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Friday, 4 April 2014

[RwandaLibre] Actualités en Bref : Environnement et Développement en Afrique

 

Sommet UE-Afrique: soutien réaffirmé à la Centrafrique
Des dirigeants européens et africains, emmenés par la France, ont réaffirmé mercredi leur engagement à enrayer la spirale de la violence en Centrafrique, où l'UE va déployer d'ici la fin mai quelque 800 soldats.
Une réunion de haut-niveau ouvrant le 4e sommet UE-Afrique à Bruxelles, "a mis en avant l'engagement conjoint de l'UE et de l'Afrique de répondre" à cette crise, "et contribuer à une stabilisation durable du pays", selon les conclusions adoptées par les dirigeants de plus de 20 pays européens et africains.

Afrique:Comment l'économie de développement a laissé tomber les pauvres :: AFRICA

Il y a plus d'une décennie, le livre de William Easterly, « la recherche insaisissable de la croissance » (The Elusive Quest for Growth), créait un certain émoi au sein des économistes. Ancien économiste à la Banque mondiale, Easterly a soutenu que pratiquement aucune des solutions à la mode au problème de sous-développement, généralement financées par l'aide (investissement dans les infrastructures, l'éducation, les politiques industrielles), n'a produit les résultats escomptés. En effet, le développement est le résultat des institutions encadrant le marché et le processus politique.
 

Développement durable : le Congo adhère au processus de « forêt modèle »
Le lancement officiel de ce processus en République du Congo interviendra le 4 avril prochain à Mvouti, dans le département du Kouilou
La réserve de Dimonika est le premier espace forestier retenu pour expérimenter ce processus, qui est un partenariat volontaire entre les acteurs du développement local visant à mettre en œuvre la gestion durable, le développement intégré ainsi que les bonnes pratiques sur un territoire multidimensionnel.
« La création d'une forêt modèle dans cette localité devrait permettre d'établir un dialogue entre les autorités locales, l'Administration forestière et les autres services publics concernés, en vue du développement des activités, tout en préservant la biodiversité de ce paysage forestier », a indiqué le directeur de cabinet du ministre de l'Économie forestière et du Développement durable, Michel Elenga, lors d'une réunion sensibilisation sur ce processus, le 1er avril à Brazzaville.
 
Réchauffement climatique : nouveau rapport alarmant du GIEC

Selon ce texte du GIEC, résultat d'un immense travail de lecture et de compilation de douze mille publications scientifiques, le changement climatique a eu ces dernières décennies des impacts « sur tous les continents et dans les océans », essentiellement sur les systèmes naturels.
 
Dans de nombreuses régions, le changement dans les régimes de précipitations et la fonte des neiges et des glaciers ont modifié les systèmes hydrauliques, « affectant les ressources en eau en quantité et en qualité ».
 
Le changement climatique a également eu un impact plus « négatif » que positif sur la production alimentaire (blé et maïs). L'aire de répartition, le nombre d'individus ou les pratiques migratoires de nombreuses espèces marines et terrestres se sont modifiés.
Autant de constats qui poussent le GIEC à assombrir encore un peu plus ses perspectives sur les effets du rechauffement climatique au XXIe siècle. « La probabilité d'impacts graves, étendus et irréversibles s'accroît avec l'intensification du réchauffement climatique », avertit le GIEC.
 
 
Changement climatique : nouveau rapport du GIEC
 
Le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) met en évidence une série de conséquences sur l'être humain et son environnement. En effet, insécurité alimentaire, pénurie d'eau, déplacements massifs de populations, risques de conflits, des problèmes que les dirigeants du monde devront régler en commun.
Les experts du GIEC ont assuré que « la probabilité d'impacts graves, étendus et irréversibles s'accroît avec l'intensification du réchauffement ». Cela se traduit par des températures de plus en plus fortes, une diminution importante des ressources en eau, en matières premières et en poissons.

Vers une pénurie alimentaire mondiale

« Tous les aspects de la sécurité alimentaire sont potentiellement affectés », affirme le texte, comme l'accès aux ressources et la stabilité des prix, dans un contexte où la demande mondiale va augmenter, avec la hausse démographique. Les productions de blé, maïs et riz devraient être affectées avec une hausse locale du thermomètre de 2 °C par rapport aux niveaux de la fin du 20ème siècle.
La carte des zones de pêche se modifiera, avec des espèces marines plus nombreuses dans les latitudes moyennes et hautes, et moindre dans les zoner tropiques avec « de forts taux d'extinction au niveau local ». Pour le GIEC, la situation sera d'autant plus grave pour les pays d'Afrique et d'Amérique du Sud, ainsi que les territoires insulaires.

