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Friday, 22 April 2016

[haguruka.com] Retour sur les massacres de Kasese commis par l’Armée patriotique rwandaise (APR) en avril 1997

 

Retour sur les massacres de Kasese commis par l'Armée patriotique rwandaise (APR) en avril 1997

niwese
22/04/2016 13:41   Histoire
Par Dr Maurice NIWESE
Ce témoignage a été donné à l'occasion de la journée en mémoire des victimes de crimes de masse commis en RDC entre 1993 et 2003. Journée organisée le 31/10/2010 à Paris par les associations membres de la FEIDAR en partenariat avec le CLIIR et la SOCIRWA
Le premier octobre 1990, lorsque le Front patriotique rwandais attaque le Rwanda à partir de l'Ouganda, je fréquente la dernière année du secondaire. Entre élèves, les notions de Hutu, de Twa et de Tutsi ne représentent pas grand-chose.
En 1991, j'entre à l'Université nationale du Rwanda (UNR) au campus universitaire de Ruhengeri. Je deviens trois ans plus tard Président de l'Association générale des étudiants de l'Université nationale du Rwanda (AGEUNR) tant au campus universitaire de Ruhengeri qu'à celui de Butare.
C'est au campus que je rejoins les partis politiques d'opposition dès leur naissance en mars 1991. Plus précisément, j'adhère au MDR. Au campus, dans un premier temps, les partis d'opposition (MDR, PL et PSD) travaillent main dans la main et éprouvent une grande tolérance, voire une certaine sympathie vis-à-vis du FPR. Devant des atrocités que commet l'ex-rébellion, je finis, avec nombre de mes camarades, par prendre mes distances tant à l'égard du FPR que vis-vis du MRND.
Le 6 avril 1994, lorsque la descente meurtrière de l'avion du Président Habyarimana déclenche les massacres des Tutsi, je joins mes forces à celles de ceux qui, dans la mesure de leur possibilité, luttent pour sauver les personnes persécutées, « celles qui devaient mourir » pour reprendre les mots du théologien rwandais Laurien Ntezimana.
En juillet 1994, comme des centaines de milliers d'autres Rwandais, je prends le chemin de l'exil. Je m'installe dans l'ex-Zaïre, dans l'un des camps du Sud Kivu.
En octobre 1996, les camps des réfugiés sont attaqués et détruits par l'armée patriotique rwandaise. Une partie de réfugiés est rapatriée de force, une autre entame une longue saga à travers les forêts du Zaïre où elle est pourchassée et tuée sur une distance de plus de 2000 km. Je fais partie de ces derniers.
Dans le temps qui m'est imparti, il m'est impossible de rendre compte des atrocités commises ainsi que des horreurs vécues sur ce chemin de la croix – l'expression n'est pas forte – où nous avons vécu en permanence dans l'immanence et dans l'ombre de la mort. Mort par la faim, mort par les maladies, mort par l'épuisement et, surtout, mort par la main meurtrière de l'armée patriotique rwandaise.
Je revois ce bébé qui cherchait encore à téter les seins de sa mère déjà envahie par les fourmis car elle était déjà morte. Je revois encore cet ami qui, impuissant, assistait à la souffrance de sa femme qui n'arrivait pas à accoucher de leur premier enfant et qui finit par être emportée par ce douloureux accouchement. Je pense aussi à cette femme qui, sous la pluie de balles, s'enfuit laissant sa fille unique saignant et appelant au secours après avoir reçu plusieurs balles dans les deux jambes.
Combien de jours me faudrait-il pour raconter les massacres de masse commis à Kashusha, à Shanji, à Hombo, à Tebero, à Walikare, à Tingi Tingi, à Lubutu, à Ubundu, à Mbandaka et ailleurs ? Et si le facteur temps ne constituait pas un obstacle, suis-je humainement capable de parler de tous ces faits dont la cruauté échappe à la narration ? L'humilité me commande de déclarer forfait.
Je déclare donc forfait et vais me concentrer au massacre de Kasese qui ne cesse jamais de me hanter l'esprit. L'exécution de ce massacre prouve, si besoin est, qu'il a été prémédité et accompli avec le dessein de tuer le maximum de personnes. Cela étant dit, permettez-moi de passer aux faits.
