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Monday, 6 July 2020

Lettre au roi des Belges : « Et le Burundi ne mérite-t-il pas vos regrets ? »

Lettre au roi des Belges : « Et le Burundi ne mérite-t-il pas vos regrets ? »

Par Aimé Rugira le 6 juillet 2020

Alors que le Burundi vient de célébrer le 58ème anniversaire de son indépendance, et qu'il a été colonisé comme la République démocratique du Congo par la Belgique, ce dernier vient d'exprimer ses regrets pour son passé colonial en RDC, et non pour le Burundi. Et ce que le Burundi ne mérite-t-il pas aussi ces regrets ? 

Ô roi Philippe,

Si je me permets de vous écrire, c'est à cause de vos plus profonds regrets que vous venez d'exprimer pour la première fois, quant au passé colonial de votre pays vis-à-vis du Congo. Mais ce qui m'enrage, vous n'avez pipé aucun regret pour le Burundi, comme si vous étiez des anges lors de votre passage de 1916 à 1962.

Ô roi Philippe, pendant ces 46 ans de mariage forcé, la Belgique a humilié mes ancêtres via la chicotte, les travaux forcés, et le lourd impôt qui les a fait fuir vers le Manamba. Et pas que cela, laissez-moi, sous votre respect, vous rafraîchir la mémoire.

Votre Majesté,

De un, le Burundi a été amputé de son territoire de Bugufi, que votre pays a attribué en 1921 aux Anglais qui géraient le Tanzanie, sans l'accord des Burundais auxquels le pays appartenait. Là, je parle de la convention Orts-Milner. Quelle insulte pour nous, ô roi de Belgique !

De deux, avec votre politique de « divide et impera », vous avez créé des clivages ethniques entre Hutu et Tutsi, alors que cela n'avait jamais été source de conflits dans le Burundi précolonial. Des maux à l'origine des violences cycliques à caractère politique qui ont endeuillé le Burundi pendant des années, et cela, jusqu'à aujourd'hui. Cela ne pèse-t-il pas sur votre conscience ?

De trois, entre 1959 et 1962, un millier d'enfants nés de pères belges et de mères burundaises, ont été séparés de leurs mères, et rapatriés en Belgique où ils y ont vécu la non-reconnaissance, la ségrégation et la perte d'identité. Un enlèvement forcé. Vous avez eu honte et présenté des excuses à ces enfants le 4 avril 2019. Pourquoi alors ne pas demander pardon aussi à leur pays ?

De quatre, alors que votre royaume et traditions demeurent encore, le Burundi n'a plus rien, car vous avez détruit nos traditions. Nous n'avons plus la fête de l'Umuganuro, plus de tambour royal Karyenda ou Semasaka qui auraient sans doute été de véritables patrimoines. Un peuple sans tradition est comme un peuple mort et sans repère, cela ne mérite pas un mea-culpa ?

De cinq, n'oubliez pas que mon pays vous prend comme véritable commanditaire de l'assassinat du Héros de l'indépendance. Rwagasore répondait aux aspirations profondes des Burundais. Depuis lors, mon pays est en train de battre de l'aile et de louvoyer dans son parcours à cause de vous.

A RELIRE :

  1. Burundi vs colonisation belge : au-delà  de « l'Indirect rule »



La liste est longue ô roi Philippe. Ainsi, voir la Belgique compatir pour la RDC, devrait être fait aussi pour le Burundi. En présentant vos regrets, mais aussi vos excuses et dédommagements, vous mettrez du baume au cœur des Burundais, ce qui les aidera à tourner la page, pour marquer le début d'un changement profond dans les relations entre nos deux pays. 

En attente de vos excuses, ô roi Philippe de Belgique, j'espère que vous réserverez une suite favorable à ma lettre.


Sunday, 28 June 2020

Fw: [uRwanda_rwacu] La presse occidentale et la déstabilisations du Burundi par le dictateur rwandais Kagame: Cas de RFI


La presse occidentale et la déstabilisations du Burundi par le dictateur rwandais Kagame: Cas de RFI

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Par Jean Claude Ufitemungu

Pour préparer l'opinion mondiale à l'invasion du Burundi pour y installer un régime " à la rwandaise " tel que l'ont décidé les lobbies pro-tutsi du monde occidental et dont l'exécution est dévolue à l'armée du dictateur tutsi rwandais Paul Kagame, la presse occidentale est déjà à l'oeuvre.

Le cas de RFI ( Radio France Internationale) en est l'illustration caricaturale. Ce média d'état français a pour consigne de relayer sans discernement toute propagande de la dictature tutsi de Kagame pour que la France ne soit plus accusée de "complicité de génocide» par les puissants lobbies pro-tutsi de France qui font trembler tous les socles du pouvoir dans ce pays que ce soit l'Elysée, Matignon ou Le Palais Bourbon. En plus la journaliste de RFI basée à Kigali, pour obtenir l'accréditation a dû prêter serment au FPR et au dictateur qu'elle devra relayer sa propagande et surtout se garder de critiquer et même de signaler les agissements de la dictature qui violeraient les droits de l'homme ou seraient qualifiés de crimes contre l'Humanité. Seule parmi les journalistes français et même du monde occidentale, une certaine Laure Broulard pouvait se rabaisser à ce point et se compromettre de la sorte pour des intérêts futiles.