L'UNFCCC ouvre les candidatures pour les initiatives en matière d'adaptation aux changements climatiques - Le Secrétariat des Nations unies sur le changement climatique basé à Bonn, en Allemagne, a ouvert les candidatures pour le dépôt de projets destinés à lutter contre le changement climatique dans le cadre d'efforts plus larges déployés pour mobiliser les actions et les ambitions, alors que les gouvernements nationaux planchent sur un nouvel accord universel sur le climat prévu en 2015.
 
 
Lutte contre la dégradation des sols : un expert plaide l'implication des acteurs clés
http://www.aps.sn/image/clock.gif2014-04-01 16:35:51 GMT
Dakar, 1er avr (APS) - L'implication des acteurs clés et la capacitation des agents forestiers sont nécessaires pour capitaliser et systématiser les acquis des expériences développées dans la lutte contre la dégradation des sols, selon le colonel El Hadj Macodou Diane, coordonnateur du projet de contrôle et de valorisation des terres dégradées.
Des expériences ont été développées avec la mise en œuvre de plusieurs projets de lutte contre la dégradation des sols, a rappelé El Hadj Macodou Diagne qui présentait, mardi, une communication sur le projet de renforcement des capacités pour le contrôle de la dégradation des terres et la promotion de leur valorisation dans les zones de sols dégradés (CODEVAL).

Mais ''il y a des limites qui ont été notées dans ces interventions comme la faible coordination des expériences dans le cadre de l'appui technique, la difficulté de pérennisation des acquis et la non duplication des acquis à l'échelle'', a dit le forestier.

FAO: réduire le gaspillage alimentaire pour lutter contre la famine

La FAO, l'organisation de l'Onu pour l'alimentation et l'agriculture, a appelé mercredi à réduire le gaspillage alimentaire, qui coûte 750 milliards de dollars par an, pour lutter contre la famine, lors d'une conférence à Bucarest.
"Réduire le gaspillage et les pertes de nourriture notamment dans les pays les moins développés est l'une des priorités de la FAO", a indiqué l'organisation dans un document diffusé lors de l'ouverture de sa réunion régionale.
 
Les Tanzaniens manquent d'accès à l'eau potable malgré de gros investissements
 
L'accès à l'eau potable en Tanzanie a stagné ou même reculé au cours des 20 dernières années, malgré des investissements considérables, selon une nouvelle enquête publiée mardi.
Les conclusions de l'enquête Twaweza, une initiative centrée sur les habitants âgés de 10 ans et portant sur les changements à grande échelle en Afrique de l'Est, montrent que 89% des Tanzaniens collectent l'eau nécessaire à leurs besoins quotidiens dans des sources publiques, ce qui peut prendre une heure ou plus, soit deux fois plus que l'objectif officiel de 30 minutes.
 
Face à l'avancée chinoise, l'Europe propose à l'Afrique une «alliance» axée sur le développement et la sécurité
 
Agence Ecofin) - L'Union européenne (UE) a proposé à l'Afrique une alliance axée essentiellement sur le développement el la sécurité en vue de tenter de reconquérir le terrain perdu sur ce continent face à la concurrence chinoise. Cette nouvelle offre a été faite à l'occasion du  4eme sommet UE-Afrique  qui s'est ouvert mercredi 2 avril à Bruxelles, en présence de quelque 80 dirigeants africains et européens.
A l'ouverture de ce sommet placé sous le thème «Investir dans les personnes, pour la prospérité et pour la paix», le président de la commission de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a donné le ton en formant le vœu d'«un partenariat d'égal à égal» entre l'Europe et l'Afrique. «Nos continents changent rapidement, et il est donc essentiel que nous nous réunissions régulièrement. Pour voir où nous en sommes, où nous allons... Et aussi pour prendre du recul: peut-être même pour s'affranchir de la vision passée que nous avions de l'autre», a déclaré M. Van Rompuy, appelant les deux continents à «relever ensemble les défis économiques et sécuritaires auxquels ils sont confrontés».
 
 
GIEC 2014 : 2ème rapport publié le 28 mars
Auparavant, le 27 septembre 2013, le premier volet du 5 ème rapport du GIEC (Groupe Intergouvernemental d'Experts sur le Climat) a été rendu public lors d'une conférence à Stockholm. Après des incertitudes sur le changement climatique, la modélisation est renforcée pour mieux comprendre le processus complexe de la " machine climatique ". Quelles étaient les conclusions de ce rapport? Eléments de réponse en cliquant ici.

