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Monday, 10 February 2014

[RwandaLibre] Re: *DHR* Rwanda – Simbikangwa : Un procès boomerang ?

 

Si le procès de Simbikangwa est concerné par RTLM. Il devrait aussi être concerné par RFI et Radio FPR Muhabura ainsi que  les journalistes occidentaux  qui faisaient des reportages sur les massacres attribués aux Interahamwe alors que ces massacres avaient été commis par le FPR. Le FPR  contrôlait tout  le pays  directement après la prise de Kigali . Comment est-ce qu' un journaliste pouvait savoir si tel ou tel  cadavre que le FPR leur montrait était d'une personne tuée par les Interahamwe. Pour le chiffre  de 800.000 de personnes tuées après gonflé pour arriver a 1 million, on a  proclamé au monde entier que ce chiffre est une estimation  par les ONG et les Nations Unies. Mais il n' y avait pas de Nations Unies ni d'ONG   dans tout le pays pour faire une estimation crédible. Ce chiffre a été estimé par le FPR qui contrôlait tous les morts y compris ceux des personnes tuées par lui-meme. Kagame qui a pris 20 ans pour rassembler les restes des Hutu et Tutsi tués pour faire de musés attribues uniquement aux Tutsi massacrés  ne peut  même démontrer que  ces restes qu'il détient correspondent a 800.000 personnes.



From: Samuel Desire <sam4des@yahoo.com>
To: DHR <Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr>; Rwandalibre Group <rwandalibre@yahoogroups.com>; - Africaforum <Africaforum@yahoogroupes.fr>
Sent: Monday, 10 February 2014, 18:50
Subject: Fw: *DHR* Rwanda – Simbikangwa : Un procès boomerang ?

 
La France est bel bien connue comme un pays corrompu. Il faut regarder les statistiques de l'Union Européenne et de Transparence International. Il faut regarder Jeune Afrique avec Kagame . Il faut se rappeler RFI quand ils encourageaient le FPR d'abattre tout ce qui bouge a Kigali pendant la nettoyage de Kigali  d'Avril- Juin 1994.
Alain Gauthier et Dafroza Gauthier  et les autres qui militent dans le collectif des parties civiles sont aussi corrompus. Au cours du dernier débat sur F24,  Dafroza a bien montré quelle melange la justice, les activités des ONG et la politique en prenant des positions politiques en faveur du régime de Kagamé . Elle a aussi dit que leur budget  annuel est de 7.000 euros . On ne comprend pas comment ce montant peut couvrir le travail qu'ils font. Ce montant peut juste couvrir un seul voyage de Paris  a Kigali pour deux semaines et pour deux personnes. So, d'ou viennent l'argent pour  faire la chasse des génocidaires?  Les juges devraient se pencher sur cette question. Ces personnes et ses ONG devraient présenter les relevés bancaires de leur comptes.
Par ailleurs, dans le monde entier,  les ONG sont souvent définies comme apolitiques. Mais pour le cas du Rwanda et la France, les ONG  en France et Rwanda sont impliquées dans la politique  rwandaise tout en faisant le métier d'avocat et d'enquêteurs des crimes alors qu'elles n'ont pas la capacité de le faire et qu'il y a  des services habilités pour ce travail.

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From: "agnesmurebwayire@yahoo.fr" <agnesmurebwayire@yahoo.fr>
To: Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr
Sent: Monday, 10 February 2014, 14:38
Subject: *DHR* Rwanda – Simbikangwa : Un procès boomerang ?

 
 
