Pages

Monday, 9 November 2015

[haguruka.com] Le « modèle rwandais » en passe d’être généralisé dans la région des Grands Lacs africains

 



Le « modèle rwandais » en passe d'être généralisé dans la région des Grands Lacs africains

7 OCTOBRE 2015 10 H 27 MIN  COMMENTAIRES FERMÉS

Stratégie-du-Chaos-890x395_c

Définition et  contours du modèle

Il s'agit d'un régime imposé par la force à la population d'un pays donné et qui doit se maintenir en instituant un état policier comme système de gouvernement. Cela est possible sous quelques conditions : la clique au pouvoir ne doit bénéficier d'aucune légitimité sauf celle des armes ; d'où la nécessité d'être surarmée et perpétuellement en état de guerre.

Le régime doit bénéficier d'une impunité totale due à une désinformation de l'opinion internationale qui doit brandir le caractère « exceptionnel » de ce régime, chaque fois que ses crimes sont soulevés. Enfin, les puissances initiatrices de ce modèle doivent assurer à tout moment la publicité de ce régime en vendant son image auprès des médias, qu'elles contrôlent par ailleurs, et auprès des organisations internationales.

En contrepartie, les superpuissances qui initient ce genre de régime en tirent de grands profits en termes de géopolitique. En effet, un tel régime installé, dans un quelconque pays, est lourdement redevable à la puissance qui l'a créé. Sans aucune légitimité populaire, s'il doit se maintenir par les armes, c'est la superpuissance qui doit assurer sa survie dans ce domaine.

Une moindre campagne médiatique ou même une mise au grand jour de ses crimes afin de maintenir la main mise sur une population qui l'abhorre, risquerait de le mettre à nu et de le faire tomber à tout moment. La superpuissance doit donc veiller au grain et constamment contrôler et orienter ce qui doit être dit concernant le régime fantoche qu'elle a installé. C'est pourquoi un tel régime ou plus exactement sa quintessence, à savoir la force armée, n'est en réalité qu'un appendice de l'armée de la superpuissance qui l'a installé et qui compte lui confier des missions dans la région et au monde où la même superpuissance ne compte plus envoyer ses propres soldats.

Initiateurs

Les initiateurs de ce modèle sont les puissances anglo-saxonnes qui, depuis la chute du mur de Berlin, sont devenues le seul chef à bord du vaisseau mondial. Elles ont alors redessiné la carte du monde tel qu'elle devait se présenter à moyen terme, c'est-à-dire dans les 25-50 ans à venir, à compter de la fin des années 80.

En ce qui concerne la région des Grands Lacs africains, il fut décidé qu'il en était fini que les pays soient dirigés par des leaders issus des majorités populaires ou des personnalités charismatiques. Ce sont désormais des groupes minoritaires dans leurs pays respectifs ou mêmes des étrangers qui sont successivement hissés au sommet du pouvoir dans ces pays depuis la fin des années 80.

Expertise

Pour réaliser ce plan, le leader de ces superpuissances occidentales, à savoir les Etats Unis d'Amérique, ont eu recours aux pays européens qui ont colonisé ces pays et qui fournissent leurs expertises permettant aux Américains de choisir les acteurs locaux et de jouer sur les antagonismes traditionnels.

Pour l'Afrique de l'Est et la Corne de l'Afrique, c'est la Grande Bretagne qui s'en occupe, tandis que pour la République Démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi, c'est évidemment l'ancienne puissance coloniale qu'est la Belgique qui est sollicitée.

Exécutants et acteurs locaux

Les acteurs locaux sont clairement identifiés et sont conditionnés pour jouer leurs rôles respectifs afin d'accompagner l'exécution de ce plan. Un groupe minoritaire visible et soudé qui aspire accéder au pouvoir mais qui n'aurait jamais eu l'occasion d'y accéder  démocratiquement est d'abord identifié. Il est médiatisé à outrance, financé et armé sans réserve jusqu'à ce qu'il apparaisse comme une force incontournable sur la scène politique et militaire.

Parallèlement, une autre  force politique est vite mise en place et fortement soutenue.  Celle-ci est constituée des ennemis des personnalités au pouvoir souvent pour des raisons sans rapport avec la politique, ou des présumés délinquants ou criminels qui ont tout intérêt à voir le régime en place tomber. Mais, le plus souvent, les antagonismes ancestraux entre les composantes de la population sont alors exacerbés pour servir de paravent au petit groupe choisi par les superpuissances pour prendre le pouvoir. Le processus est alors présenté comme une lutte interne des forces politiques et sociales dont les unes sont présentées comme négatives et d'autres progressistes.

Prétexte et couverture

Quel que soit le régime en place dans le pays-cible, il sera accusé de violations massives des droits de l'homme, de discrimination envers la minorité ethnique…Une rébellion sera alors lancée à partir d'un pays voisin qui aura pour devoir de lui servir de base arrière et de le soutenir en hommes et en matériels. Si d'aventure le régime agressé tente de résister en se défendant bec et ongles, il sera alors accusé de commettre un « génocide », ce qui légitimerait alors son renversement et la diabolisation  de la majorité de la population vouée désormais à se soumettre au nouveaux maîtres.