Le cinquième rapport d'évaluation (AR5) fournira une mise à jour des connaissances sur les aspects scientifiques, techniques et socio-économiques du changement climatique. Il est composé de trois rapports des groupes de travail et un rapport de synthèse (SYR).

Les rapports de synthèse des trois groupe de travail (GT) sont achevés entre le mois de septembre 2013 et octobre 2014, selon le calendrier suivant:
 


L'Union africaine (UA) a célébré lundi à Maseru, au Lesotho, la Journée africaine de l'Environnement Wangari Maathai, a annoncé la Commission de l'UA. 'Lutter contre la désertification en Afrique: renforcer la productivité agricole et la sécurité alimentaire' était cette année le thème de la journée dont l'objectif est de sensibiliser tous les acteurs aux niveaux communautaire, national, régional et continental sur la désertification et l'exploitation durable des terres. 'A moins de faire passer des messages pratiques pour s'assurer que nos terres productives soient préservées et les terres dégradées restaurées, rien n'empêchera l'agriculture en Afrique d'empiéter sur les forêts existantes pour faire face à une demande croissante de terres et d'autres ressources essentielles pour la subsistance', a averti Mme Tumusiime Rhoda, commissaire de l'UA pour l'Economie rurale et l'Agriculture.

Améliorer la gestion de l'eau avec son téléphone
 
Mieux gérer les ressources en eau de la planète via le téléphone portable des populations locales : c'est le principe du projet I-momo, développé par la Haute école Arc ingénierie, en collaboration avec la Haute école d'art de Zurich et d'autres partenaires.

Les dirigeants du monde doivent réagir face au portrait poignant d'un avenir sous extrême climatique dressé par le GIEC
Yokohama, 31Mars 2014: Les Gouvernements ont été mis en garde par les plus grands scientifiques de la planète qui travaillent dans le domaine du climat,  que la société n'est pas du tout prête à faire face à l'augmentation des risques causés par les impacts du changement climatique que le monde n'est plus en mesure d'éviter.
 La deuxième partie du rapport du Groupe d'Experts  Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), publié aujourd'hui à Yokohama, Japon a prévenu que le changement climatique est déjà  en train d'affecter négativement tous les continents et les océans. Puisqu'il s'aggrave, il va rendre les populations plus pauvres, plus affamés et plus malades dans la mesure où, ils  vont faire face à des inondations, des vagues de chaleurs extrêmes et des sècheresses.

Romano Prodi insiste : sauver le lac Tchad est un impératif mondial !

Une conférence des donateurs se tient vendredi et samedi à Bologne et à Rimini pour sauver les trente millions de riverains
Le représentant du secrétaire général de l'ONU pour le Sahel, l'Italien Romano Prodi, n'en dort littéralement plus : il faut absolument sauver le lac Tchad ! Pour l'ancien Premier ministre italien et ancien président de la Commission européenne, sauver cette étendue d'eau douce aux portes du Sahel n'est pas seulement un impératif écologique : c'est un vrai service que l'humanité tout entière se rendrait à elle-même, car si les effets des bouleversements climatiques font presque l'unanimité, les mesures pour les contrer sont parfois discutées. Or la planète vit de ses équilibres diversifiés, qui ne tiennent aucun compte des races, religions ou technicités ! Si la planète respire grâce à l'oxygène du bassin du Congo, qui peut dire dans quelle partie du globe l'évaporation du lac Tchad cause des ravages à la faune et à la flore !


Les Etats membres des Nations unies se rencontrent sur la protection de la bio-diversité marine - Les États membres des Nations Unies ont entamé une série de rencontres au quartier général de l'organisation à New York, pour des discussions sur le besoin d'un instrument international qui réglementera la conservation et l'utilisation durable de la bio-diversité marine au-delà des juridictions nationales des pays. 
La PANA rapporte que les rencontres qui se tiennent du 1er au 4 avril, sont constituées d'un groupe de travail des représentants des États membres, des organisations intergouvernementales, de la communauté scientifique et des associations de la société civile.

Au cours des rencontres, les participants auront des discussions sur les voies de protéger les ressources marines d'un certain nombre de pressions qui mettent cumulativement les océans en puéril.

FAO: réduire le gaspillage alimentaire pour lutter contre la famine
La FAO, l'organisation de l'Onu pour l'alimentation et l'agriculture, a appelé mercredi à réduire le gaspillage alimentaire, qui coûte 750 milliards de dollars par an, pour lutter contre la famine, lors d'une conférence à Bucarest.
"Réduire le gaspillage et les pertes de nourriture notamment dans les pays les moins développés est l'une des priorités de la FAO", a indiqué l'organisation dans un document diffusé lors de l'ouverture de sa réunion régionale.
 
