencieuse alors que ses compatriotes souffrent, et va jusqu'à appeler les généraux du pays à libérer les Rwandais.
Dizaines de milliers de vues

Ses vidéos ont rapidement totalisé des dizaines de milliers de vue et des centaines de commentaires. Yvonne Idamange s'est rapidement attiré le soutien d'une partie l'opposition en exil, mais aussi les critiques de nombreux internautes rwandais, certains appelant même à son arrestation. La semaine dernière, la Commission nationale de lutte contre le génocide avait cité son nom à la radio nationale après avoir publié un communiqué mettant en garde contre des cas de négationnisme et d'incitation à la haine sur les réseaux sociaux.

Vidéo très virulente

Ce lundi, peu avant son arrestation, elle avait publié une dernière vidéo très virulente dans laquelle elle assure que le président Paul Kagame serait mort depuis longtemps. Une fausse rumeur régulièrement relayée sur les réseaux sociaux. Le communiqué de la police indique que ses vidéos sont un mélange de politique, de folie et de propos criminels et qu'elle a blessé un officier avec une bouteille lors de son interpellation.

Habimana Murayi
17.02.2021

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[Rwanda Forum] Alors que le procès de Paul Rusesabagina s’ouvre ce 17 février 2021 à Kigali, Jeune Afrique dévoile les détails de l’arrestation du héros de « Hôtel Rwanda ».

| 16 février 2021 à 18h00 | Par Mehdi Ba | Mis à jour le 17 février 2021 à 08h16 
Alors que le procès de Paul Rusesabagina s'ouvre le 17 février à Kigali, Jeune Afrique dévoile les détails de l'arrestation du héros de « Hôtel Rwanda ».
27 août 2020. Paul Rusesabagina s'assoupit dans un jet privé au départ de Dubaï, après un interminable périple entamé la veille au Texas. À ses côtés, à bord du Challenger 605 de la compagnie GainJet, le « bishop » Constantin Niyomwungere, évêque au sein de Goshen Holy Church, une congrégation protestante qu'il a fondée. Destination prévue : Bujumbura, la capitale du Burundi.

Drôle d'endroit pour une rencontre… et drôle de duo. D'un côté, Paul Rusesabagina, 66 ans. Ancien manager de l'hôtel des Diplomates puis de l'Hôtel des Mille collines, à Kigali, au début des années 1990, il a accédé à la notoriété en 2004 lorsqu'un film de Terry George, Hôtel Rwanda, l'a immortalisé dans la posture, très hollywoodienne, du sauveur des personnes menacées venues trouver refuge dans son établissement, en plein génocide.

De l'autre, Constantin Niyomwungere, 44 ans, un pasteur né au Burundi avant d'acquérir successivement les nationalités belge et rwandaise. En quelques années, il a fondé un empire ecclésiastique s'étendant de la RDC à la Tanzanie, en passant par le Rwanda et le Burundi. Son organisation revendique aujourd'hui 108 lieux de culte.

« J'ai étudié la théologie et je sers le Seigneur depuis toujours », raconte « l'homme de Dieu », que JA a pu interviewer par visioconférence les 12 et 13 février – avec le quotidien français Libération -, alors qu'il se trouvait au Rwanda, à quelques jours de l'ouverture du procès de Paul Rusesabagina, libre de sa parole mais en contact avec des officiels rwandais. Accusé d'être impliqué dans une entreprise terroriste, Paul Rusesabagina est visé pour neuf charges distinctes et encourt aujourd'hui une peine de réclusion criminelle à perpétuité.

Piège

Le 27 août 2020, en début de soirée, Paul Rusesabagina décolle depuis les Émirats arabes unis, où le « bishop » Niyomwungere est venu à sa rencontre. Mais quelques heures plus tard, alors qu'il s'attend à fouler le tarmac de l'aéroport de Bujumbura, il est accueilli à Kigali par des agents du Rwanda Investigation Bureau (RIB), qui le placent en état d'arrestation. Bien trop tard, celui qui est devenu citoyen belge et résident américain comprend qu'il a été dupé par le religieux. Ce piège, à en croire son principal instigateur, procède d'une histoire qui a débuté deux ans et demi plus tôt, à Bruxelles.

LA PREMIÈRE RENCONTRE ENTRE LES DEUX HOMMES A LIEU DANS UN CAFÉ DE L'AVENUE LOUISE, À BRUXELLES

C'est dans cette ville où l'un réside et que l'autre fréquente régulièrement que Paul Rusesabagina a fait la connaissance de Constantin Niyomwungere. « En 2017, c'est un ami commun – un opposant membre de la diaspora rwandaise, qui connaît bien mes activités en Afrique – qui nous a mis en contact, raconte l'évêque. Paul Rusesabagina avait alors des problèmes au Burundi avec les membres de son groupe armé [les Forces de libération nationales – FLN]. Il demandait à me voir pour que je l'aide auprès des autorités de ce pays. »

La seconde chanson de la Sainte-Marianne
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La seconde chanson de la Sainte-Marianne


Abatabizi bicwa no kutabimenya.