Après la destruction de Tingi Tingi, fin février 1997, nous reprenons la fuite vers Kisangani avec l'intention de gagner la République Centrafricaine. La ville de Kisangani tombe le 17 mars 1997 avant que nous y entrions. Nous sommes alors dirigés vers Ubundu. Nous franchissons difficilement le fleuve de Lualaba. Certains réfugiés décident de traverser le Zaïre en passant par Mbandaka, qui est à plus de 1500 km, d'autres préfèrent de se rendre aux rebelles à Kisangani. Je fais partie de ces derniers.
Avant de poursuivre la relation des évènements, je vais me référer à un épisode que je décris à la page 146 de mon récit de 2001 Le peuple rwandais un pied dans la tombe que je convoquerai souvent au cours de cette intervention. Cet épisode vous permettra d'apprécier ce qui suivra :
« Ceux qui entraient dans la forêt pour Mbandaka, entendaient poursuivre la lutte de résistance contre le régime qu'ils avaient fui depuis 1994. Ceux qui se remettaient aux rebelles à Kisangani, se sentaient essoufflés et acceptaient de se soumettre. Ces derniers voulaient manifester qu'ils n'avaient plus aucun sentiment d'opposition. Celui qui avait une cordelette, une couverture ou une ceinture dite militaire de par la couleur devait la laisser à 52. Nous fouillions minutieusement nos sacs, même un couteau de table était abandonné là. La plupart des ex-FAR prirent la logique de la forêt mais certains de leurs camarades se rendirent à leurs anciens ennemis. Ils faisaient comme nous, ils abandonnaient tout sur place. Si cela n'était pas pécher contre la pudeur, nous aurions dû nous rendre nus pour ne pas être suspectés. Nous nous remettions à celui que nous avions fui depuis 1994. C'était un choix délicat mais c'était ainsi. La vie de l'homme est faite de perpétuels choix. Et il arrive que l'on se retrouve face aux seules possibilités amères. C'était sans doute notre cas » (Niwese, Le peuple rwandais un pied dans la tombe, 2001, p. 146).
Nous nous dirigeons donc vers Kisangani et nous sommes vers la fin du mois de mars 1997. A 7 km avant d'y arriver, dans une localité appelée Lula, nous sommes bloqués par un camp de militaires rwandais. Après avoir enregistré chacun, ces militaires nous installent autour de leur camp. C'est à partir de ce camp que la dynamique de meurtre va se mettre en place en différentes phases. Je voudrais en énumérer au moins quatre.
1ère phase : Les arrestations sélectives
Dès l'arrivée des réfugiés à Lula, les militaires rwandais commencent à arrêter les gens et à les emporter. C'est, par exemple, au cours de cette première phase que sont arrêtés Frédéric Karangwa, qui fut préfet de Butare et André Kagimbangabo, qui fut préfet de Cyangugu. C'est aussi au cours de cette phase qu'est arrêtée Annonciata Uzakunda, ancienne camarade au campus de Ruhengeri et secrétaire générale adjointe de l'AGEUNR.
2ème phase : Recrutement de jeunes et d'ex-FAR
La vague d'arrestations est suivie par une campagne de recrutement. Les militaires de l'APR demandent aux ex-FAR présentes et aux jeunes, dont certains n'ont jamais manié les armes, de les rejoindre pour les aider à conquérir Kinshasa. Ces nouvelles recrues ne doivent pas s'inquiéter pour leurs familles, puisque celles-ci vont être logées dans des camps militaires avec d'autres familles de militaires. Environ 3000 personnes répondent à l'appel et la plupart s'en vont avec leurs familles.
« Cette offre était alléchante pour plusieurs raisons : d'abord parce que beaucoup de gens disparaissaient chaque jour et que chacun était candidat à la disparition. En entrant dans l'armée, on allait être épargné. Ensuite parce qu'une fois soldat de l'APR, on rentrerait dans le pays la tête haute. Enfin parce que c'était une occasion de ne jamais mourir de faim » (Niwese, Le peuple rwandais un pied dans la tombe, 2001, p. 153).
3ème phase : Premier retour en arrière