Les Tanzaniens manquent d'accès à l'eau potable malgré de gros investissements
 
L'accès à l'eau potable en Tanzanie a stagné ou même reculé au cours des 20 dernières années, malgré des investissements considérables, selon une nouvelle enquête publiée mardi.
Les conclusions de l'enquête Twaweza, une initiative centrée sur les habitants âgés de 10 ans et portant sur les changements à grande échelle en Afrique de l'Est, montrent que 89% des Tanzaniens collectent l'eau nécessaire à leurs besoins quotidiens dans des sources publiques, ce qui peut prendre une heure ou plus, soit deux fois plus que l'objectif officiel de 30 minutes.

Vues d'Afrique : découvrez la programmation de la 30e édition du festival

Vues d'Afrique dévoilait aujourd'hui la programmation de la 30e édition du festival. En plus de célébrer cet anniversaire, témoin de la longévité et de la crédibilité du festival, la 30e édition sera aussi l'occasion de rappeler les 30 ans du jumelage de Vues d'Afrique avec le Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (FESPACO). Le Festival de cinéma international Vues d'Afrique est le plus important hors-Afrique. Il est parrainé cette année par l'humoriste Dorothy Rhau et l'animateur Philippe Fehmiu.

http://voir.ca/nouvelles/actualite-cinematographique/2014/04/02/vues-dafrique-decouvrez-la-programmation-de-la-30e-edition-du-festival/

Afrique du Sud : des préservatifs parfumés et colorés pour les jeunes !
Le ministère de la Santé en Afrique du Sud veut désormais que les préservatifs gratuits distribués soient parfumés et colorés pour la jeunesse. L'objectif, lutter contre la baisse de la prévention dans le pays, le plus touché par le sida. Les anciens préservatifs plus sobres n'attireraient pas les jeunes.
 

Les artistes africains chantent pour soutenir l'agriculture

L'Union africaine a décrété 2014 l'année de l'agriculture. L'organisation non gouvernementale ONE a lancé à cette occasion une vaste campagne musicale pour sensibiliser les décideurs et les citoyens au potentiel de ce secteur.
Encore une fois, les artistes africains sont sur le pont. Après avoir chanté contre la guerre, la famine, le fondamentalisme, les voilà mobilisés pour promouvoir cette fois l'agriculture. Ils s'appellent Tiken Jah Fakoly, Femi Kuti, Rachid, Wax Dey, Fally Ipupa, etc. 19 des plus grandes stars de la musique urbaine africaine ont décidé de conjuguer leurs voix pour participer à la transformation de l'image de l'agriculture sur le continent.
 

CEA: ce que préconise le rapport économique de l'Afrique 2014

Les pays africains doivent adopter des politiques industrielles crédibles et promouvoir des organisations efficaces chargées de la politique industrielle afin de renforcer la transformation structurelle du continent, lit-on dans le nouveau  nouveau rapport produit conjointement par la Commission économique pour l'Afrique et la Commission de l'Union africaine.
La transformation du paysage industriel de l'Afrique a échoué en partie parce que les pays utilisaient des schémas industriels marqués par le manque de dynamisme et l'absence de coordination au niveau élevé, de même que l'inadéquation des consultations avec les parties prenantes, d'après le « Rapport économique sur l'Afrique» de cette année.

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[RwandaLibre] Agenda - UNESCO : Journée internationale sur le génocide des Tutsi Publié le : 30-04-2014

 

Agenda - UNESCO : Journée internationale sur le génocide des Tutsi
Publié le : 30-04-2014

Agenda - UNESCO : Journée internationale sur le génocide des Tutsi - www.collectifvan.org - 20e anniversaire de la commémoration du génocide des Tutsi lundi 7 avril 2014 à 18 h 30. Inauguration à 18 heures des expositions "Voices of Rwanda", exposition de témoignages vidéo de rescapés du génocide, de Taylor Krauss, et "Des hommes debout", peintures de Bruce Clarke. Inscription en ligne obligatoire ICI.


Publié le 2 avril 2014

UNESCO

Journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda

20e anniversaire de la commémoration

Lundi 7 avril 2014 à 18 h 30

Interviendront, entre autres, Alain Ngirinshuti, rescapé, juriste et Vice-Président de l'association Ibuka France ainsi que Jean-Pierre Chrétien, historien. Et Samuel Kamanzi, Ben Kayiranga, Nirere Shanel, artistes interprètes, et Amaury Coeytaux, violoniste, pour la partie musicale.