Boniface Musavuli – agoravox.fr, le 10 février 2014
 
Les associations militant pour les victimes du génocide rwandais ont accueilli avec satisfaction l'ouverture, à Paris, du procès de Pascal Simbikangwa, un ancien capitaine de l'armée rwandaise accusé de complicité de génocide. Une première en France. Mais après quelques jours seulement, on perçoit un certain malaise, et non seulement en raison de l'état physique de l'accusé (un handicapé en fauteuil roulant depuis 1986). L'homme se révèle d'une étonnante combattivité qui pourrait, au fil du temps, transformer le procès en plaidoyer contre le régime actuel de Kigali. 
Ainsi, profitant de la faiblesse des charges retenues contre lui, il pourrait rouvrir le débat sur les crimes du régime de Paul Kagamé qui, eux, restent indéfiniment impunis. Dans l'opinion, il n'est pas exclu que le procès se retourne contre ceux qui l'auront initié.
Il reconnaît le génocide des Tutsis mais…
En effet, d'emblée, Simbikangwa reconnaît le génocide des Tutsis qu'il qualifie de « réel et incontestable ». La partie civile est rassurée mais se retrouve privée de la possibilité de crier au « négationnisme ». C'est une mise en cause qui fait souvent caisse de résonnance et qui aurait pu donner de la consistance à un procès reposant essentiellement sur des témoignages difficiles à recouper. A six mille kilomètres des scènes de crime et vingt ans après les faits...
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Dans la foulée, l'accusé fait remarquer que c'est le Front Patriotique Rwandais (actuel parti au pouvoir) qui s'était livré le premier aux massacres contre les populations hutues, dès 1990, des massacres qui se sont poursuivis au Rwanda après la prise de Kigali et au Congo où étaient réfugiées des populations hutues.
Il n'aura pas la peine de prouver ses affirmations tellement les ONG et les enquêteurs de l'ONU ont produit des rapports détaillés sur les crimes perpétrés par les autorités actuelles de Kigali, au Rwanda même[1] et au Congo[2] sans compter les multiples rapports sur les massacres et les viols dans l'Est du Congo par les autorités de Kigali sous couvert de rebellions comme le M23.
La réaction de la partie civile, alignée au pouvoir de Kigali, c'est du classique. Elle dénonce la « théorie du double génocide » qu'elle associe au « négationnisme ». Difficile de convaincre des cerveaux normalement constitués que la dénonciation d'un crime équivaut à la négation d'un autre.
Génocide des Tutsis ou génocide rwandais ?
En tout cas, l'accusé ne s'embarrasse pas et affirme qu'il y a eu deux génocides et que « le génocide des Tutsis ne peut pas effacer le génocide des Hutus beaucoup plus étendu ». Il relève, au passage, l'efficacité des campagnes de désinformation menées par le Front Patriotique Rwandais qui ont abouti à la consécration, dans la conscience collective, d'un seul martyre : le martyre des Tutsis, loin d'une réalité sur terrains beaucoup plus complexe.
C'est que toutes les composantes de la société rwandaise furent massivement affectées par des massacres qu'il est plus honnête de qualifier de « génocide rwandais » et non seulement de « génocide des Tutsis ». Histoire de ne pas hiérarchiser la souffrance des victimes sur des bases ethniques et contribuer à perpétuer dangereusement les frustrations dans une société qui peine toujours à se réconcilier avec elle-même.
Des Français ordinaires comme jurés
La configuration du procès aux assises avec un jury composé de « Français ordinaires » pourrait contribuer à explorer de façon dépassionnée les aspects d'une affaire dans laquelle la personnalité, modeste, de l'accusée comptera pour beaucoup. Et ce, en contraste avec les impératifs du rapprochement diplomatique et un certain parti pris défavorable des « médias du système » qui, depuis le génocide, fonctionnent en harmonie avec le régime de Paul Kagamé.
Sur cet aspect, Xavier Philippe[3], professeur de droit international pénal, semble anticiper la difficulté qu'il y aura à faire aboutir un procès en assises avec un jury composé de gens ordinaires. Il rappelle l'expérience des juridictions pénales internationales dont aucune n'a eu recours au système des jurés, les décisions étant rendues par des juges professionnels.
Mais on est encore loin de la décision judiciaire. Pour l'instant, il s'agit de gérer médiatiquement un procès dans lequel l'accusation semble confrontée à quelques difficultés, et non les moindres. Il faudra fournir des preuves irréfutables attestant de la « participation de l'accusé » et démontrant qu'« il savait et voulait détruire un groupe ethnique », en l'occurrence, « les Tutsis », pour parler « droit » tel qu'il ressort des dispositions du Statut de Rome[4].
Maman tutsie, Madame tutsie : un profil qui désarçonne
Une tâche que le profil de l'accusé n'est pas de nature à faciliter. En effet, Simbikangwa est né d'une mère tutsie et était marié à une femme tutsie[5], mariage dont naquit une fille. Difficile, dans un cas comme celui-ci, de recourir à la théorie, qui a fait mouche dans les médias, selon laquelle il y aurait une analogie entre le génocide des Tutsis et le génocide des Juifs. Un Nazi qui serait né d'une mère juive et marié à une Juive… Non, on ne tentera pas un coup aussi énorme. Que resterait-il alors pour produire un impact médiatique autour de ce procès ? Pas grand-chose.
En définitive, ce procès pourrait tout à fait se transformer en une tribune contre le régime autocratique de Kigali et produire, au fil des jours, un effet boomerang contre ceux qui se sont employés à traîner en justice un paraplégique cloué dans un fauteuil roulant depuis 1986, soit huit ans avant le début du génocide. Sauf, bien entendu, preuves accablantes.
Affaire à suivre…




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[RwandaLibre] Fw: *DHR* Rwanda – Simbikangwa : Un procès boomerang ?