Nous sommes en début du mois d'avril 1997. Deux jours après le départ des recrues, les militaires nous demandent de décamper et de retourner en arrière pour ne pas gêner les opérations militaires. Après plusieurs heures de marche, on nous installe à une vingtaine de kilomètres de Lula. Nous formons alors les camps de Kasese 1 et 2 regroupant des réfugiés dont le nombre varierait entre 60 et 100 mille.
Au cours des premiers jours à Kasese, nous nous faisons des illusions sur la bonne foi de l'APR. En effet, comment ne pas croire en la bonne foi de cette armée qui a déjà intégré des milliers des nôtres dans ses rangs ? Je pense ici aux recrues de Lula. Au cours de cette période, un autre évènement vient renforcer notre confiance. Outre que les militaires viennent partager à boire avec les réfugiés, un afandi de l'APR vient dans le camp demander la main d'une jeune réfugiée, une nièce, si mes informations sont bonnes, du chef de camp de Kasese.  Dans Le peuple rwandais un pied dans la tombe, je fais remarquer qu'après ces fameuses fiançailles, « beaucoup d'autres filles essayaient de séduire un grand nombre d'éléments de l'APR » (Niwese, Le peuple rwandais un pied dans la tombe, 2001, p. 157).
« Malgré tous ces phénomènes étranges mais de fraternisation, la situation évoluait avec beaucoup d'ambiguïtés. Radio Amani de Kisangani pourtant pro-rebelles diabolisait les réfugiés. Nous pensions que les journalistes étaient libres d'avoir des opinions différentes de celles des maîtres de Kisangani. […]
Un autre élément bouleversant fut le témoignage d'un prétendu rescapé des militaires recrutés à 7 kilomètres de Kisangani. Son témoignage était angoissant. Il disait que ces militaires et toutes leurs familles (femmes et enfants) avaient été systématiquement assassinés. Celui qui donna ce témoignage affirmait qu'il était un rescapé qui, de justesse, avait échappé au carnage. Il nous dit que c'était notre tour. Ce rescapé jura qu'il ne resterait pas à Kasese. Il allait continuer par la forêt et tenter d'aller à Mbandaka. Il n'a pas passé la  nuit là-bas. Son récit, au lieu de convaincre, augmenta la confusion. Certaines personnes ont reconnu ce témoin et nous ont confirmé qu'il était effectivement resté parmi d'autres recrutés. Est-ce que son récit était vraisemblable?
Ce qui est évident est que, jusqu'à l'heure où j'écris, personne n'a revu ni les membres des familles des recrutés ni ces recrutés devenus militaires de l'APR » (Niwese, Le peuple rwandais un pied dans la tombe, 2001, pp.157-158).
4ème phase : Le carnage du 22 avril 1997
Le 22 avril 1997, les réfugiés de Kasese 1 et 2 se réveillent encerclés par les militaires de l'APR. Ceux-ci leur demandent de prendre la direction d'Ubundu, une direction inverse de Kisangani, en suivant le chemin de fer. C'est un deuxième retour en arrière.
En cette matinée, ceux qui hésitent sont tués. En cette matinée, durant la marche, des gens sont sélectionnés et tués essentiellement à l'arme blanche. En cette matinée, durant la marche, des familles entières sont sorties des rangs et exécutées.
Après huit heures de marche, les militaires qui accompagnent les réfugiés leur demandent de s'asseoir et de préparer à manger. Et c'est à ce moment que le carnage commence.
« Devant nous s'installèrent ces militaires qui nous conduisaient avec leurs mitrailleuses et les caisses d'obus. Ils tournèrent les canons sur nous. Ils étaient tellement nombreux qu'il y en avait partout. Sans pitié, ils ouvrirent le feu. Les gens moururent par centaines. Le sang coula partout, se mêla au repas qu'on préparait  et tout devint rouge » (Niwese, Le peuple rwandais un pied dans la tombe, 2001, pp.161-162).
Les massacres qui débutent le 22 avril 1997 sont accomplis intensivement durant trois jours. Nous sommes pourchassés dans la forêt. Les cadavres sont examinés pour retrouver et parachever les personnes qui gardent encore le souffle. Les femmes arrêtées sont sauvagement violées avant d'être exécutées, etc. Après les tueries intensives, les corps sont entassés et brûlés. D'autres finissent dans des fosses communes.