Inauguration à 18 heures des expositions Voices of Rwanda, exposition de témoignages vidéo de rescapés du génocide, de Taylor Krauss, et Des hommes debout, peintures de Bruce Clarke | Salle des pas perdus.

Maison de l'UNESCO - Salle I
125, avenue de Suffren
Paris 7e

  http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=79478


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[RwandaLibre] Fw: *DHR* Le blog de B. Lugan

 



----- Forwarded Message -----
From: pierre foucher <akagera@hotmail.fr>
To: FOUCHER Pierre <democracy_human_rights@yahoogroupes.fr>
Sent: Friday, 4 April 2014, 7:22
Subject: *DHR* Le blog de B. Lugan

 

Le blog officiel de Bernard Lugan


Posted: 03 Apr 2014 02:11 AM PDT
Editions du Rocher, 286 pages,
cahier de cartes en couleur, 22 euros.
Assassinat du président Habyarimana, jeu trouble de Washington, enquête du juge Trévidic : clés de compréhension et d'explication.

Cette analyse peut être reproduite à la condition expresse d'en citer la source.

Le 6 avril 1994, l'avion transportant deux présidents africains en exercice, MM. Juvénal Habyarimana du Rwanda et Cyprien Ntaryamira du Burundi était abattu par un missile[1]. Aucune enquête internationale ne fut ouverte afin d'identifier les auteurs de cet attentat qui fut le déclencheur du génocide du Rwanda[2].

Les Etats-Unis à la manoeuvre

Mis en place au mois de mai 1995 après sa création au mois de novembre 1994 par le Conseil de sécurité de l'ONU avec compétence pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 1994, le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda) fut installé à Arusha, en Tanzanie.
Dès le début, les Etats-Unis d'Amérique firent pression afin que l'attentat du 6 avril 1994, pourtant totalement inclus dans les limites chronologiques imparties au TPIR, soit écarté de son champ d'investigation. Avec une grande constance, tous les Procureurs qui se succédèrent à la tête de ce tribunal respectèrent cette étrange exclusion. Le TPIR spécialement créé pour juger les responsables du génocide, refusa donc de rechercher les auteurs de l'acte terroriste qui en fut la cause (!!!).

L'insolite attitude des Etats-Unis pose d'autant plus problème qu'en 1995, il ne faisait alors de doute pour personne que les auteurs de l'attentat du 6 avril 1994 étaient ces « Hutu extrémistes » tant de fois dénoncés par les ONG américaines. Pourquoi les Etats-Unis étaient-ils donc opposés à ce que la responsabilité de ces derniers dans l'attentat qui déclencha le génocide du Rwanda soit officiellement mise en évidence par une enquête du TPIR? La réponse à cette question est peut-être que les services de Washington savaient déjà que l'attentat n'avait pas été commis par les « Hutu extrémistes »… En interdisant au TPIR de mener l'enquête sur l'assassinat du président Habyarimana, les Etats-Unis protégèrent donc de fait ceux qui, en détruisant en vol son avion, permirent au FPR (Front patriotique rwandais), mouvement essentiellement tutsi totalisant de 10% à 15% de la population, de s'emparer militairement d'un pouvoir que l'ethno-mathématique électorale lui interdisait de conquérir par les urnes. Un retour en arrière est ici nécessaire.

Washington qui avait décidé de créer un fort pôle d'influence en Afrique centre-orientale, fit de l'Ouganda le pivot de sa stratégie dans cette partie du continent. A partir de ce pays, les Etats-Unis armèrent et conseillèrent le FPR qui, depuis octobre 1990, menait la guerre contre le Rwanda. Ils lui fournirent une aide diplomatique et, par le biais d'ONG liées à leurs services, ils montèrent des campagnes internationales de diabolisation du régime Habyarimana tout en présentant au contraire les hommes du général Kagamé comme des combattants de la démocratie.

Tant que François Mitterrand fut au pouvoir en France, ce plan de conquête du Rwanda fut mis en échec. Il réussit  en 1994 quand, à la faveur de la seconde cohabitation, une droite en partie atlantiste occupa l'Hôtel de Matignon.
Le 7 avril, une fois le président Habyarimana assassiné, le FPR reprit unilatéralement les hostilités violant ainsi les accords de paix d'Arusha. Le président Mitterrand fut alors partisan d'une intervention militaire française destinée à ramener le FPR sur ses lignes de départ et cela afin de sauver le processus de paix d'Arusha[3]. Comme le gouvernement de Monsieur Edouard Balladur y était opposé, le général Kagamé eut le champ libre pour conquérir le pays et au mois de juillet 1994 il fut le maître à Kigali.