En remplissant sa part du contrat Laure Broulard vient de relayer la mise en scène macabre de l'armée du dictateur tutsi Paul Kagame qui dans la nuit du 26 au 27 juin2020, quand le Burundi était toujours en deuil suite au décès inopiné du Président Pierre Nkurunziza, pour amener quelques pauvres citoyens sur une position militaire avancée à 1 km de la frontière avec le Burundi pour les fusiller et les présenter le lendemain comme des assaillants qui seraient venus du Burundi dans une attaque que la même armée de Kagame aurait repoussée. Bien sûr personne dans cette région ne pouvait reconnaitre ces victimes car ils font partie des centaines de personnes portées disparues chaque semaine  que les services de Kagame exécutent ou alors utilisent dans sa propagande comme dans ce cas.

La journaliste de RFI détachée auprès des services de propagande du dictateur tutsi Kagame, s'empresse de relayer cette mise en scène ridicule et macabre alors que depuis 2015, le Gouvernement du Burundi n'a cessé de dénoncer les agressions armées et autres provocations dont il est victime de la part de l'armée de Kagame. Les instances régionales sont chaque fois saisies et les observateurs comme ceux de la CIRGL se  rendent sur les lieux et les preuves irréfutables leurs sont présentés. Plusieurs plaintes restent pendantes devant ce CIRGL, l'East African Community, l'Union Africaine et même le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

La dernière agression de l'armée de Kagame au Burundi date de la nuit du 16 au 17 novembre 2019 quand des unités régulières de l'armée de Kagame ont attaqué une position militaire des Forces de Défense Nationale du Burundi (FDNB) située dans la province de Cibitoke et à une dizaine de kilomètres de la frontière avec le Rwanda. Leur itinéraires d attaque et de repli ont été constatés par tous les observateurs et une plainte a de nouveau été déposée mais en vain. Curieusement RFI à travers sa représentante à Kigali n'a pas soufflé mot sur cette agression manifeste et flagrante.

Mais voici qu'en rapportant la mise en scène macabre de l'armée de Kagame la journaliste s'avise qu'elle doit rappeler ce que chaque pays accuse l'autre, Mais bien évidemment c'est le dictateur tutsi Kagame qui accuse le Burundi de servir de base arrière aux FDLR ( dites rebelles hutu). Décidément ces FDLR sont omniprésents et dans tous les pays de la région et du monde pourvu que le dictateur tutsi Kagame veuille faire taire tel ou tel pays. C'est à se demander combien ils sont pour occuper tous ces pays ? Tantôt ils sont au Nord et au Sud Kivu ( territoire dix fois plus grand que le Rwanda), tantôt ils sont en Ouganda, tantôt en Tanzanie, et maintenant c'est le Burundi qui les abritent…

Mais le plus révoltant et méprisable chez RFI et à travers Laure Broulard sa représentante dans les services de propagande du dictateur Kagame, c'est qu'elle n'ose même pas signaler que le Burundi à son tour accuse et avec preuves que Kagame accueille et entretien les mouvements terroristes qui ont échoué à renverser les institutions démocratiques en 2015 mais qui sont toujours opérationnels. Ils ont pour noms Red-Tabara, Forebu et autres et leurs chefs vivant à Kigali ont pour noms Gen Godefroid Niyombare, Alex Sinduhije ou encore Pacifique Nininahazwe. Ils ne s'en cachent pas et revendiquent les actes terroristes commis au Burundi. Mais RFI ne peut oser en parler et préfère multiplier les FDLR!

Une interrogation en guise de conclusion.

Mais parbleu, pourquoi Kagame et sa clique doivent recourir à ces mises en scène ridicules pour trouver un prétexte d'aller conquérir le Burundi démocratique et y installer une dictature tutsi à la rwandaise, puisque ils ont  l'aval des puissances impérialistes qui leur ont offert le Rwanda il y a plus d'un quart de siècle et que l'occasion est tout trouvée car le Burundi est en deuil et les nouvelles institutions issues des élections démocratiques du 20 mai sont encore entrain d'être mises en place ?

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"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
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Posted by: Nzi Nink <nzinink@yahoo.com>


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Friday, 26 June 2020

Fw: *DHR* Re: Communiqué de presse - La vie de Victoire INGABIRE menacée au Rwanda


Communiqué de presse - La vie de Victoire INGABIRE menacée au Rwanda

 
 
En raison de harcèlements, diabolisation, diffamation et après de multiples menaces de mort, Victoire Ingabire Umuhoza a décidé d'écrire pour raconter sa version de l'histoire.

Elle a écrit pour exprimer également son indignation face aux attaques contre sa famille et contre plusieurs de ses collègues et jeunes qui sont victimes de harcèlement, de procès non fondés et d'emprisonnement arbitraire.
 