Tels sont les faits, essayons maintenant de les interroger.
Les trois affirmations que je vais avancer peuvent être tout sauf gratuites :
1ère affirmation : Treize ans après les évènements de Kasese, personne n'a revu les personnes arrêtées à Lula (à 7 km de Kisangani), durant la première vague d'arrestations. Que sont-elles devenues ? Seul Kigali sait.
2ème affirmation : Treize ans après les évènements de Kasese, personne n'a revu les recrues de Kisangani et leurs familles. Que sont devenus ces milliers de gens emportés dans un simulacre de recrutement ? Seul Kigali sait.
3ème affirmation : Comme j'ai tenu à le faire observer, à Lula et à Kasese, personne n'était armé. Des réfugiés massacrés étaient tout simplement des personnes sans défense. Ils ont été massacrés par des militaires auxquels ils s'étaient rendus. Pourquoi l'APR a-t-elle massacré des hommes sans défense, dont nombre d'entre eux étaient des enfants, des femmes, des vieillards et des malades ? Seul Kigali sait.
Tout tend à indiquer que les massacres du 22 avril 1997 ont été prémédités et minutieusement préparés. Je dégage ici cinq indices de préparation en tentant de comprendre la stratégie utilisée par l'APR dans l'exécution de ce crime :
1er indice : Quand j'essaie de voir le profil des personnes arrêtées et tuées par sélection à Lula, je trouve qu'il s'agissait essentiellement des personnes considérées comme étant capables de mobiliser les gens. En les tuant, l'APR aurait voulu priver les réfugiés de personnes capables de déjouer son plan macabre.
2ème indice : Lorsque l'APR a organisé un simulacre de recrutement de jeunes et d'ex-FAR, il aurait voulu priver les réfugiés de toutes les personnes qui, d'une façon ou d'une autre, pouvaient lui opposer résistance, ce qui lui a permis de massacrer des gens incapables de se défendre.
3ème indice : En organisant des retours en arrière (à deux reprises) des réfugiés, l'APR aurait voulu conduire ces derniers au cœur de la forêt, loin de Kisangani qui abritait des médias et des humanitaires susceptibles de témoigner.
4ème indice : Les stratégies de fraternisation utilisées par l'APR (partage de bière avec les réfugiés, fiançailles entre un militaire de l'APR et une réfugiée, etc.) auraient eu pour visée de mettre les réfugiés en confiance pour qu'ils soient massacrés sans s'en rendre compte.
5ème indice : En diabolisant les réfugiés, Radio Amani, sous le contrôle des rebelles, aurait voulu rendre les Zaïrois hostiles aux réfugiés, ce qui prive ces derniers de personnes pouvant les cacher.
Les crimes commis dans l'ex-Zaïre sont-ils des crimes de génocide ?
Je laisse ce débat aux plus éclairés. Les organisateurs de cette journée m'ont demandé d'intervenir comme témoin, ce qui m'a poussé à privilégier les faits.
Je laisse de côté ma propre opinion pour redire ce que je n'ai pas cessé de dire. Ce qui m'intéresse le plus, c'est moins la qualification des crimes commis que le fait que, sur le plan personnel, la souffrance de celui qui perd le sien tué est la même.
Je rappelle aussi que je milite activement pour que toutes les victimes soient reconnues et pour que le droit à la mémoire soit un droit non négociable.
De même que nous devons nous souvenir de ce qui s'est passé, de la même façon, nous devons éviter d'être prisonniers de notre passé, si lourd soit-il. Autant je lutte pour une mémoire pour tous, autant je condamne l'abus de celle-ci. Ni trop de mémoire, ni trop peu de mémoire, juste ce qu'il faut pour que tout Rwandais se sente reconnu et respecté.
La question de justice, je termine sur ce point, suit une équation semblable à celle de la mémoire. Aux mêmes, appliquons la même chose. Mais comment rendre justice quand le justicier peut être en même temps bourreau ? La question que je pose ici, au lieu de nous paralyser, devrait nous placer en face de la réalité et nous inviter à imaginer des solutions réalistes susceptibles de briser la spirale de la violence et de sortir les Rwandais de l'impasse.
Merci pour votre aimable attention !