 



La France est bel et bien connue comme un pays corrompu. Il faut regarder les statistiques de l'Union Européenne et de Transparence International. Il faut regarder Jeune Afrique avec Kagame . Il faut se rappeler RFI quand ils encourageaient le FPR d'abattre tout ce qui bouge a Kigali pendant la nettoyage de Kigali  d'Avril- Juin 1994.
Alain Gauthier et Dafroza Gauthier  et les autres qui militent dans le collectif des parties civiles sont aussi corrompus. Au cours du dernier débat sur F24,  Dafroza a bien montré quelle melange la justice, les activités des ONG et la politique en prenant des positions politiques en faveur du régime de Kagamé . Elle a aussi dit que leur budget  annuel est de 7.000 euros . On ne comprend pas comment ce montant peut couvrir le travail qu'ils font. Ce montant peut juste couvrir un seul voyage de Paris  a Kigali pour deux semaines et pour deux personnes. So, d'ou viennent l'argent pour  faire la chasse des génocidaires?  Les juges devraient se pencher sur cette question. Ces personnes et ses ONG devraient présenter les relevés bancaires de leur comptes.
Par ailleurs, dans le monde entier,  les ONG sont souvent définies comme apolitiques. Mais pour le cas du Rwanda et la France, les ONG  en France et Rwanda sont impliquées dans la politique  rwandaise tout en faisant le métier d'avocat et d'enquêteurs des crimes alors qu'elles n'ont pas la capacité de le faire et qu'il y a  des services habilités pour ce travail.


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Sent: Monday, 10 February 2014, 14:38
Subject: *DHR* Rwanda – Simbikangwa : Un procès boomerang ?

 
 