Modus operandi 

Pour imposer le modèle défini par la super-puissance et à implanter dans les pays ou régions concernés, celle-ci use d'une stratégie globale que certains analystes ont déjà qualifié de : « Désinformation et stratégie du chaos ».

L'analyste politique Patrick Mbeko a développé ce sujet dans un article paru le 10 juin 2012 en l'illustrant par le cas du Rwanda . Il disait alors : « Les similitudes entre ce qui se passe en Syrie et ce qui s'est passé au Rwanda dans les années 90 sont frappantes. Au Rwanda, une commission d'enquête internationale, après avoir passé deux semaines dans le pays (dont deux heures seulement dans la zone contrôlée par le FPR/APR de Kagame), avait statué que le gouvernement du président hutu Juvénal Habyarimana menait une politique de génocide contre la minorité tutsie. Le problème, et c'est ce qui est renversant, c'est que certains membres de la Commission se sont retrouvés au service du FPR après sa prise du pouvoir en juillet 1994! De quoi s'interroger sur l'impartialité de la Commission durant les enquêtes (…).

Pendant la guerre civile qui a complètement ravagé le pays des collines, les grands médias occidentaux n'avaient de cesse de louanger Paul Kagame, le bras exécutant des puissances anglo-saxonnes (plus la Belgique), le décrivant comme un « démocrate » qui se bat pour la liberté et la démocratisation du Rwanda. La plupart des crimes contre les civils commis par les cellules clandestines de l'Armée patriotique rwandaise (APR) disséminées un peu partout sur le territoire rwandais furent attribués au gouvernement Habyarimana. Comme l'a si bien relevé Roland Hureaux, « il est même arrivé à Kagame de massacrer tous les habitants d'une région et d'inviter ensuite la presse internationale, toujours naïve, à contempler des méfaits qu'il imputait à son adversaire. » La presse était-elle naïve? Pas si sûr. Elle savait très bien ce qu'elle faisait, un peu comme dans le cas syrien aujourd'hui.

Que se passe-t-il dans ce pays? Nous assistons là à une opération de déstabilisation fomentée par des stratèges occidentaux en tête desquels les Américains. Les enjeux sont énormes.

 Je n'entrerais pas dans les détails. Mais comme moi, vous avez tous constaté que la plupart des massacres, si pas tous, sont systématiquement attribués au président Bachard El-Assad. Or, ces massacres bien calculés sont l'œuvre de la nébuleuse Armée Syrienne Libre (ASL) composée des terroristes de tout acabit soutenus par les Occidentaux et les pétromonarchies du Golfe (…).

Pourquoi ce modèle fascine les USA et leurs alliés européens ?

kagame clincton

Le modèle fascine la Superpuissance dans ce sens qu'il rencontre toutes ses conceptions de comment l'Afrique d'après la Guerre Froide devrait être gérée. En effet, avec ce modèle, les Etats Unis n'ont plus à composer « diplomatiquement »  avec des régimes des pays africains qui, même pauvres et faibles, sont quand même des pays souverains ayant un siège aux Nations Unies.

Un pays dirigé par une minorité impopulaire, qui impose sa loi sur la majorité de la population  par la terreur et qui ne survit que par l'impunité et le black-out dans les médias sur ses crimes que lui garantissent les même Etats Unis, consacrera le pays aux mêmes Etats Unis et se sentira comme sa colonie. Son armée  ne sera qu'un supplétif des forces américaines destinées à intervenir dans les régions et dans les conflits que les USA doivent mener mais sans vouloir y envoyer directement ses GI's.

Coups réussis : 

  1. Ouganda : 1986

Profitant de l'instabilité consécutive à la chute du dictateur Idi Amin Dada et de l'incapacité de Milton Obote d'imposer son autorité, les puissances anglo-saxonnes ont alors opté pour un régime militaire fort dominé par la minorité hima du sud-ouest de l'Ouganda et apparentée aux Tutsi. Elles ont alors armé et soutenu la rébellion dite de NRM dirigé par Yoweri Museveni, un Hima ougandais, dont les combattants étaient essentiellement des Rwandais d'ethnie tutsi. Ceux- ci s'empareront du pouvoir en janvier 1986 et depuis lors, ils ont soumis les autres peuples d'Ouganda et de toute la région qui ne leur sont pas apparentés et cela en toute impunité et avec le soutien des puissances qui les ont promus et dont ils servent de supplétifs dans la région. L'éradication de l'influence francophone dans la région des Grands Lacs à commencer par le Rwanda, le contrôle des richesses du Zaïre (RDC) surtout de sa partie Est en attendant sa sécession, le démembrement du Soudan, constitueront  la « feuille de route »  tracée à Yoweri Museveni et à ses combattants tutsi ou affiliés de la région. Il va s'en acquitter presque à la perfection.