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Posted by: Alfred Nganzo <alfrednganzo@yahoo.com>
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Thursday, 21 April 2016

[haguruka.com] Nsubize Christophe Bazivamo: Kwibuka22:Ubuhamya bw’uko Depite Bazivamo yiciwe abana n’umugore bwakoze benshi ku mutima

 

Nsubize Christophe Bazivamo,
 Birumvikana ko bibabaje ko umuryango wawe wishe mu gihe  cy'intambara hagati y'u Rwanda na FPR kandi si wowe wenyine ufite ikibazo nk'icyo. Ariko ndagira ngo nkwibutse ibi bikurikira:

1)    Iyo FPR idatera u Rwanda, uwo muryango wawe uba ukiriho
2)    Iyo Kagame yemera gusangira ubutegetsi n'abo yarwanyaga  uwo muryango uba ukiriho
3)    Iyo Kagame adatera u Rwanda yica uwo muryango wawe uba ukiriho
4)    Iyo Kagame adakoresha abatutsi bose nk'ibyitso umuryango wawe uba ugihumeka.
 
Njye mbona  ntacyo wari ukwiye kuvuga kuko uzi impamvu umuryango wawe wishwe. Urigiza nkana.
 
Urakoze.
 
Kwibuka22:Ubuhamya bw'uko Depite Bazivamo yiciwe abana n'umugore bwakoze benshi ku mutima
 
Visi Perezida w'Umuryango FPR Inkotanyi akaba n'Umudepite uhagarariye u Rwanda mu Nteko Ishinga Amategeko y'Umuryango wa Afurika y'Iburasirazuba, Christophe Bazivamo, mu muhango wo kwibuka abagore n'abana bishwe muri Jenoside yakorewe Abatutsi, yavuze ku rupfu rubi abana n'umugore we bishwe.
Abana babiri, umugore, muramu we ndetse n'abakozi bo mu rugo rwa Depite Bazivamo Christophe bishwe muri Mata 1994 i Gisenyi, ubu imibiri yabo ikaba ishyinguye ku ivuko mu Karere ka Rulindo mu Murenge wa Rukozo.
Ubuhamya yabutangiye mu Kagari ka Sovu mu Murenge wa Kigabiro mu Karere Rwamagana, ubwo hibukwaga abagore n'abana bishwe muri Jenoside yakorewe Abatutsi.Umuryango we wicwa Bazivamo yari yaragiye kwiga mu Budage.
Yagize ati "Imfura yanjye Ikirezi, yishwe afite imyaka ibiri n'amezi atatu, yiciwe mu mugongo w'umukobwa wari umuhetse, umudamu wanjye yiciwe hamwe n'umwana yari ahetse wari ufite amezi abiri n'ibyumweru bitatu. Murumuna w'umugore wanjye wari ufite imyaka 12 na we yarishwe, hamwe n'abakozi bo mu rugo. Inyangabirama zikora ibyo ziba zishaka gutsemba ubwoko, gukuraho ubuzima, gusenya u Rwanda."
Nyuma ya Jenoside yashatse murumuna w'umugore we
Depite Bazivamo yavuze ko nyuma ya Jenoside yakorewe Abatutsi, yashatse murumuna w'umugore we, kuri ubu bakaba bafitanye abana bane.
Ati "Umufasha wanjye ni murumuna w'umudamu wanjye wazize Jenoside. Nyuma ya Jenoside kubera ko imiryango yakomeje kubana n'ubundi nashyingiranwe na we."
Kuburira umuryango we muri Jenoside, ni kimwe mu bikomere bitatu Bazivamo avuga ko yahuye na byo mu buzima.
Mu kiganiro yigeze kugirana n'Umunyamakuru wa IGIHE mu Ugushyingo 2013, yasobanure byinshi ku buzima bwe.
Bazivamo Christophe, yavukiye mu Karere ka Rulindo mu Murenge wa Rukozo tariki ya 1 Mutarama 1961, amashuri abanza yayigiye mu yahoze ari Segiteri ya Gitandi ubu ni mu Murenge wa Rukozo mu Karere ka Rulindo.
Yize muri Kaminuza y'u Rwanda mu ishami ry'Ubuhinzi, akomereza amashuri ye muri Kaminuza mu Budage.
Uko yinjiye muri Politike
Bazivamo avuga ko mbere ya Jenoside yakoraga akazi k'ubugoronome muri Komine Kanama, Mutura na Rwerere, adatekereza ku bijyanye na Politike.
Ati "Nagize amahirwe yo guhura na Perezida wa Repubulika mu nama yari yaje gukoresha Abanyarwanda mu Budage. Mu 1997 nagarutse mu Rwanda, gushakisha akazi ahashoboka hose ntatekereza ibya Politike, mu Budage nakoraga muri GTZ, ariko ndavuga ngo reka ntahe njye gukorera mu Rwanda; numvaga ari byo bindi ku mutima. Natangiye nkorera 'Agro Action Allemande' kugeza igihe naboneye umwanya wo kuba perefe wa Gitarama aho ni ho natangiriye kwinjira muri politike."
Ibintu bitatu byamubabaje kurusha ibindi
Abajijwe ku bintu bitatu byamubabaje mu buzima, Bazivamo yavuze ko icya mbere ari ukubura umuryango we muri Jenoside yakorewe Abatutsi.
Ati "Icya kabiri cyambabaje buriya muri gahunda z'amatora muri 2003, nabigiyemo mbikunze ndi umunyamabanga nyubahizitegeko muri Komisiyo y'Igihugu y'matora, ingufu zose ndazikoresha. Nyuma nk'umuntu wari Visi Perezida wa FPR naje kugira gahunda zo kwamamaza Perezida wa Repubulika mu matora, tukimara gutora numva abantu ngo Bazivamo ntiyatoye Perezida, icyo kintu cyarambabaje cyane."
Icya gatatu cyamubabaje ngo ni uko yakorewe Jenoside nk'abandi bose, ariko ngo yababajwe n'uko na we yashinjwe ko yayikoze nubwo byafashe ubusa akaba umwere.
Gusa ngo muri byo "Ikintu cya mbere cyanshimishije cyane ni ugukorana na Perezida Kagame.'
Asaba buri munyarwanda guharanira ko intambwe imaze guterwa ikomeza gushimangirwa ntihagire ikiyihungabanya.
 