Boniface Musavuli – agoravox.fr, le 10 février 2014
Les associations militant pour les victimes du génocide rwandais ont accueilli avec satisfaction l'ouverture, à Paris, du procès de Pascal Simbikangwa, un ancien capitaine de l'armée rwandaise accusé de complicité de génocide. Une première en France. Mais après quelques jours seulement, on perçoit un certain malaise, et non seulement en raison de l'état physique de l'accusé (un handicapé en fauteuil roulant depuis 1986). L'homme se révèle d'une étonnante combattivité qui pourrait, au fil du temps, transformer le procès en plaidoyer contre le régime actuel de Kigali. 
Ainsi, profitant de la faiblesse des charges retenues contre lui, il pourrait rouvrir le débat sur les crimes du régime de Paul Kagamé qui, eux, restent indéfiniment impunis. Dans l'opinion, il n'est pas exclu que le procès se retourne contre ceux qui l'auront initié.
Il reconnaît le génocide des Tutsis mais…
En effet, d'emblée, Simbikangwa reconnaît le génocide des Tutsis qu'il qualifie de « réel et incontestable ». La partie civile est rassurée mais se retrouve privée de la possibilité de crier au « négationnisme ». C'est une mise en cause qui fait souvent caisse de résonnance et qui aurait pu donner de la consistance à un procès reposant essentiellement sur des témoignages difficiles à recouper. A six mille kilomètres des scènes de crime et vingt ans après les faits...
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Dans la foulée, l'accusé fait remarquer que c'est le Front Patriotique Rwandais (actuel parti au pouvoir) qui s'était livré le premier aux massacres contre les populations hutues, dès 1990, des massacres qui se sont poursuivis au Rwanda après la prise de Kigali et au Congo où étaient réfugiées des populations hutues.
Il n'aura pas la peine de prouver ses affirmations tellement les ONG et les enquêteurs de l'ONU ont produit des rapports détaillés sur les crimes perpétrés par les autorités actuelles de Kigali, au Rwanda même[1] et au Congo[2] sans compter les multiples rapports sur les massacres et les viols dans l'Est du Congo par les autorités de Kigali sous couvert de rebellions comme le M23.
La réaction de la partie civile, alignée au pouvoir de Kigali, c'est du classique. Elle dénonce la « théorie du double génocide » qu'elle associe au « négationnisme ». Difficile de convaincre des cerveaux normalement constitués que la dénonciation d'un crime équivaut à la négation d'un autre.
Génocide des Tutsis ou génocide rwandais ?
En tout cas, l'accusé ne s'embarrasse pas et affirme qu'il y a eu deux génocides et que « le génocide des Tutsis ne peut pas effacer le génocide des Hutus beaucoup plus étendu ». Il relève, au passage, l'efficacité des campagnes de désinformation menées par le Front Patriotique Rwandais qui ont abouti à la consécration, dans la conscience collective, d'un seul martyre : le martyre des Tutsis, loin d'une réalité sur terrains beaucoup plus complexe.
C'est que toutes les composantes de la société rwandaise furent massivement affectées par des massacres qu'il est plus honnête de qualifier de « génocide rwandais » et non seulement de « génocide des Tutsis ». Histoire de ne pas hiérarchiser la souffrance des victimes sur des bases ethniques et contribuer à perpétuer dangereusement les frustrations dans une société qui peine toujours à se réconcilier avec elle-même.
Des Français ordinaires comme jurés
La configuration du procès aux assises avec un jury composé de « Français ordinaires » pourrait contribuer à explorer de façon dépassionnée les aspects d'une affaire dans laquelle la personnalité, modeste, de l'accusée comptera pour beaucoup. Et ce, en contraste avec les impératifs du rapprochement diplomatique et un certain parti pris défavorable des « médias du système » qui, depuis le génocide, fonctionnent en harmonie avec le régime de Paul Kagamé.
Sur cet aspect, Xavier Philippe[3], professeur de droit international pénal, semble anticiper la difficulté qu'il y aura à faire aboutir un procès en assises avec un jury composé de gens ordinaires. Il rappelle l'expérience des juridictions pénales internationales dont aucune n'a eu recours au système des jurés, les décisions étant rendues par des juges professionnels.
Mais on est encore loin de la décision judiciaire. Pour l'instant, il s'agit de gérer médiatiquement un procès dans lequel l'accusation semble confrontée à quelques difficultés, et non les moindres. Il faudra fournir des preuves irréfutables attestant de la « participation de l'accusé » et démontrant qu'« il savait et voulait détruire un groupe ethnique », en l'occurrence, « les Tutsis », pour parler « droit » tel qu'il ressort des dispositions du Statut de Rome[4].
Maman tutsie, Madame tutsie : un profil qui désarçonne
Une tâche que le profil de l'accusé n'est pas de nature à faciliter. En effet, Simbikangwa est né d'une mère tutsie et était marié à une femme tutsie[5], mariage dont naquit une fille. Difficile, dans un cas comme celui-ci, de recourir à la théorie, qui a fait mouche dans les médias, selon laquelle il y aurait une analogie entre le génocide des Tutsis et le génocide des Juifs. Un Nazi qui serait né d'une mère juive et marié à une Juive… Non, on ne tentera pas un coup aussi énorme. Que resterait-il alors pour produire un impact médiatique autour de ce procès ? Pas grand-chose.
En définitive, ce procès pourrait tout à fait se transformer en une tribune contre le régime autocratique de Kigali et produire, au fil des jours, un effet boomerang contre ceux qui se sont employés à traîner en justice un paraplégique cloué dans un fauteuil roulant depuis 1986, soit huit ans avant le début du génocide. Sauf, bien entendu, preuves accablantes.
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[RwandaLibre] Fw: *DHR* Rien n'est réglé au Burundi

 


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To: Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr
Sent: Monday, 10 February 2014, 14:57
Subject: *DHR* Rien n'est réglé au Burundi

 
7sur7.be
Le pouvoir burundais a été contraint de reculer dans le conflit l'opposant au principal parti tutsi, à l'origine d'une crise menaçant de briser le fragile équilibre politico-ethnique du pays, mais rien n'est encore réglé, selon les observateurs.
Le ministre de l'Intérieur, qui avait tenté fin janvier d'imposer un nouveau dirigeant à la tête de l'Union pour le progrès national (Uprona), allié du parti au pouvoir au sein du gouvernement, a dû faire marche arrière vendredi après que le candidat pressenti, Bonaventure Niyoyankana, proche du pouvoir, eut finalement décliné l'offre.

La manoeuvre des autorités, perçue comme une tentative de noyauter un parti devenu critique, a ouvert une grave crise politique dans ce petit pays d'Afrique centrale, qui a subi entre 1993 et 2006 une longue guerre civile.