A partir du Rwanda, les Etats-Unis préparèrent ensuite la seconde phase de leur plan qui était le renversement du maréchal Mobutu du Zaïre. En 1997, paralysée par les fausses accusations de complicité avec les « génocidaires » montées de toutes pièces par les services américains et qui avaient été relayées par la presse hexagonale, la France n'osa pas intervenir pour soutenir son allié zaïrois attaqué par une coalition ougando-rwandaise. Le Zaïre redevenu RDC (République démocratique du Congo) fut démembré et l'exploitation-pillage des richesses du Kivu par les sociétés-écran rwandaises débuta. La connaissance de cet arrière-plan est indispensable à la compréhension du dossier rwandais[4].

Les preuves contre le FPR s'accumulent

Revenons à l'attentat du 6 avril 1994. En 1998, saisi des plaintes déposées par les familles de l'équipage français de l'avion et par la veuve du président Habyarimana, le juge anti-terroriste Bruguière mena son enquête. Au mois de novembre 2006, il rendit  une ordonnance de soit-communiqué et mit en examen neuf personnalités très proches du général Kagamé, accusées d'avoir organisé ou perpétré l'attentat du 6 avril 1994. Ne pouvant poursuivre le chef de l'Etat rwandais car il était protégé par son immunité, le juge français demanda au TPIR de l'inculper. En vain.

La contre-attaque du général Kagamé se fit à travers ses puissants réseaux d'influence français et par le biais d'une presse qui ne cessa jamais de lui servir de porte-voix, notamment Libérationet Le Figaro quand Patrick de Saint-Exupéry collaborait à ce dernier titre. Appuyé sur les uns et sur les autres, il tenta une manœuvre dilatoire destinée à discréditer le travail du juge Bruguière en prétendant que ce dernier aurait été influencé par des témoins dont les propos lui auraient été mal traduits ou qu'il aurait mal interprétés.
Cette argumentation qui fut reprise sans vérification par les médias ne correspond pas à la vérité car les témoins entendus par le juge Bruguière furent également auditionnés par le TPIR devant lequel la traduction simultanée (kinyarwanda-français-anglais) était faite par des traducteurs assermentés. Or, les procès-verbaux des audiences montrent que ces témoins firent aux juges internationaux les mêmes déclarations qu'au juge français. Avec une différence toutefois : ils déposèrent sous serment et en pleine connaissance des graves sanctions –dont l'incarcération à l'audience-,  qu'entraînait le parjure devant ce tribunal international.

Le juge Trévidic ayant succédé au juge Bruguière en 2007, de nouveaux éléments accablants pour les responsables de l'actuel régime de Kigali s'ajoutèrent peu à peu au dossier. Entre autres :

- Le jeudi 21 juin 2012, à Johannesburg, le général Faustin Kayumba Nyamwasa, ancien chef d'état-major de l'APR (Armée patriotique rwandaise), qui était en 1994 responsable du renseignement militaire du général Kagamé, affirma sous serment devant un tribunal, que ce dernier « a ordonné le meurtre du président Habyarimana»[5], confirmant ainsi les termes de l'ordonnance du juge Bruguière.

- Le 9 juillet 2013, la correspondante de RFI en Afrique du Sud, Madame Sonia Rolley, publia deux entretiens exclusifs, l'un avec le général Faustin Kayumba Nyamwaza, l'autre avec le colonel Patrick Karegeya, ancien chef des renseignements du général Kagamé, dans lesquels les deux hommes accusaient de la façon la plus claire ce dernier d'être l'ordonnateur de l'attentat du 6 avril 1994 qui coûta la vie au président Habyarimana.
Patrick Karegeya qui avait affirmé au micro de RFI qu'il était en mesure de prouver d'où les missiles avaient été tirés, fut étranglé dans sa chambre d'hôtel de Johannesburg le 1er janvier 2014.
Le général Kayumba et le colonel Karegeya demandaient depuis des mois à être entendus par le juge Trévidic. Ce dernier ne pourra donc plus interroger le second…Quant au premier, le juge doit se hâter de le rencontrer car il a échappé de justesse à une seconde tentative de meurtre le 4 mars 2014…

- En juillet 2013 puis en janvier 2014, Jean-Marie Micombero, ancien secrétaire général au ministère rwandais de la Défense et qui, le 6 avril 1994, était affecté à une section chargée du renseignement dépendant directement de Paul Kagamé, témoigna devant le juge Trévidic. Réfugié en Belgique depuis 2010 où il est placé sous protection policière, il a donné les noms des deux hommes qui, le 6 avril 1994, tirèrent deux missiles sur l'avion présidentiel. Il a également livré nombre de détails sur les préparatifs et sur le déroulement de l'attentat[6]. Ces déclarations recoupaient en les confirmant celles recueilles en leur temps par le juge Bruguière auprès d'autres témoins.