 

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Posted by: Samuel Desire <sam4des@yahoo.com>
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[haguruka.com] Fw: [uRwanda_rwacu] Rwandan publication says Kagame planned xenophobia in Zambia | Zambian Watchdog

 



On Thursday, 21 April 2016, 15:05, "JNepo jnmani03@yahoo.com [uRwanda_rwacu]" <uRwanda_rwacu@yahoogroups.com> wrote:


 

Rwandan publication says Kagame planned xenophobia in Zambia

By  on  April 20, 201614 Comments
KIGALI EVENING POST WRITES:
HOW THE RWANDAN RPF EMBASSY IN ZAMBIA PLANNED AND EXECUTED XENOPHOBIC ATTACKS ON INNOCENT RWANDAN REFUGEES INSIDE ZAMBIA
By NAYUBUHORO Elise, Kigali
All these attacks on the Rwandan Hutu refugees have been organized and executed by the Rwandan High Commission in Zambia in conjunction with the Rwandan Embassy in Tanzania and Kenya.
HOW DID ALL START AND WHO IS BEHIND IT
The Tutsi government here in Kigali has always wanted to forcibly repatriate Rwandan refugees who are hosted by the people of Zambia. The Tutsi RPF government in Kigali has attempted on several occasions to force Rwandan refugees who are mostly from the Bantu tribe of Hutu with no success. The ministry of refugee affairs in Rwanda has made it clear that she want all the Rwandan refugees come back home to this mortuary called Rwanda. In 2013
Bwana Gatsinzi Marcel tried several times to get the Zambian authority expel the Rwandan Hutu refugees but failed. The Kigali Tutsi government managed to promise another Hutu refugee in Congo with better life in Kigali where she was given a the Ministry for Disaster Management and Refugees Affairs (Midmar) in hope that she would convince the Rwandan Hutu refugees to come back to this morgue called Rwanda. However, since she was appointed the minister to repatriate Rwandan refugees, Mrs Seraphine Mukantabana has not succeeded. That is why they have opted to use other cruel means to make sure that this time around they will not fail. So how did all this happen to the point of peace loving Zambian take up machetes and start chopping off helpless necks of Hutu refugees in Zambia? The answer lies here in Gacinya's office in Kigali.
HOW COL GACINYA PLANNED THE XENOPHOBE MASS KILLING OF THE RWANDAN HUTU REFUGEES LIVING IN ZAMBIA
The government of Paul Kagame is very frustrated that even after the brutal attacks on the Rwandan Hutu refugees in Lusaka only 20 Rwandan families living in Zambia have approached the Rwandan High Commission in Lusaka for protection after reports suggested they are targets of xenophobic attacks. According to the information at our disposal, majority of these people who have gone to the Rwanda embassy for protections are those who have been working as the RPF spies in Zambia not real refugees. This has frustrated Kigali especially Col Gacinya who has been working hard to make sure more than 5000 Rwandan refugees living in Zambia are brought back to the mortuary. So how all this has happened?
The process of repatriating Rwandan living in Lusaka is a decade old but has intensified in the recent years after RPF realizing that Hutu refugees in Zambia, Malawi, Mozambique, and Zimbabwe are doing stunningly well due to hard work and businesses that they own in those countries. RPF has been worried that the Rwandan refugees
 