La décision du ministre de l'Intérieur, Edouard Nduwimana, a d'abord entraîné le limogeage du premier vice-président du pays, Bernard Busokoza, tutsi issu de l'Uprona, coupable d'avoir désavoué le ministre, puis le départ des trois ministres Uprona du gouvernement, menaçant le précaire équilibre à la tête du Burundi où la question ethnique reste sensible.

Vendredi, M. Niyoyankana a finalement décidé de renoncer à la présidence de l'Uprona, contraignant les autorités à une série de marches arrières.

"Nous prenons acte de la décision de Bonaventure Niyoyankana de renoncer au poste de président de l'Uprona et nous demandons aux organes habilités de ce parti (...) de se réunir rapidement afin de doter l'Uprona d'un nouveau leadership", a déclaré M. Nduwimana.


Pour les observateurs, si accalmie il y a, la crise est néanmoins loin d'être terminée, l'Uprona, seul parti avec le CNDD-FDD à n'avoir pas boycotté les élections générales de 2010, entendant désormais profiter de cette victoire et négocier chèrement son retour.

"L'Uprona est prête à revenir au gouvernement, mais (...) pas à n'importe quelles conditions", a expliqué un des dirigeants du parti, Evariste Ngayimpenda, tenant d'une ligne radicale demandant le départ du gouvernement de l'Uprona.

Il a notamment exigé "des négociations sur les grandes préoccupations de l'heure avec le pouvoir Nkurunziza, sous les auspices de la communauté internationale". "L'Uprona peut revenir au gouvernement car c'est un droit constitutionnel, mais il n'y a rien à négocier entre nous", lui a répondu samedi Onésime Nduwimana, porte-parole du CNDD-FDD.

Alors qu'approchent les élections générales de 2015, le parti tutsi s'était récemment montré très virulent sur des sujets comme le troisième mandat auquel aspire le président Nkurunziza, le projet de modification de la Constitution - qui met notamment fin à la minorité de blocage d'un tiers au Parlement - ou les questions de la répartition des terres.

L'Uprona sort renforcée de cet épisode face au CNDD-FDD, jusqu'ici bénéficiaire du rapport de forces, selon les observateurs.

"Aujourd'hui, le président Nkurunziza et son parti sont dans l'impasse, car ils ont sous-estimé les frustrations et la détermination du parti Uprona", analyse un diplomate en poste à Bujumbura. Le CNDD-FDD et l'Uprona semblent bien condamnés par la Constitution au dialogue, à moins d'entraîner le pays dans une crise extrêmement grave.



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Les Etats-Unis souhaitent la création d’un tribunal spécialisé pour la RDC | Radio Okapi

Par ailleurs, Stephen Rapp estime que si ce tribunal est créé, le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi ne devraient pas en faire partie.



Les Etats-Unis souhaitent la création d'un tribunal spécialisé pour la RDC

Stephen Rapp, l'ambassadeur des Etats-Unis en charge de la politique contre les crimes de guerre et crimes contre l'humanité et ancien procureur du tribunal spécial pour la Sierra Leone.Stephen Rapp, l'ambassadeur des Etats-Unis en charge de la politique contre les crimes de guerre et crimes contre l'humanité et ancien procureur du tribunal spécial pour la Sierra Leone.
L'ambassadeur des Etats-Unis en charge de la politique américaine contre les crimes de guerre et crimes contre l'humanité plaide pour la mise en place d'un tribunal mixte et spécialisé pour la RDC pour juger les auteurs des crimes graves commis particulièrement dans l'Est de la RDC. Il l'a déclaré vendredi 7 février à Goma. Le diplomate  américain était en tournée de travail dans la région des Grands Lacs.

Il explique comment il a eu à travailler pour une cour similaire en Afrique:

« J'étais autrefois le Procureur du tribunal spécial pour la Sierra Leone. C'était une cour mixte. Je suis américain et mon adjoint était de la Sierra Leone. Il y avait des juges internationaux et nationaux. Nous avons obtenu un acte d'accusation contre le président du pays voisin, Charles Taylor. Il était en fuite et  établi en exil au Nigeria. La Nigeria a eu l'obligation d'envoyer Taylor à la cour de Sierra Leone. Nous étions dans une cour spécialisée et mixte avec des juges internationaux. Nous avons obtenu l'arrestation et le transfert de Charles Taylor ».

