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Saturday, 16 May 2015

[amakurunamateka.com] Comble du cynisme à la burundaise : quand l’on cherche à transformer un putsch en comédie

 






 


Comble du cynisme à la burundaise : quand l'on cherche à transformer un putsch en comédie

Save
Les USA n'ont pas condamné le putsch contre les institutions au Burundi.  Encore moins la Belgique, la France, les Pays Bas ou la Suisse. Le contraire aurait surpris. Ils sont cohérents dans leur détermination à écarter violemment Nkurunziza du pouvoir, et ainsi casser le pouvoir de la majorité hutue. Ce n'est pas Nkurunziza ou Ndadaye qui sont des problèmes.  Mais cette marée humaine qui se rue vers les travaux communautaires,  se détourne des aides qui n'ont jamais favorisé le développement du Burundi. Ce qui a fait dire à un diplomate africain à Bujumbura que malgré les efforts de Nkurunziza dans la lutte contre le terrorisme international,  il est traité comme Bashar El Assad de Syrie!  "Si les USA ont déclaré reconnaître Nkurunziza comme chef d'Etat du Burundi après l'échec du putsch,  ce n'est pas un soutien mais une conséquence logique du retournement de la situation! Et il faut noter que les menaces sont demeurées les mêmes: respect de l'accord d'Arusha selon l'interprétation que les Occidentaux en font sur la question du mandat exceptionnel de 2005 à  2010. Nkurunziza doit se préparer à une lutte sans merci des puissances occidentales. S'il fléchit,  il est perdu." 
Au lendemain de l'échec du putsch, ce qui interpelle le plus, c'est le cynisme de ceux qui, hier, descendaient dans les rues, monopolisent la parole sur les plateaux de télévisions internationales et deversaient des cris de joie sur les réseaux sociaux pour saluer le putsch et demander à la communauté internationale de qualifier le putsch de libération du peuple! L'échec a provoqué la consternation. Du jamais vu en Afrique? Pas vraiment car beaucoup d'exemples de coup d' Etat militaires sont rapportés dans les histoires de cette marche pénible et souvent sanglante des peuples africains vers la prise en mains de leurs destins.
Tout a commencé après l'annonce de la reddition des putschistes. Les activistes de la société civile se sont exprimés sur les médias internationaux pour minimiser l'impact du putsch. Et pourtant, leurs déclarations sont bien conservées et sont sans équivoque! Et les voilà qui tentent de sortir du bourbier en enfonçant le clou contre ceux qui étaient hier les libérateurs. Mais ça ne marche pas. Car des preuves de complicité entre les putschistes,  les activistes et certains responsables des médias privés sont accablantes. Le coup d'Etat militaire était fomenté derrière l'insurrection. C'est un fait têtu.
Arrêtons-nous sur les arguties de Gratien Rukindikiza pour tourner le putsch en comédie. D'abord, Rukindikiza a publié sur son blog un texte saluant le putsch. Il se vantait de ce coup d'Etat et saluait le courage et la personnalité des généraux de l'ancienne rébellion CNDD-FDD et des EX-FAB. Il rappelait que le général Niyombare était un homme exceptionnel, qui avait accepté de perdre le poste stratégique de chef des renseignements burundais pour s'opposer à Nkurunziza. Donc un opposant farouche pour ne pas dire un ennemi juré de Nkurunziza. Paradoxalement,  Rukindikiza affirme que le coup d'Etat est une création de Nkurunziza! Un peu d'honnêteté monsieur Rukindikiza. 
Pour s'efforcer de convaincre,  Rukindikiza affirme que le général Prime Niyongabo ( chef d'état major) et le ministre de la défense étaient dans le coup. C'est fort possible pour Gaciyubwenge car il est présenté comme très ami avec le général Cyrille Ndayirukiye. Mais c'est de l'injure à la personnalité de Prime Niyongabo de chercher à le mettre dans le panier des putschistes. Tout ça pour l'accuser de trahison envers les putschistes? Une chose est certaine: le putsch a été préparé par les inconditionnels de Pierre Buyoya et ceux-ci ont intéressé les mécontents du CNDD-FDD dont Niyombare fait partie. Cela explique d'ailleurs pourquoi les camps militaires utilisés sont ceux-là mêmes qui étaient utilisés pour consommer des putschs dans le passé. Ce fut le cas du putsch contre Jean Baptiste Bagaza et contre Melchior Ndadaye à titre d'illustration. Même mode operandi,  sauf que la donne de la restructuration des forces de défense et de sécurité a joué les troubles fête. Cyrille Ndayirukiye l'a reconnu:" Nous nous sommes heurtés à une très forte détermination des forces loyalistes à défendre Nkurunziza. L'armée est inféodée." Tout était dit. Sans compter avec l'imagination abondante des monstres qui préparent l'enfer aux Burundais! 
Rukindikiza affirme que Prime Niyongabo devait sensibiliser les commandants des régions militaires. Cela n'a jamais été le cas dans l'histoire des coups d'Etat militaires au Burundi. Le bataillon para et le onzième bataillon blindé exécutaient les ordres et une fois le coup d'Etat consommé,  des émissaires étaient envoyés aux commandants des régions militaires pour les rallier au fait accompli. Car le coup d'Etat se prépare et s'exécute en secret. 