  1. Ethiopie : 1991

En 1991, profitant de l'image désastreuse que reflétait le régime de Mengistu Hailé Mariam surnommé le « Négus rouge », la superpuissance a conçu, formé, équipé et financé une rébellion issue de la minorité ethnique tigréenne et  qui s'est vite emparée du pouvoir à Addis Abeba sous la houlette de Melès Zenawi. Cette minorité, qui constitue moins de 10 % de la population de l'Ethiopie, fut donc promue pour dominer les ethnies majoritaires que sont les Oromo et les Amhariques. Parallèlement, l'armée tigréenne, devenue l'armée éthiopienne équipée et entrainée par les USA, recevait pour mission d'intervenir dans la corne de l'Afrique pour y remplir les missions définies par Washington. Il lui sera alors assigné principalement la tâche de contenir le chaos en Somalie sans que les USA ne soient encore obligés d'y envoyer directement leurs soldats réguliers.

  1. Rwanda : 1994

Dès 1990, les combattants tutsi qui avaient pris le pouvoir à Kampala en 1986 se lancèrent à la conquête du petit Rwanda beaucoup moins défendu  que l'Ouganda dont ils s'étaient rendus maîtres avec la bénédiction de la Superpuissance. Après près de quatre ans de résistance acharnée de la population hutu rwandaise, la milice de la minorité tutsi soutenue par l'Occident et ayant sa base arrière en Ouganda se rendra maître du Rwanda en juillet 1994. Depuis lors, la minorité tutsi qui avait été chassée du pouvoir en 1959 par la Révolution populaire, règne de nouveau sur la majorité hutu qu'elle a de nouveau réduite en servitude de façon sournoise. Mais dès sa conquête du Rwanda, la milice tutsi venue d'Ouganda et alors connue sous l'appellation de APR (Armée Patriotique Rwandaise) a entamé ses missions de servir de supplétif aux forces américaines dans la région sous la couverture de « Armée Rwandaise » ou de «  Rwanda Defense  Forces ».

  1. RDC, ex-Zaire : 1997

Continuant sur leur lancée, les combattants tutsi qui avaient conquis l'Ouganda une décennie plutôt et puis le Rwanda depuis 2 ans, ont alors, en 1996, entrepris la conquête du Zaïre, l'actuelle République Démocratique du Congo, dont ils se sont emparés après une guerre éclaire qui n'a duré que six mois.

Les moyens de renseignements sophistiqués mis à leur disposition par la superpuissance leur avaient permis de localiser et de massacrer les milliers de Hutu partout où ils se trouvaient dans la jungle équatoriale où ils avaient trouvé refuge et  qu'ils croyaient impénétrables.

Depuis cette époque, la minorité tutsi contrôle indirectement le pouvoir dans cet immense pays qu'est la RDC avec une population de plus de 50 millions d'âmes de plus de 200 ethnies.

A cet effet, des « rébellions tutsi » successives sont créées à partir de l'Est frontalier avec le Rwanda qui leur sert de base arrière.

N'ayant aucune force et surtout aucune volonté de les mater, le régime installé à Kinshasa se tourne vers  la Communauté internationale donc vers la Superpuissance et celle-ci  impose chaque fois l'intégration de ses éléments dans les hautes instances militaires et politiques du pouvoir. Résultats des courses :  « les Tutsi congolais » qui ne représentent même pas 1 % de la population totale et que même d'aucuns ne considèrent pas comme réellement des Congolais, sont plus représentés dans le commandement de l'armée et de la police, dans les services de renseignement, dans l'administration centrale… que le reste des ressortissants des deux cents ethnies composant la population congolaise.

Après cette consécration, l'armée de la minorité tutsi du Rwanda sera élevée au rang de « gardien de la paix » dans la région et dans toute l'Afrique et recevra pour cela des moyens pour aller imposer la « Pax Americana » au Soudan (Darfour), au Sud Soudan et tout ceci sous la bannière des Nations Unies et donc aux frais des contribuables du monde entier.

En cours de réalisation

John Kerry, secrétaire d'Etat américain, avec Pierre Nkurunziza, président du Burundi, le 4 août 2014 à Washington/rfi.com.

John Kerry, secrétaire d'Etat américain, avec Pierre Nkurunziza, président du Burundi, le 4 août 2014 à Washington/rfi.com.

Dans un article publié le 21 avril 2015, la journaliste Marie Laure Cimpaye se posait la question de savoir si le modèle rwandais n'était pas en train d'être imposé au Burundi.

Quelques mois plus tard, force est de réaliser qu'elle avait vu juste. En effet le Burundi, entre avril et mai 2015, a été victime d'une Révolution de Couleur ou tentative de changement de régime, orchestrée par les USA, la France et la Belgique, qui devait aboutir à un Coup d'Etat, celui du mercredi 13 mai 2015, qui a échoué. Depuis le mois d'août 2015, des assassinats ciblés contre les hautes personnalités burundaises sont organisés depuis Kigali.

Des bataillons de l'armée rwandaise ont été préparés pour intervenir directement au Burundi afin de renforcer les militaires burundais qui sont gagnés au plan du putsch. Ils ont déjà un plan d'occupation du pays et de neutralisation des Imbonerakure et des policiers. Le CNARED se retrouve en Europe et prépare son déploiement au pays comme gouvernement de transition qui serait spontanément reconnu par les USA, la Belgique, la France et Londres. C'est le sujet central des réunions en cours à Bruxelles, Paris et Luxembourg.