who are living in Zambia have managed to invest a lot in their children so that they attend best schools in Zambia. Others have managed even to send some of their kids abroad UK, France, Canada, and other European countries so that their children can acquire better opportunities. This did not sit well with the Tutsi government in Kigali that continue to have nightmares about the Hutu rebellion living inside DRC called FDLR. Because of this nightmare, Paul Kagame always thinks that the success of the Rwandan Hutu refugees in Zambia would help FDLR become stronger both economically and psychologically. This is because many families in Zambia went there from DRC. In order to stop that Tutsis in Kigali who are only 14% of all Rwandan population think that by destabilizing the Hutus wherever they are especially in Zambia would weaken FDLR politically, economically, and psychologically. That is why since the beginning of 2013 Paul Kagame under Col. Gacinya made it a priority to make sure all Hutu refugees living in Zambia are brought back to the mortuary.
HOW DID RPF ORGANIZE TODAY XENOPHOBIC ATTACKS ON HUTU REFUGEES LIVING IN ZAMBIA
Most people still remember an article our newspapers Karisimbi Online Group published on 27 August 2015 under the headline called: UHURU KENYATTA SHOULD SAVE NAIROBI FROM BECOMING A HOTBED OF KAGAME ASSASSINS (click here to read it). There was one Captain Olivier who is in charge of all houses rented by the Rwandan RPF to host Kigali spies in Nairobi Kenya. He has also been part of this plan to destabilize country of Zambia in order to have the Zambian authority expel innocent Rwandan Hutu refugees who have made Zambia there home after the Tutsi led government prevented them from living in Rwanda. Cpt Olivier together with Col Faustin TINKA, who is the RPF Defense Attaché in Tanzania Cell-phone: +255752436066, Tel (Off): + 2557 54787835 & +255 222600500, Email: fntinka@gmail.com has been working tirelessly to destabilize the region. Before Rwanda fell out with Burundi and Tanzania, these two individuals worked had to smuggle the RPF spies into Tanzania and Burundi via the country of Kenya where the RPF owns about 6 reception houses that host the spies from Kigali on their transit into East and Southern African region.
Through the existing collaboration of the RPF government and the region of Southern Africa which includes the countries of Zambia, Malawi, Madagascar, and the Seychelles, Col Tinka has been disguising under the existence of the Rwanda-Tanzania Friendship Association (RWATAFA) to smuggle spies from Kenya into Zambia. The guy who has been receiving these Rwandan RPF spies is Mr Abel Buhungu, the Charge d'Affaires at the High Commission of Rwanda in Zambia. Currently Rwanda does not have an embassy in Zambia but because of the plans to forcibly repatriate Rwandan Hutus living as refugees in Zambia, the Kigali Tutsi government has been working hard to finalize the process of setting up an embassy in Zambia.
According to our source is that Col Gacinya gave mission Col Tinka from the Rwandan embassy in Tanzania to work closely with Mr Abel Buhungu and identify people who can incite the people of Zambia especially the youth in order to kill Rwandan Hutu refugees and loot their shops. The plan was hatched in Dar es Salam in March to identify few jobless youth in Zambia and pay them so that they can go on rampage killing innocent Zambians and then put it on the head of innocent Rwandan Hutu refugees accusing them of ritual killing. In Rwanda there is only one group which practices a ritual killing, the Tutsi people, especially those close to Kagame's clans. In the recent months they killed even their own relatives such as Karegeya, Ruzibiza, and Rwigara among others who were killed so that RPF can give sacrifices to the Illuminati.
When the plans to destabilize Zambia were finalized the RPF government had invested more than 1 million US dollars to bribe some corrupt Zambian politicians and security apparatus. Another half of the money is supposed to be given to different gangs in Zambia so that they loot and kill Rwandan Hutu refugees in order to strike terror among this innocent people. The one in charge of the command of this operation is Col Gacinya. Mr Abel Buhungu is supervised by Col Tinka to make sure that the operations to destabilize Zambia in order to force Hutu refugees to go back to Rwanda is carried out without the Zambian authority knowing what is going on.
 