Rukindikiza déclare que la ministre rwandaise des affaires étrangères a exigé la présence de Nkurunziza au sommet de Dar es salaam. En quelle qualité? C'est un mensonge éhonté. S'il avait au moins parlé du ministre tanzanien,  puisque c'est la Tanzanie qui assure la présidence de l'EAC! Il y a une volonté terrible de nuire chez Rukindikiza. Il faut être un monstre comme lui pour tenter de qualifier de comédie un acte aussi grave que la tentative de renversement des institutions d'un Etat. Mais c'est au niveau des faits qu'il faut démentir et confondre les mensonges de Gratien Rukindikiza. 
Il affirme que les putschistes n'avaient pas de moyens pour prendre la radio télévision nationale. C'est faux. Après la proclamation de la destitution de Nkurunziza sur les ondes d'une radio privée,  les putschistes ont vite autorisé la reprise des émissions de la RPA avec même la diffusion vers l'intérieur du pays. Car ils savaient que la RTNB était bien gardée et que les combats pouvaient durer. Ils comptaient sur un ralliement des commandants des régions militaires. Une fois que l'explosion de joie qui gagnait la capitale allait se répandre dans tout le pays grâce aux commentaires des journalistes,  les partisans de Nkurunziza devaient se décourager et ne pas tenter de résister. Pendant ce temps un groupe de militaires putschistes s'approchait de la RTNB pour dire aux militaires qui y étaient positionnés de laisser faire. Ils se son heurtés aux tirs nourris. C'est pourquoi les putschistes ont mené une première attaque d'envergure contre la RTNB. Ce fut un échec. Ils se sont repliés. Et sont revenus avec des moyens plus destructeurs. Ceux qui habitent la capitale ont été témoins des combats forts et d'une détermination des deux côtés. On n'oublie pas de signaler les cris de joie des partisans des putschistes quand la RTNB a cessé d'émettre. Les médias internationaux ont alors rapporté que la RTNB venait de tomber. Ce fut une joie de courte durée car quelques heures plus tard, la RTNB a repris ses émissions avec une déclaration du chef d'état major de l'armée. Rukindikiza en veut à mort au chef d'état major pour son opposition très active au putsch. Mais c'est du côté des militaires loyalistes que nous attendons les récits de cette mise en échec du putsch. 
Rukindikiza écrit que le coup d'Etat a été récupéré par Nkurunziza. Encore un mensonge de très mauvaise foi. Quand il y a un coup d'Etat,  le pays chute dangereusement dans la catégorie des pays très fragiles. Nkurunziza s'efforce toujours de prouver au monde que le pays est en paix, que les personnes circulent librement sur tout le territoire et que le processus électoral doit se poursuivre. Les manifestations violentes qui etaient en cours dans certains quartiers de Bujumbura visaient à donner une image d'un pays à feu et à sang. Le putsch a consommé l'imposture. Ce n'est pas à l'avantage de Nkurunziza. Un président renversé lors d'un sommet à l'étranger,  c'est une humiliation indescriptible. Son sort est celui d'un chef déchu, aux abois.
Rukindikiza fait semblant d'oublier que le coup d'Etat a fait beaucoup de morts. Les généraux ex-FAB qui ont participé au putsch sont des militaires très proches de Buyoya. Et Rukindikiza est un ancien militaire des FAB. Il est présenté par une certaine opinion comme un traître qui a vendu Ndadaye dont il était officier d'ordonnance. Pendant les manifestations,  on le voyait intervenir sur les plateaux de télévisions internationales pour combattre Nkurunziza. Il organise la collecte des fonds pour financer l'insurrection au Burundi. Il est présenté comme un être très cynique. Donc toujours égal à lui même! 
Un proche de Nkurunziza qui a souhaité l'anonymat est d'avis que ceux qui minimisent le putsch jouent de la diversion. "Ils veulent empêcher la répression d'un crime combien meurtrier et dangereux pour toute une nation. Ils veulent semer la confusion et ainsi, trouver une voie pour les Occidentaux pour s'en prendre à Nkurunziza comme ce fut le cas des assaillants de Cibitoke avec les allégations d'exécutions sommaires. Vous vous souvenez que le Burundi a été attaqué par un groupe armé mais ce qui a retenu l'attention des Occidentaux,  ce sont les rapports de Human Rights Watch et les accusations des activistes! Nkurunziza ne va plus se laisser faire. Il appelle le peuple à se défendre contre le complot. Le putsch a échoué. C'était sans pitié et jamais un jeu d'enfants. Nous savons que d'autres plans visant à sacrifier des Tutsis dans certaines parties du pays seraient en préparation pour réaliser les accusations de génocide. Ce n'est pas non plus exclu que des mercenaires soient recrutés pour éliminer physiquement le président Nkurunziza. C'est ce qui serait sous - entendu dans l'avertissement du président Obama. " Pour dire en peu de mots que la lutte continue. Implacable. 