Selon nos informations, il ne fait aucun doute qu'un plan d'assassinat du président Nkurunziza a été finalisé. Des experts israéliens en attentats et des tireurs d'élites burundais et rwandais reçoivent les derniers réglages! Une somme de deux millions de dollars américains a été investie dans le plan. C'est désormais le Mossad qui pilote et coordonne depuis Kigali!

Nous avons posé la question à notre informateur de savoir si les Américains, après ce qui s'est passé au Rwanda en 1994, sont prêts à provoquer d'autres massacres. Il nous a été rétorqué : »Vous êtes naïfs! Le massacre viserait les Hutus présentés comme des Imbonerakure. Ils ont été suffisamment diabolisés que l'opinion internationale mettrait des décennies avant de découvrir l'imposture! Avec l'attentat manqué contre le chef d'état major, le SNR dispose des pistes sur les commanditaires des attentats. Les puissances occidentales doivent passer à la vitesse supérieure. C'est déjà décidé. C'est pourquoi tous les membres du gouvernement du CNARED ont été appelés en Europe. Le camp Radjabu a été exclu car proche des Islamistes!

Pour brouiller les pistes, le Secrétaire d'État Adjoint des USA chargé de la sécurité en Afrique Centrale a été dépêché à Bujumbura pour faire croire que le gouvernement de Nkurunziza est sollicité pour faire cesser les violences et dialoguer avec l'opposition. L'ambassadeur des Pays Bas au Burundi vient d'effectuer une visite de courtoisie auprès du Ministre des Relations Extérieures pour dire que l'enveloppe destinée à la bonne gouvernance a été maintenue. A vrai dire, c'est un code pour financer l'opposition et appuyer le plan de renversement des institutions considérées comme contraires à l'Accord d'Arusha! La bonne gouvernance est synonyme de réorganisation des élections même par une minorité au service des intérêts des Occidentaux! ».

Que faire?

 
Selon notre informateur, la garde présidentielle est très sollicitée. L'ancien vice-président de la Cour constitutionnelle vient de sortir un témoignage par la plume d'un journaliste belge. Le récit vise à montrer qu'il a fait le bon choix et qu'il est heureux et non point hanté par ses mensonges! C'est une stratégie de séduire certains proches de Nkurunziza surtout après avoir constaté qu'il a renforcé la sécurité autour de lui.

Soit le commando doit réussir à dénicher un groupe qui acceptera de l'assassiner et dont le gros des éléments sera par après vite éliminé. C'est le scénario de Laurent Désiré Kabila. Soit les satellites vont continuer à traquer le chef de l'Etat et permettre une attaque éclair par un drone à partir du Rwanda. Comme le président aime rester à Ngozi, la tâche serait facile pour un drone venant de Nyamata ou Huye (Butare). Une fois le président assassiné, les militaires burundais gagnés au complot s'empresseraient de prendre la RTNB et un général (ancien du CNDD FDD maintenant en exil) s'exprimerait de même qu'un autre général ex–FAB pour appeler l'armée au calme tandis que la neutralisation de la police et des Imbonerakure battrait son plein. Les putschistes sortiraient de la prison sous les acclamations des habitants de Bujumbura comme lors de la tentative du 13 mai dernier!

Les USA et Israël croient dans le plan. Londres et Paris soutiennent timidement. La Belgique est 100% partante même si elle aurait préféré que Nkurunziza soit capturé et envoyer à La Haye. Le scénario Laurent Gbagbo. Pour ce qui a été retenu par les Américains, c'est une fin tragique de Nkurunziza comme Kadhafi.

Conclusion partielle

L'actuel président burundais Pierre Nkurunziza est un martyr qui a le malheur de se retrouver au mauvais endroit et au mauvais moment ; n'importe quel président non issu de la minorité choisi par les USA et leurs sous-traitants dans la région, subirait le sort qu'il est en train de subir et finirait comme il va finir, c'est-à-dire assassiné.

Objectifs à moyens terme

pax-americana2

1. Kenya

Le sort réservé à ce pays naguère la plus grande puissance économique de l'Afrique de l'Est et un creuset culturel inestimable est qu'elle soit soumise, un jour elle aussi, à une bande armée issue d'une minorité ethnique et donc ayant constamment besoin de l'appui financier et diplomatique de la superpuissance pour se maintenir et jouir de l'impunité comme c'est le cas au Rwanda depuis 1994.

2. Tanzanie

Pour avoir pu asseoir une réelle démocratie dans la région, la Tanzanie constitue la bête noire du dictateur installé à Kigali par les puissances anglo-saxonnes. Aussi, la minorité a-t-elle reçu le feu vert de ces puissances pour la déstabiliser et si possible y installer un régime semblable à celui installé à Kigali en 1994.

Pour les stratèges des puissances anglo-saxonnes qui imaginent des schémas pour les pays de la région, la Tanzanie est à la merci de la puissance militaire de la minorité tutsi d'autant plus que ses services de sécurité (armée, police, services des renseignements) sont truffés des agents tutsi qui y ont été introduits à la faveur de la généreuse  naturalisation que le pays a offert aux Tutsi depuis les années 60.