La lettre ouverte de Victoire Ingabire
 
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La vie de Victoire INGABIRE menacée au Rwanda
 

Qui est Victoire INGABIRE ?

Victoire INGABIRE est une opposante politique rwandaise nominée pour le Prix Sakharov du Parlement européen en 2012 et lauréate du Prix des Droits de l'Homme en Espagne en 2019. En 2010, elle retourna au Rwanda depuis les Pays-Bas où elle était exilée, afin de se présenter aux élections présidentielles. Elle fût arrêtée et condamnée à une peine d'emprisonnement de 15 ans. En novembre 2017, la Cour africaine des droits de l'Homme et des Peuples a noté des irrégularités dans son procès et a condamné le gouvernement rwandais à l'indemniser. En septembre 2018, après 8 années de détention, elle fût libérée par grâce présidentielle.

Que se passe-t-il ?

Depuis sa libération, Victoire INGABIRE vit un véritable calvaire.. Elle n'a pas le droit de quitter le territoire national et ses proches collaborateurs sont portés disparus ou tout simplement assassinés. Le 13 juin dernier, des agents du Bureau Rwandais des Investigations, l'unité de la police rwandaise chargée des enquêtes criminelles, se sont présentés à sa résidence sans prévenir. Son domicile a été perquisitionné et tous ses moyens de communication ont été saisis.

Pourquoi tout cet acharnement ?

Victoire INGABIRE est l'une des rares personnalités politiques rentrée au Pays qui a osé proposer une alternative démocratique au Front Patriotique Rwandais (FPR), le parti au pouvoir depuis 26 ans.. Sa popularité grandissante et son combat indéfectible pour un Etat de droit sont perçus comme une menace par le parti au pouvoir.

Pourquoi sommes-nous indignés ?

Nous sommes indignés par l'indifférence des alliés et des donateurs du Rwanda face à la situation de Victoire INGABIRE, ainsi qu'à celle de tous les opposants politiques qui ne semblent avoir aucun droit dans un pays censé avoir apporté la paix et la sécurité à tous ses citoyens.

Victoire INGABIRE, Bernard NTAGANDA, Déo MUSHAYIDI ou encore Diane RWIGARA représentent en effet la diversité des leaders politiques dont le Rwanda a besoin pour définitivement apaiser les cœurs et les esprits.

Nous demandons donc à tous les amis du Rwanda, de se joindre à nous, afin d'apporter leur soutien à ces hommes et femmes politiques d'exception, avant qu'il ne soit trop tard.

Qui sommes-nous ?

Nous sommes un groupe de rwandais et rwandaises vivant en exil aux quatre coins du monde, qui avons en commun le souci de voir notre pays d'origine, le Rwanda, devenir un pays de liberté, de respect des droits humains et surtout de sécurité pour tous.

Nous avons la chance de vivre dans des pays où ces mots ont du sens et nous appelons toute personne qui aime la liberté, la démocratie et le respect de la vie humaine à participer à cette campagne.

Vous voulez en savoir plus ?

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Envoyé par : Vincent Ndacyayisenga <rugura@yahoo.com>

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Thursday, 25 June 2020

Fw: *DHR* Iyo tuvuze ngo Black Lives Matter na Rwandan Lives Matter iba irimo // Amagambo najyane n’ibikorwa

TWAMAGANIRE KURE ivanguramoko, Ubwibone, Ubwirasi, Kwishyira hejuru, n'ibidni bitesha abandi agaciro.
Nishimiye iki kiganiro Impirimbanyi y'Uburenganzira bw'Ikiremwamuntu Claude Gatebuke yakoranye na Lydie Ujeneza; kirimo amasomo atanga ikizere cy'ejo hazaza. Bati Kizito Mihigo na Karasira nibabere urugero rwiza urubyiruko!
Urubyiruko n'abakuru hari byinshi twagombye gukura muri iki kiganiro byatuma urugamba rwa Demokarasi abakunda u Rwanda n'Abanyarwanda rwihuta kandi rukagira ireme kurusha.

Nidutege amatwi iki kiganiro twitonze kandi dufate igihe cyo kugitekerezaho!

25.06.2020
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Envoyé par : NIKOZITAMBIRWA <murayi_habimana@yahoo.fr>


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“Uwigize agatebo ayora ivi”. Ubutegetsi bukugira agatebo ukariyora uko bukeye n’uko bwije.

"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile."

KOMEZA USOME AMAKURU N'IBITEKEREZO BYA VUBA BYAGUCITSE:

RECOMMENCE

RECOMMENCE

1.Kumenya Amakuru n’amateka atabogamye ndetse n’Ibishobora Kukugiraho Ingaruka ni Uburenganzira Bwawe.

2.Kwisanzura mu Gutanga Ibitekerezo, Kurwanya Ubusumbane, Akarengane n’Ibindi Byose Bikubangamiye ni Uburenganzira Bwawe.