Comments


menaces sur l'Amisom

Le sous secrétaire d'Etat américain aux affaires africaines a déclaré que les USA ne peuvent plus fournir une assistance au Burundi pour les opérations de maintien de la paix. Ils veulent donc que le Burundi rapatrie ses troupes. Amisom est une force de l'union africaine. Est-ce que les pays africains sont du même avis? Sinon, il faut envisager le retrait. Défendre d'abord le Burundi et pour les autres nations on verra plus tard? Non, il faut un lobbying pour le soutien des africains. Sinon, le plan serait de priver le Burundi des revenus, de l'asphyxier comme pour le Zimbabwe. 
http://burundi-24.com/analyse/comble-du-cynisme-%C3%A0-la-burundaise-quand-l%E2%80%99-cherche-%C3%A0-transformer-un-putsch-en-com%C3%A9dieCopyright © 2015 Burundi-24.com

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[amakurunamateka.com] Re: *DHR* Burundi: ngo abatutsi bagira "akarimi gasosa" gakoresha abahutu!!

 

Ibyabaye mu Burundi ni nk'ibyabaye mu Rwanda:

-Mu Rwanda, imyigaragambyo iteguwe n'Abahutu bakoreshejwe na FPR yabaye inshuri nyinshi
-Mu Burundi Nkurunziza akajya muri Tanzania nkuko  Habyarimana yagiyeyo
-Mu Burundi , abateguye coup d'etat bagakorana n'abakora imyigaragambyo kugira ngo bahirike ubutegetsi n'imirwano itangire
-Mu Rwanda FPR ihanura indege nayo yari yiteguye imirwano ikoresheje abahutu ba opposition harimo Twagiramungu na Agathe Uwilingiyimana

Murumva rero ko abashatse guhirika ubutegetsi bwa Nkurunziza bari bafashwaga na Kagame. Umuego wagaragaye, abashakaga guhirika ubutegetsi batsinzwe, Abarundi nibihe amahor, bajye mu matora, abazatsinda  bazategeka ntan komyi, aho guta igihe ku mihanda.





 



Mwaramutse,

Nk'uko byumvikana mu  Imvo n'imvano, abarundi bakomeje kuganira ku bibazo byugarije igihugu cyabo. 

Mu bitabiriye ikiganiro, harimo umurundi witwa Ferederiko Nzeyimana uba muri Amerika, ngo akaba ari umwe mu barokotse ubwicanyi bwo muri 1972. Uyu mugabo  avuga ko ngo inyuma ya Niyombare hari "agatoki" k'abashaka gutesha abahutu ubutegetsi. 

Mu yandi magambo, uyu mugabo aravuga ko ibibera iwabo biterwa n'abatutsi... ngo bagira "akarimi gasosa" bakanamenya gukoresha abahutu... n'ubwo Yusufu Mugenzi amwibutsa ko abigaragambya bakomoka mu bahutu no mu batutsi...



Envoyé par : agnesmurebwayire@yahoo.fr

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[amakurunamateka.com] Burundi President Pierre Nkurunziza thanks army on return - BBC News

 


Burundi President Pierre Nkurunziza thanks army on return

http://www.bbc.com/news/world-africa-32755709


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"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.