Conclusion générale 

La Superpuissance qui s'est retrouvée seule maître du monde après la chute du mur de Berlin avec ses alliés, s'en foutent éperdument du bonheur et du bien-être des autres peuples du monde.

Dans chaque région du monde, ils ont élaboré des stratégies pour y défendre leurs intérêts et y faire régner leur loi sans état d'âme et sans aucune considération des peuples concernés.

Au Moyen Orient et au Maghreb, il s'agit de casser les États aux structures fortes et d'y laisser régner le chaos politique pourvu que les multinationales continuent à puiser le pétrole à vil prix et sans risque de pénurie. Pourvu que l'État d'Israël continue d'être la seule puissance de la région dont les orientations dicteront la diplomatie internationale en ce qui concerne cette région.

En Afrique centrale, il s'agit de promouvoir des régimes minoritaires qui ne pouvaient espérer jouir d'aucune légitimité et de les surarmer et les laisser intimider et asservir les habitants et en échange être utilisés comme bras armé des superpuissances dans la région sans qu'elles y interviennent ouvertement.

Ainsi donc, sauf accident de parcours, le « modèle rwandais », à savoir un régime minoritaire impopulaire et illégitime, mais surarmé et suréquipé par la Superpuissance jouissant de l'impunité pour ses crimes, promu dans les médias par les services de propagande de la même puissance, en échange de sa soumission totale aux desiderata de la Superpuissance dans son plan de redessiner une  région donnée, a encore devant lui une vingtaine d'années pour se généraliser en Afrique.

Malheurs aux peuples  qui se sont retrouvés ou se retrouveront sur la trajectoire de cet ouragan « made in America » et qui traverse la région des Grands Lacs depuis les années 80. Tels fut le cas pour les Amhariques et les Oromos en Ethiopie, les Baganda et Acholi en Ouganda, les Hutu au Rwanda, les Bakongo, Gbandi, Baluba, Batetela, Nande, Hunde, Bashi… en RDC.

Le même sort est en train d'être scellé pour les Hutu au Burundi. Ce sort sera aussi scellé  pour les peuples majoritaires du Kenya et de Tanzanie selon les plans géopolitiques à moyen terme (50 ans) initiaux tels qu'établis dans les années 80. Certains ont parlé ou parlerons encore « d'Empire Hima-Tutsi » mais en pratique et plus terre à terre, c'est le modèle rwandais pensé dès la fin des années 1980, institué en 1994, qui aura été imposé à tous les  peuples  de la région.

Quel salut pour ces peuples ? La trajectoire de l'outil lancé à leur conquête et à leur soumission peut-elle être infléchie ? Si oui, par qui et comment ? Réfléchir à cette problématique et tenter de trouver des réponses à ces interrogations, c'est déjà faire signe d'une volonté de survie.

Emmanuel Neretse
07/10/2015


###
"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
###

__._,_.___

Posted by: Nzinink <nzinink@yahoo.com>
Reply via web post Reply to sender Reply to group Start a New Topic Messages in this topic (1)
___________________________________________________
-Ce dont jai le plus peur, cest des gens qui croient que, du jour  au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre.
-The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.
-I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.
-The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
-To post a message: haguruka@yahoogroups.com; .To join: haguruka-subscribe@yahoogroups.com; -To unsubscribe from this group,send an email to:
haguruka-unsubscribe@yahoogroups.com
_____________________________________________________
-More news:  http://www.haguruka.com

https://www.facebook.com/haguruka

https://www.facebook.com/musabeforum

http://www.musabe.com/
--------------------------------------------------------------------------------------
-SVP, considérer  environnement   avant toute  impression de  cet e-mail ou les pièces jointes.
======
-Please consider the environment before printing this email or any attachments.
--------------------------------------------------------------------------------------

.

__,_._,___

Sunday, 8 November 2015

[haguruka.com] Ibibera mu Burundi ni isubiramo ry'ibyaye mu Rwanda hagamije genocide mu Burundi iyobowe na Kagame

 

Muti Gute ?

 

Mwabonye icyo ayo amahanga na FPR batugejejeho: Ubwicanyi burenze igaruriro

Ayo mahanga niyo amaze imyaka irenga 20 ashyigikiye Kagame.

Komeza nawe wiyumvire:


http://www.haguruka.com/

__._,_.___

Posted by: Haguruka News <hagurukanews@gmail.com>
Reply via web post Reply to sender Reply to group Start a New Topic Messages in this topic (1)
___________________________________________________
-Ce dont jai le plus peur, cest des gens qui croient que, du jour  au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre.
-The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.
-I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.
-The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
-To post a message: haguruka@yahoogroups.com; .To join: haguruka-subscribe@yahoogroups.com; -To unsubscribe from this group,send an email to:
haguruka-unsubscribe@yahoogroups.com
_____________________________________________________
-More news:  http://www.haguruka.com

https://www.facebook.com/haguruka

https://www.facebook.com/musabeforum

http://www.musabe.com/
--------------------------------------------------------------------------------------
-SVP, considérer  environnement   avant toute  impression de  cet e-mail ou les pièces jointes.
======
-Please consider the environment before printing this email or any attachments.
--------------------------------------------------------------------------------------

.