According to the information we have from Kigali last night Mr Abel Buhungu called Col Gacinya to inform him about how the plans are unfolding in Lusaka Zambia and giving him the assurance that the plans are going on accordingly, Mr Abel said this to Col. Gacinya: "Bwana Afande as per now we have been successfully killed eight Zambian people since mid-March. These killings have successfully spread rumours and terror among local people and have successfully believed that these interahamwe are the ones who have killed these people for ritual purpose. You remember, initially we had said that supporting some political figures in Zambia could help us get these interahamwe back to Rwanda but we realized that there were many challenges since many Hutu refugees have intermarried with Zambians others go to the same churches which have strengthened their ties here. However, using the plan B which was to kill local people and put it on the Interhamwe Hutus has worked properly and soon I have launched a campaign to sensitize local people to call their government to expel this people. Once the message has cut across I am going to publish in the media that my government is willing to pay airticket to evacuate our people, which has started being welcomed by many local politicians. "
 
 
According to the Zambia Police Spokesperson Charity Munganga Chanda who earlier confirmed the looting of the shops of the Rwandan Hutu refugees to media, Rwandans are being accused of practicing ritual killings. However, the Zambian authorities have not yet understood that all these killings are part of the plans from the RPF government in Kigali so that the Zambian government can expel Rwandan Hutu refugees after so many attempts to try and repatriate them have failed. The Zambian authority remembers well the efforts that the Tutsi government and the UNHCR invested in the plan to make sure that Rwandans mostly Hutus are repatriated. Rwanda was never happy by the decision of the Zambian government to offer Rwandan Hutu refugees residence. To fault that that is why the Kigali government decided to spend $1000000 to destabilize Zambia and expel innocent Rwandan refugees. Here we have to reminder the readers that Rwanda has three distinctive tribes: Hutus 85%, Tutsis 14%, and Twa 1%. Tutsis are arrogant people who don't like to mix with other people nor accept to be ruled through democracy. This is why in 1990s the Tutsi based RPF attacked Rwanda from Uganda with the help of President Museveni of Uganda who is also a Rwandan Tutsi from Kigali and the USA. After 4 years of fighting the Tutsis realized that they were not winning the military war. They decided to kill two Hutu presidents Habyarimana Juvenal of Rwanda and Ntaryamira Cyprian of Burundi who were from peace negotiations in Tanzania as the only way to have a Tutsi rule in Rwanda. Both the US and Paul Kagame knew well that these terrorist act of killing two Hutu presidents could spark the massacre but they went ahead and did it because they only cared about getting power. However, over the years there are Hutu groups that still fight the criminal regime of Kagame in Congo and Tutsis fear that if Rwandan Hutu refugees become financially successful they would support FDLR to bring democracy in Rwanda where every Rwanda feels at home. This is the reasons why Mr. Abel Buhungu is giving money to unruly youth to cause havoc in the country by targeting Rwandan Hutu refugees.
 
Printing of ballots in Dubai
Implication of the Downgrading of Zambia by Moody's


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Posted by: Samuel Desire <sam4des@yahoo.com>
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-Ce dont jai le plus peur, cest des gens qui croient que, du jour  au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre.
-The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.
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"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

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