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Friday, 15 May 2015

[amakurunamateka.com] Re: [AfricaRealities.com] Nkurunziza seen warning Rwanda over coup, says 'any war will be fought on the other side of the bord.

 

Kagame azica Nkurunziza nkuko yishe Kabila. Ndumva ari aho bigana. Kagame ashaka ko ibihugu byose byo mu karere bimwumvira, ibyo avuze bigakoma mu mashyi. Kagame niwe wenyine ufite ukuri. Imibanire ye mibi na Tanzania ni aho ituruka.

Icyo gusa ngaya Nkurunziza ni uko genocide yakoreye abahutu mu Burundi yakomeje kuyigiza inyuma maze Kagame we akaba ariyo akoresha  genocide yakorewe abatutsi ayibyaza ubutegetsi n'ubukungu kugira ngo arambe ku butegetsi kandi abone imfashanyo. I burundi naho habaye genocide.Ikibabaje ni uko itavugwa.



On Friday, 15 May 2015, 21:10, "Afrika Watch afrikawatch@yahoo.com [AfricaRealities]" <AfricaRealities@yahoogroups.com> wrote:


 




 

Nkurunziza seen warning Rwanda over coup, says 'any war will be fought on the other side of the border'

15 May 2015 21:30M&G Africa, AFP
Tensions remain, with anti-Nkurunziza demonstrators returning to the streets on Friday and police firing shots to disperse them.
People line the streets as they celebrate the return of the Burundian president after a failed coup attempt in the Kamenge quarter of Bujumbura, on May 15, 2015. (Photo/AFP).
People line the streets as they celebrate the return of the Burundian president after a failed coup attempt in the Kamenge quarter of Bujumbura, on May 15, 2015. (Photo/AFP).
IN the wake of a failed coup against him, Burundi President Pierre Nkurunziza Friday warned that he will retaliate against anyone who launches an attack on Burundi.
He also thanked loyalist forces for crushing a coup attempt and also warned demonstrators to end their protests, linking them to the mutineers who launched the putsch.
In an official speech in the national Kirundi language released by his office and published on his  website, in the last paragraph he says that people "will not be allowed to set fire" to the country, and in what the BBC says analysts think is a reference to Rwanda, Nkurunziza says any war will be fought on the other side of the border.
Burundi shares borders with three countries; DR Congo, Rwanda, and Tanzania. The DRC government didn't make any statement on the protests inside Burundi, in which 20 people were killed as they demonstrated against Nkurunziza's push to stand for a third term, that the opposition consider illegal, in June elections.
Tanzania's President Jakaya Kikwete urged Nkurunziza to respect the constitution, and the Arusha agreements that ended the central African nation's long civil war in 2000.
However, the most pointed comments came from Rwanda. The country's Foreign Minister Louise Mushikiwabo warned that anti-Kigali rebels in the DRC were slipping across the border into Burundi.
 "We have information that some FDLR elements have crossed into Burundi from the Congo and might even get involved directly in the continued unrest in the country," Mushikiwabo said, referring to the Hutu-dominated Democratic Forces for the Liberation of Rwanda, known by the French acronym FDLR. 
The FDLR has been active in DRC since fleeing from Rwanda after the 1994 genocide, in which as many as 800,000 ethnic Tutsis and moderate Hutus were slaughtered over 100 days. 
 Rwanda Foreign minister Mushikiwabo: Expressed concerns about FDLR rebels.
Burundi has an ethnic Hutu majority and Tutsi minority, similar to Rwanda.
 Rwanda President Paul Kagame too was seen to be advising Nkurunziza to listen to citizens' concerns first, before clinging on power.
"If your own citizens tell you we don't want you to lead us, how do you say I am staying whether you want me or not," Kagame said May 8, 2015, at the 45th St Gallen Symposium in Switzerland.
Now after two days of heavy battles, with the attempt by high-ranking security and defence figures to seize power ending in failure as its leaders admitted defeat and were arrested or forced to go on the run, those words might return to impact Burundi-Rwanda elections. Nkurunziza and Kagame were for long seen as close allies, and indeed during the coup, several senior Burundi military officers in the Rwanda capital Kigali attending a military symposium. It would be a significant departure if indeed Kigali were involved in any way in the coup.
Nkurunziza speaks "from the heart"
In his speech, Nkurunziza rallied loyalists, thanking "from my heart" the security forces for the "efficiency and speed that they demonstrated to stop the disturbing plan" to overthrow him.
But the United States warned Nkurunziza against his plans to run for a third term in office, saying it would "exacerbate" Burundi's instability.