__,_._,___

Ibibera mu Burundi ni isubiramo ry'ibyaye mu Rwanda

Muti Gute ?

Mwibuke ko mu Rwanda hagati ya 1990 na 1994  Inzego z'umutekano zagerageje kugaruza umutekano mu gihugu zirwanya  ibyitso n'abafasha FPR batera amagrenades mu gihugu hose. Inzego z'umutekano zigerageza kubacunga ndetse n’abateraga ayo magrenades barafatwa, maze amahanga ibyo irabyamagana bararekurwa bakomeza gutera amagrenades, umutekano ubura hose mu gihugu, FPR nayo ikomeza kurasa abaturage muri Byumba. None Uburundi nabwo buragerageza kurwanya abahungabanya umutekano, none amahanga arimo kwamagana ibyo  services za securite z’u Burundi zirimo gukora. Byose murabona ko ari kimwe n’iby’u Rwanda kandi ni Kagame byose ubikora mu Burundi. Scenario ni imwe.  Abakora ubwicanyi mu Burundi barasubiramo ibyo bakoze mu Rwanda.

Mwabonye icyo ayo amahanga na FPR batugejejeho: Ubwicanyi burenze igaruriro.

Saturday, 7 November 2015

[haguruka.com] Rwanda : 40 ans c’est le délai estimé par les maîtres de Kagame pour qu’il puisse mater et formater le peuple rwandais.

 


Rwanda : 40 ans c'est le délai estimé par les maîtres de Kagame pour qu'il puisse mater et formater le peuple rwandais.

Rwanda : 40 ans c'est le délai estimé par les maîtres de Kagame pour qu'il puisse mater et formater le peuple rwandais.

par Emmanuel Neretse

L'on se souvient que Paul Kagame a conquis le Rwanda par les armes en 1994. Il est donc à la tête de ce pays depuis maintenant 21 ans. Il s'était donné jusqu'en 2017 pour rester maître de sa conquête jugeant qu'à ce moment là il l'aura suffisamment pillé et entièrement soumis ses habitants. Mais après évaluation, il vient (ou plutôt ses gourous occidentaux) de se raviser et de juger qu'il lui faudrait encore 17 ans à compter de 2017 pour réaliser ce qui était jugé par certains irréalisable : à savoir soumettre un peuple majoritaire par une minorité venue de l'étranger et ignorant tout du pays et jadis honnie par la population. En 2034, l'ancien Major de l'armée ougandaise Paul Kagame, aura donc passé 40 ans à la tête du Rwanda et ceux qui l'ont créé estiment que ce délai est largement suffisant pour que le peuple rwandais soit définitivement maté mais surtout irréversiblement formaté aux normes définies par les psychologues et autres socio-ethnologues qui ont fait du Rwanda leur laboratoire dans les années 90 avec Paul Kagame comme laborantin.

Mater

Lorsque la géostratégie régionale a dicté que le Rwanda devait être conquis militairement par des combattants de la minorité tutsi venue d'Ouganda, le « challenge » principal n'était pas la prise du pouvoir par la force : quelques opérations bien planifiées pour démoraliser, désorganiser et même décapiter l'armée nationale, quelques renseignements précis fournis par les superpuissances, une propagande médiatique bien huilée, des alliances nouées avec des politiciens rwandais véreux ou contraints à collaborer…suffiraient pour s'assurer le contrôle militaire de tout le territoire en moins de quatre ans, d'autant qu'il était faiblement défendu. Le défi était de faire accepter à la majorité des Rwandais le joug de cette minorité venue de l'extérieur et qui lui rappelait les sombres années de la féodalité. Pour relever ce défi, Paul Kagame à la tête de ses combattants désormais maîtres du Rwanda et seigneurs des rwandais obtiendront carte blanche dans plusieurs domaines : il pourra user de la répression aveugle sans état d'âme et sans être dénoncé (Kibeho, 1995 ; Gisenyi-Ruhengeri, 1998- 2000). Il pourra envahir avec l'accord tacite des mêmes puissances et toujours avec leurs appuis n'importe quel pays voisin qui abrite des Rwandais susceptibles de dénoncer ou de résister à sa mainmise (RDC, 1996-2015 ). Parallèlement, à l'intérieur du pays, une politique d'auto-culpabilisation visant tous ceux qui vivaient au Rwanda avant 1994 sera instaurée et largement mise en œuvre avec pour résultat l'emprisonnement de plus d'un dixième de la population totale et la condamnation de pratiquement la moitié des citoyens de sexe masculin ( Gacaca). A l'étranger, les mêmes puissances installeront une machine à broyer tout ce qui serait considéré comme une émanation du régime renversé par Paul Kagame en 1994. Un tribunal théoriquement censé juger les crimes commis pendant la guerre de part et d'autre fut installé en Tanzanie mais reçut comme consigne de ne pas enquêter sur les crimes de Paul Kagame et ses combattants. Le TPIR se contenta donc de pourchasser ceux qui se battaient (politiquement ou militairement) avec les conquérants et qui légitimement défendaient leur pays. Au contraire le TPIR assura aux agresseurs une impunité totale (TPIR : 1994-2015). Voici donc 21 ans que Paul Kagame, en guise de gouvernance, s'emploie à materle peuple rwandais, il en faudra autant pour le formater.