Nikozitambirwa
17.02.2021

[Rwanda Forum] Rwanda : comment Paul Rusesabagina a été piégé – Jeune Afrique

| 16 février 2021 à 18h00 | Par Mehdi Ba | Mis à jour le 17 février 2021 à 08h16 
Alors que le procès de Paul Rusesabagina s'ouvre le 17 février à Kigali, Jeune Afrique dévoile les détails de l'arrestation du héros de « Hôtel Rwanda ».
27 août 2020. Paul Rusesabagina s'assoupit dans un jet privé au départ de Dubaï, après un interminable périple entamé la veille au Texas. À ses côtés, à bord du Challenger 605 de la compagnie GainJet, le « bishop » Constantin Niyomwungere, évêque au sein de Goshen Holy Church, une congrégation protestante qu'il a fondée. Destination prévue : Bujumbura, la capitale du Burundi.

Drôle d'endroit pour une rencontre… et drôle de duo. D'un côté, Paul Rusesabagina, 66 ans. Ancien manager de l'hôtel des Diplomates puis de l'Hôtel des Mille collines, à Kigali, au début des années 1990, il a accédé à la notoriété en 2004 lorsqu'un film de Terry George, Hôtel Rwanda, l'a immortalisé dans la posture, très hollywoodienne, du sauveur des personnes menacées venues trouver refuge dans son établissement, en plein génocide.

De l'autre, Constantin Niyomwungere, 44 ans, un pasteur né au Burundi avant d'acquérir successivement les nationalités belge et rwandaise. En quelques années, il a fondé un empire ecclésiastique s'étendant de la RDC à la Tanzanie, en passant par le Rwanda et le Burundi. Son organisation revendique aujourd'hui 108 lieux de culte.

« J'ai étudié la théologie et je sers le Seigneur depuis toujours », raconte « l'homme de Dieu », que JA a pu interviewer par visioconférence les 12 et 13 février – avec le quotidien français Libération -, alors qu'il se trouvait au Rwanda, à quelques jours de l'ouverture du procès de Paul Rusesabagina, libre de sa parole mais en contact avec des officiels rwandais. Accusé d'être impliqué dans une entreprise terroriste, Paul Rusesabagina est visé pour neuf charges distinctes et encourt aujourd'hui une peine de réclusion criminelle à perpétuité.

Piège

Le 27 août 2020, en début de soirée, Paul Rusesabagina décolle depuis les Émirats arabes unis, où le « bishop » Niyomwungere est venu à sa rencontre. Mais quelques heures plus tard, alors qu'il s'attend à fouler le tarmac de l'aéroport de Bujumbura, il est accueilli à Kigali par des agents du Rwanda Investigation Bureau (RIB), qui le placent en état d'arrestation. Bien trop tard, celui qui est devenu citoyen belge et résident américain comprend qu'il a été dupé par le religieux. Ce piège, à en croire son principal instigateur, procède d'une histoire qui a débuté deux ans et demi plus tôt, à Bruxelles.

LA PREMIÈRE RENCONTRE ENTRE LES DEUX HOMMES A LIEU DANS UN CAFÉ DE L'AVENUE LOUISE, À BRUXELLES

C'est dans cette ville où l'un réside et que l'autre fréquente régulièrement que Paul Rusesabagina a fait la connaissance de Constantin Niyomwungere. « En 2017, c'est un ami commun – un opposant membre de la diaspora rwandaise, qui connaît bien mes activités en Afrique – qui nous a mis en contact, raconte l'évêque. Paul Rusesabagina avait alors des problèmes au Burundi avec les membres de son groupe armé [les Forces de libération nationales – FLN]. Il demandait à me voir pour que je l'aide auprès des autorités de ce pays. »

La seconde chanson de la Sainte-Marianne
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Inyemeramihigo
17.02.2021

“Uwigize agatebo ayora ivi”. Ubutegetsi bukugira agatebo ukariyora uko bukeye n’uko bwije.

"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile."

KOMEZA USOME AMAKURU N'IBITEKEREZO BYA VUBA BYAGUCITSE:

RECOMMENCE

RECOMMENCE

1.Kumenya Amakuru n’amateka atabogamye ndetse n’Ibishobora Kukugiraho Ingaruka ni Uburenganzira Bwawe.

2.Kwisanzura mu Gutanga Ibitekerezo, Kurwanya Ubusumbane, Akarengane n’Ibindi Byose Bikubangamiye ni Uburenganzira Bwawe.