Le diplomate américain indique qu'après la guerre contre le M23 et  les autres groupes armés qui ont commis des crimes dans l'Est de la RDC, la création d'une cour de justice est nécessaire pour assurer une justice indépendante et pour appuyer les efforts d'extradition des criminels réfugiés dans les pays voisins.

Il estime qu'il faut chercher  les moyens  pour mettre sur pied un système judiciaire efficace qui permette d'obtenir l'extradition et le jugement des présumés criminels.

Par ailleurs, Stephen Rapp estime que si ce tribunal est créé, le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi ne devraient pas en faire partie.

L'Est de la RDC est déchiré par des conflits armés depuis de nombreuses années. Des milices et rébellions insécurisent les populations civiles. L'armée congolaise, appuyée par les forces de la mission de l'Onu en RDC, a réussi à défaire les rebelles du M23 au Nord-Kivu en novembre dernier. Leurs actions communes s'orientent depuis vers d'autres groupes armés nationaux et étrangers.

L'idée de la mise en place d'un tribunal spécialisé pour juger les criminels de guerre en RDC a été défendue en août dernier par cinquante-deux personnalités féminines qui ont signé une déclaration sur les viols comme arme de guerre et l'instauration d'un Tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo.

Parmi les signataires de cette déclaration, il y avait notamment les ex-ministres françaises Rama Yade et Roselyne Bachelot ainsi qu'Ingrid Betancourt, femme politique franco-colombienne, détenue en otage pendant plusieurs années par les rebelles des FARC.

Lire aussi sur radiookapi.net:



[RwandaLibre] Congo: Amahanga yiteguye gushyiraho ingereko zihariye z’ibyumba by’inkiko zigomba kuburanisha abayobozi b’imitwe yitwaje intwaro muri Congo ku byaha byibasiye inyoko-muntu byakozwe muri Congo

 

"...iyaba koko Amerika yashakaga guhana abicanyi yagombye gushyigikira ishyirwaho ry'urukiko rwihariye mpuzamahanga rwa Congo kandi urwo rukiko rukagirwa n'abacamanza badafite aho babogamiye maze rukaburanisha rapport mapping kimwe n'izindi raporo nyinshi impuguke za ONU zakoze ku byaha byakozwe muri Congo kugeza aho umutwe wa M23 uvukiye", Veritas Info.
http://www.veritasinfo.fr/m/article-122454548.html

Njye siko mbibona.

Urugero rwa TPIR ( urukiko mpanabyaha rwashyiriweho u Rda) rurahagaje kugira ngo buri muntu yumve ko gushyiraho urukiko mpanabyaha rwihariye igihugu iki n'iki bidahagije kugira ngo urwo rukiko rukore mu bwisanzure.

Urundi rugera ni uko Urukiko rufite imigereko yihariye rwa Sierra Leon rutabujije Charles Taylor kujyanwa i La Haye.

Kuki rero Veritas info yumva ko bene urwo rukiko rufite imigereko yihariye rushyiriweho DRC rwakingira ikibaba Kagame n'abambari be?

Impamvu nyamukuru y'izi nkiko z'imigereka yihariye ni uko zihendutse cyane ugereranije na TPIR. 

Ikindi kandi abacamanza ba bene izi nkiko z'ifute imigereko yihariye ni abenegehugu b'icyo gihugu cg abantu bo mu karere icyo gihugu kirimo, bazi neza uko ibintu byagenze.

Twagombye rero kwirinda kucyatsa no gushyushya imitwe y'abantu k'ubwende kandi tukajya tukavuga buri gihe ibyo dushobora gusubiramo twemye.

==

Igihugu cya USA gifite umugambi wo gushyiraho inkiko zo gukingira ikibaba paul Kagame kubyaha yakoze muri Congo 

http://www.veritasinfo.fr/m/article-122454548.html

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“Uwigize agatebo ayora ivi”. Ubutegetsi bukugira agatebo ukariyora uko bukeye n’uko bwije.

"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile."

KOMEZA USOME AMAKURU N'IBITEKEREZO BYA VUBA BYAGUCITSE:

RECOMMENCE

RECOMMENCE

1.Kumenya Amakuru n’amateka atabogamye ndetse n’Ibishobora Kukugiraho Ingaruka ni Uburenganzira Bwawe.

2.Kwisanzura mu Gutanga Ibitekerezo, Kurwanya Ubusumbane, Akarengane n’Ibindi Byose Bikubangamiye ni Uburenganzira Bwawe.