Formater

Endoctriner un peuple à coups de lavage de cerveaux… ce qui s'appelle actuellement « formater »,cela s'est déjà vu dans l'histoire. Mais force est de constater que partout où ça s'est passé, quelques décennies ont suffi pour faire gommer les effets de ces tentatives et de restaurer la vraie nature des peuples (URSS, Chine, Cambodge, …). Dans le cas du Rwanda, l'objectif était de formater le peuple aux normes définies par ses gourous. Il s'agit notamment de réécrire l'histoire du Rwanda ou plutôt de gommer de l'histoire du pays la période de 1959 à 1994. Ensuite la génération née dans les années1990 et après sera formatée pour lui faire croire que c'est Paul Kagame qui a fait entrer le Rwanda moderne dans l'histoire, qu'un bon Rwandais ne doit pas se poser de question sur la politique dans son pays, que ses ancêtres ont commis un péché originel pour lequel les descendants devront demander éternellement pardon à Kagame et à sa clique…C'est dans ce cadre que le mouvement politico-militaire FPR devenu depuis un parti unique de fait, a mis en place des programmes politiques de formatage du peuple tels que : Intore, Ingando, Ndi Umunyarwanda… dans l'espoir qu'en 2017 ceux des Rwandais qui ne seront pas complètement formatés seront ou morts ou en prison.

Mater ou Formater : évaluation négative

A deux ans de l'échéance, une évaluation s'imposait donc pour voir si le peuple rwandais avait été complètement maté et irréversiblement formaté. Force est de constater avec eux que les objectifs n'ont pas été atteints. Des Rwandais courageux continuent de réclamer leurs droits même au risque de leurs vies. La vision historique du FPR de Paul Kagame continue d'être contestée par plusieurs Rwandais et même parmi ceux qui l'avaient accompagné dans sa conquête de 1990-1994. Les Rwandais dans leur for intérieur se moquent des campagnes de lavage de cerveaux. Ils ne vont dans les « Ingando » et ne se déclarent « Intore » que pour subsister. Mais au premier signal, ils redeviendraient eux mêmes.

Face à ce constat, les gourous de Paul Kagame ont donc revu leurs prévisions à la hausse. Ils estiment qu'un délai de 40 ans serait un minimum requis pour mater et formater un peuple. Autre constat, pendant cette période, c'est une personnalité déjà connue pour sa cruauté, ses assassinats sans état d'âme, qui devrait continuer à mater et à formater le peuple rwandais. La seule personne qui remplit ses critères et qui ne risquerait pas de faire courir le risque de démocratiser le Rwanda de son vivant est bien Paul Kagame.

Voilà pourquoi les soi-disant députés se sont livrés ou ont reçu pour approbation ce projet ridicule d'amendement de la constitution qui prend soin de garder Paul Kagame à la tête du Rwanda pendant un minimum de 40 ans (1994-2034) comme l'ont estimé les spécialistes occidentaux en matière de « mater et formater » les peuples. Ce délai sera-t-il suffisant en ce qui concerne le peuple rwandais connu comme obéissant mais clairvoyant et fier de son histoire surtout récente ? That is the question !

Emmanuel Neretse


###
"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
###

__._,_.___

Posted by: Nzinink <nzinink@yahoo.com>
Reply via web post Reply to sender Reply to group Start a New Topic Messages in this topic (1)
___________________________________________________
-Ce dont jai le plus peur, cest des gens qui croient que, du jour  au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre.
-The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.
-I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.
-The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
-To post a message: haguruka@yahoogroups.com; .To join: haguruka-subscribe@yahoogroups.com; -To unsubscribe from this group,send an email to:
haguruka-unsubscribe@yahoogroups.com
_____________________________________________________
-More news:  http://www.haguruka.com

https://www.facebook.com/haguruka

https://www.facebook.com/musabeforum

http://www.musabe.com/
--------------------------------------------------------------------------------------
-SVP, considérer  environnement   avant toute  impression de  cet e-mail ou les pièces jointes.
======
-Please consider the environment before printing this email or any attachments.
--------------------------------------------------------------------------------------

.

__,_._,___

Friday, 6 November 2015

[haguruka.com] Re: Will Canada condemn Rwanda’s brutality at home and abroad?