The dramatic finale to the coup attempt ended 48 hours of uncertainty over who controlled the small, landlocked and impoverished nation, which has been gripped by a political crisis over Nkurunziza's controversial bid for a third consecutive term.
General Godefroid Niyombare, who launched the coup in the central African nation earlier in the week, told AFP by telephone that he wanted to give himself up, while other top generals were arrested.
"We have decided to surrender," Niyombare said, admitting his coup attempt had come to an end. "I hope they won't kill us."
But tensions remain, with anti-Nkurunziza demonstrators returning to the streets on Friday and police firing shots to disperse them.
The president demanded an immediate end to the rallies, warning that they were "related" to those who took part in the coup.
A senior police official said Niyombare was still on the run, but that three other pro-coup generals had been detained. The loyalist police official also insisted those in detention were still alive, and that the state intended to put them on trial.
The coup leaders' spokesman, Zenon Ndabaneze, was speaking to AFP confirming that the putschists had decided to surrender when loyalist troops arrested him, deputy coup leader Cyrille Ndayirukiye and another senior figure among the rebels.
"We decided to give ourselves up. We have laid down our arms. We have called the security ministry to tell them we no longer have any arms," Ndabaneze said, seconds before he was heard being arrested.
"There will be no foul play. We won't kill them, we want to keep them so they can be judged," the police official told AFP after the arrests.
 Homecoming for the president 
Nkurunziza—who was abroad when the coup was declared—meanwhile returned on Friday to the capital Bujumbura.
State radio said his motorcade was cheered by large crowds as it headed for the capital. All independent Burundian broadcasters, however, are off the air.
Nkurunziza was in neighbouring Tanzania for regional talks on the crisis in his country on Wednesday when the coup was launched, in a culmination of weeks of violent street protests over his bid to cling to power.
Opposition and rights groups insist that it is unconstitutional for Nkurunziza, who has been in office since 2005, to run for more than two terms. The president, however, argues his first term did not count as he was elected by parliament, not directly by the people.
Nkurunziza, a former rebel leader from the Hutu majority and a born-again Christian, believes he ascended to the presidency with divine backing.
More than 25 people have been killed and scores wounded since late April, when Burundi's ruling CNDD-FDD party—which has been accused of intimidating the opposition and arming its own militia—nominated Nkurunziza to stand for re-election in June 26 polls.
It remains unclear, however, how many have died since the launch of the coup, and unrest could continue—with civil society activists calling for a resumption of demonstrations.
Washington said it was deeply concerned about reports of "retaliatory violence" after the coup attempt.
International concern 
The coup attempt had raised fears of a return to widespread violence in the country, which is still recovering from a 13-year civil war that ended in 2006 and left hundreds of thousands dead.
On Thursday, loyalist troops fought off two major attacks by rival soldiers in an intense battle for control over the strategically important state broadcaster.
The coup announcement drew international criticism, with the United Nations Security Council, in emergency talks on the crisis, called for an end to the violence and "the holding of credible elections".
More than 100,000 Burundians have fled the violence to neighbouring nations, the United Nations said Friday.
In his message announcing the coup, Niyombare signalled he did not want to take power himself, vowing instead to work for "the resumption of the electoral process in a peaceful and fair environment".
Niyombare is a highly respected figure who was sacked from his intelligence post in February after he opposed Nkurunziza's attempt to prolong his 10-year rule.




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[amakurunamateka.com] Burundi President Pierre Nkurunziza returns to Bujumbura

 

Burundi President Pierre Nkurunziza returns to Bujumbura
 
 

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“Uwigize agatebo ayora ivi”. Ubutegetsi bukugira agatebo ukariyora uko bukeye n’uko bwije.

"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

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KOMEZA USOME AMAKURU N'IBITEKEREZO BYA VUBA BYAGUCITSE:

RECOMMENCE

RECOMMENCE

1.Kumenya Amakuru n’amateka atabogamye ndetse n’Ibishobora Kukugiraho Ingaruka ni Uburenganzira Bwawe.

2.Kwisanzura mu Gutanga Ibitekerezo, Kurwanya Ubusumbane, Akarengane n’Ibindi Byose Bikubangamiye ni Uburenganzira Bwawe.