Pour le régime de Kigali, ces avancées du dossier sont terriblement destructrices et c'est pourquoi ses affidés ont reçu l'ordre d'allumer des contre-feux. La presse française est donc actuellement et une nouvelle fois à la manœuvre, n'hésitant pas à travestir les faits tout en continuant à réciter une histoire aujourd'hui obsolète.
La thèse fondant la « légitimité » du régime du général Kagamé, à savoir celle du génocide « programmé »  et « planifié » par les « extrémistes » hutu, a en effet volé en éclats devant le TPIR. Dans tous ses jugements concernant les « principaux responsables du génocide », tant en première instance qu'en appel, ce tribunal international a en effet clairement établi qu'il n'y avait pas eu « entente » pour le commettre[7].
Conclusion : si ce génocide n'était pas « programmé », c'est donc qu'il fut « spontané ». Et s'il fut « spontané », c'est qu'un évènement d'une exceptionnelle gravité poussa certains à le commettre. Nous en revenons ainsi à l'assassinat du président Habyarimana.

Que contient le dossier du juge Trévidic ?

La question de savoir qui ordonna l'attentat du 6 avril 1994 est donc primordiale. Voilà pourquoi, depuis des années, les services rwandais tentent d'enfumer la justice française, précisément parce qu'elle est la seule à enquêter sur cette affaire depuis qu'en janvier 1997, Madame Louise Arbour ordonna à Michael Hourigan de cesser ses investigations.
Quelques mois auparavant, cet avocat australien devenu fonctionnaire de l'ONU avait été personnellement chargé par Madame Arbour, Procureur du TPIR de septembre 1996 à septembre 1999, d'identifier les commanditaires et les auteurs de l'attentat du 6 avril 1994. Madame  Arbour voulait alors étayer l'acte d'accusation jusque là rachitique qu'elle était occupée à dresser contre les anciens dirigeants du régime Habyarimana afin de montrer que cet attentat avait été commis par des « extrémistes hutu » et qu'en le commettant, ces derniers avaient donné le signal du génocide qu'ils avaient programmé.
Or, sur place, à Kigali, menant son enquête, Michael Hourigan découvrit tout au contraire que les auteurs de l'attentat n'étaient pas des « Hutu extrémistes », mais des Tutsi du FPR… et il obtint même les noms de ceux qui auraient abattu l'avion du président Habyarimana sur ordre du général Kagamé. Il rédigea ensuite un rapport qu'il remit personnellement à Madame Arbour. A partir du moment où il lui fit ces révélations, cette dernière changea totalement d'attitude à son égard, devenant cassante, le sommant de mettre un terme à ses recherches et exigeant la confidentialité absolue sur ses découvertes. Le contrat de Michael Hourigan avec l'ONU ne fut pas renouvelé.

Bien que le TPIR ait refusé de le lui communiquer au  prétexte qu'il n'existait pas (!!!), le juge Bruguière obtint malgré tout une copie du « Rapport Hourigan ». Devant le juge, Michael Hourigan authentifia son texte et il en confirma la teneur.
Le capitaine sénégalais Amadou Deme, adjoint de Michael Hourigan et ancien numéro 2 du renseignement de l'ONU au Rwanda a confirmé à la fois les résultats de l'enquête à laquelle il avait personnellement participé et l'insolite changement d'attitude de madame Arbour à partir du moment où le FPR fut suspecté d'avoir assassiné le président Habyarimana.

Tous ces éléments ainsi que de multiples autres témoignages figurent dans le dossier d'instruction et ils pèsent naturellement plus lourd que les tentatives d'enfumage médiatique périodiquement faites par les services de Kigali à travers les journaux français. C'est pourquoi, au mois de novembre 2013, le juge Trévidic refusa le non lieu demandé par les avocats des personnalités rwandaises mises en examen par le juge Bruguière en 2006. Cette décision était parfaitement justifiée car :

1) Comment le juge Trévidic aurait-il pu faire autrement que de refuser le non lieu avec un dossier donnant, entre autres, le lieu du tir des missiles, les noms des deux tireurs et des membres de leur escorte, la marque et la couleur des véhicules utilisés pour transporter les missiles depuis l'Ouganda jusqu'au casernement de l'APR situé au centre de Kigali et de là jusqu'au lieu de tir à travers les lignes de l'armée rwandaise ainsi que le déroulé de l'action ?

2) Comment le magistrat instructeur aurait-il pu rendre un non lieu quand son dossier contient la preuve que l'avion présidentiel rwandais a été engagé par deux missiles dont la traçabilité a été établie ? Grâce à la coopération judiciaire de la Russie il sait en effet que ces deux missiles dont les numéros de série étaient respectivement 04-87-04814 et 04-87-04835 faisaient  partie d'un lot de 40 missiles SA 16 IGLA livrés à l'armée ougandaise quelques années auparavant. Or, Paul Kagamé et ses principaux adjoints furent officiers supérieurs dans l'armée ougandaise avant la guerre civile rwandaise et, de 1990 à 1994, l'Ouganda fut la base arrière, mais aussi l'arsenal du FPR.

3) Comment un non lieu aurait-il pu être envisagé quand, devant le TPIR, il fut amplement démontré que l'armée rwandaise ne disposait pas de tels missiles et que l'arme du crime était en revanche entre les mains du FPR ?

4) Comment le juge Trévidic aurait-il pu satisfaire à la demande exorbitante de non lieu alors qu'il sait que cette même armée rwandaise, paralysée par l'embargo sur les armes et la mise sous séquestre par l'ONU de son armement lourd et de ses hélicoptères, n'était pas en état de combattre et que ce fut le FPR qui reprit unilatéralement les hostilités car il savait qu'il allait gagner la guerre ?

5) Comment un tel non lieu aurait-il pu être justifié alors que, comme cela fut  largement démontré devant le TPIR, les forces du FPR qui n'attendaient qu'un signal pour lancer leur offensive préparée de longue date, reçurent l'ordre de marche depuis leurs bases de la frontière ougandaise dans la nuit du 6 au 7 avril, juste après l'annonce de la mort du président Habyarimana ?

Le général Kagamé va-t-il néanmoins réussir à faire enterrer le dossier ?

En dépit de toutes les pressions qu'il subit, il faudra bien que, tôt ou tard, le juge Trévidic face la balance entre les éléments que contient le dossier de l'assassinat du président Habyarimana.
Or, si le magistrat instructeur a bien entre les mains suffisamment d'éléments pour renvoyer les mis en examen devant la Cour d'Assises, tout va in fine dépendre du Parquet chargé de porter l'accusation à l'audience.

Nous voilà donc revenus aux réseaux d'influence que Kigali entretient en France et dont la mission est de tenter d'influencer le juge Trévidic pour que soit étouffé le dossier. En effet, et comme l'a dit Madame Carla Del Ponte qui succéda à Louise Arbour au poste de Procureur du TPIR : « S'il était avéré que c'est le FPR qui a abattu l'avion du président Habyarimana, c'est toute l'histoire du génocide du Rwanda qu'il faudrait re-écrire ».
Et de cela, les alliés, les soutiens et les obligés du général Kagamé ne veulent évidemment pas entendre parler.

Les éléments contenus dans cette analyse seront naturellement occultés par la presse française à l'occasion du vingtième anniversaire du début du génocide du Rwanda. Les journalistes paresseux continueront à réciter une histoire obsolète ; quant aux journalistes militants ils recopieront ou liront les fiches qui leur ont été remises par les agents de Kigali.

Bernard Lugan
03/04/2014



[1] Un premier missile rata sa cible.
[2] La « communauté internationale » se montra plus empressée quand il s'agit d'identifier les assassins de M. Rafik Hariri (2005), ancien Premier ministre libanais, et de Mme Bénazir Bhutto (2007), Premier ministre du Pakistan.
[3] Si une telle opération avait été décidée, il n'y aurait pas eu de génocide.
[4] Aujourd'hui,  à Washington, le général Kagamé voit son étoile pâlir en raison des accusations portées contre son régime par les défenseurs des droits de l'Homme.
[5] Après avoir rompu avec Paul Kagamé, le général Nyamwaza se réfugia en Afrique du Sud où au mois de juin 2010, il survécut par miracle à une tentative d'assassinat.  C'est à l'occasion du procès des six Rwandais qui tentèrent de le réduire au silence qu'il  fit cette déclaration.
[6] Voir à ce sujet l'interview donnée à Pierre Péan intitulée « J'ai assisté à la préparation de l'attentat qui a déclenché le génocide » (Mariannenuméro du 28 mars au 3 avril 2014).
[7] A l'exception du jugement de Jean Kambanda, ancien Premier ministre condamné en 1998, après qu'il eut plaidé coupable contre la promesse d'une peine réduite, procédure qui de factolui avait fait accepter l'acte d'accusation du procureur. Depuis, il est fermement revenu sur cette reconnaissance.

 










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