 

Op-Ed: Will Canada condemn Rwanda's brutality at home and abroad? (Includes interview and first-hand account)


On Nov 6, 2015, at 5:06 PM, Jean Bosco Sibomana sibomanaxyz999@gmail.com [fondationbanyarwanda] <fondationbanyarwanda@yahoogroupes.fr> wrote:

 

Op-Ed: Will Canada condemn Rwanda's brutality at home and abroad? SPECIAL

In 1994 and 1997 when Paul Kagame's intelligence agents organized the murder of two Quebecois priests in Rwanda — Claude Simard and Guy Pinard — the Canadian government demanded answers in its inimitable diplomatic manner. As the years wore on Ottawa became even meeker, suggesting that Kigali should itself conduct an investigation, that it tacitly expected the killers to prosecute themselves, as it were. Of course Rwanda — whose army has always been notoriously obedient — had no intention of prosecuting itself. Canada was quick to acquiesce; according to the official historical meme, Kagame is credited with having stopped the genocide against interior Tutsis and saved Rwanda from oblivion. All was forgiven if not forgotten, with the notable exception of the aggrieved priests' families who became aware that Kagame's Tutsi-led Rwandan Patriotic Front (RPF) was indeed responsible. Evidence from confidential UN documents has shown the RPF planned and executed the killings. The priests were targeted because they dared to speak out about the RPF's post genocide massacres of Hutu civilians. Simard was beaten to death with a hammer and left in a pool of blood. Pinard was shot in the back while giving communion to hundreds of parishioners.

In the intervening years Kagame's army was accused of killing hundreds of thousands of Rwandan refugees in the forests of neighboring Congo and backing militias in a war that left millions of Congolese dead, yet Canada continued to be geopolitically sympathetic. Not even a tut-tut from Ottawa as Rwanda inflamed a huge swath of African humanity – a country considered the cradle of humankind. Financial and political support continued unabated as Kagame and his military junta enriched themselves on everything from Congolese timber and extortion networks to black mud coltan used in cell phones.

In 2010 shortly before a UN report announced Kagame's army likely committed genocide in the Congo, Canadian Governor General Michaëlle Jean visited Kigali and asked for atonement. She warmly greeted Kagame and said Canada had failed to respond soon enough during the 1994 genocide. This despite the fact that Kagame warned Romeo Dallaire, the Canadian commander of the UN's peacekeeping mission in Rwanda, that the RPF would attack any intervening force that dared to deploy troops. On April 30, as the carnage was intensifying and Kagame's army was militarily gaining ground, RPF officials flatly told the United Nations that it should not authorize a second intervention force; there was no need.

Human rights organizations and international agencies estimated between 500,000 and one million Rwandans died during the violence that ostensibly ended in July. The principle victims were Tutsis targeted for extermination by Hutu extremists, but Hutus considered political obstacles were also killed. An unknown number of Hutu civilians -- possibly in the hundreds of thousands – were slaughtered in clandestine operations by Kagame's troops.

In later years Kagame would revise the narrative and appropriate the status of victim, accusing the international community of abandoning Rwanda during its darkest hour. It was an effective propaganda tool for leveraging guilt, bolstering aid and manufacturing a moral high ground that was fraudulent. Permanent victimhood also helped establish Rwanda as a nation apart, granting it sui generis and allowing the state to flout international law and target perceived opponents within and beyond its borders.

Over the last two decades, to the tune of a half a billion dollars, Canada has willfully backed a government that is as clever and manipulative as it is murderous.

Kagame has now plied Rwanda's Supreme Court and parliament to amend the constitution so that he can stay in power until 2034. In the meantime, in a bid to silence critics everywhere — even onCanadian soil — he's strengthened his sinewy intelligence apparatus, where coercion is born and the levers of presidential power fundamentally reside.

In light of this, the question should be asked whether Ottawa will continue to enable the tyranny, as the US and UK have done since 1994, or will it chart an altogether new, principled path?

Creating conditions for genocide

The ancient theologian Saint Augustine wrote that the awful catastrophe is not the end but the beginning. History does not end so. It is the way its chapters open.

When it comes to the ruling RPF where should we start? One could easily start in Uganda in the refugee camps where Rwandan Tutsi families had been driven to in the late 1950s, and that no doubt were a festering blight on history. But for argument's sake let's begin in Rwanda in 1994 — when the country's most frightening chapter in history began.

By that time upwards of a million Hutus had been uprooted from their homes and were living in squalid refugee camps in the north as a result of Kagame's Rwandan Patriotic Army (RPA) invading in October 1990. Inside the camps, children played and defecated in the dirt between makeshift shelters dotting Rwanda's hillsides; mothers scrounged for food and malnutrition and infections were rife.

The camps themselves would become military targets. Alphonse Furuma, a former senior RPF official that fled the country in 2000 said RPA units routinely shelled the refugees using rocket launchers and guns mounted on hilltops, and massacredcivilians throughout RPA-controlled territory. Ethnic resentment among Hutus escalated and retaliatory massacres against Tutsis were not uncommon. International right organizations documented the violations against Tutsis, but none — including Human Rights Watch — documented and denounced the systematic war crimes committed by the RPA against Hutus during this period. There is simply no record of these violations. Furuma said that the RPA carried out a scorched earth campaign against Hutu peasants, deliberately destroying their livelihoods and creating a Tutsi land in the north of the country. In the context of this massive displacement, the RPF brought back scores of Tutsis who'd been forced into exile in Uganda from 1959 onward. "I should know," he said: "because my own family was resettled there."

Amid the humanitarian crisis, the international community brokered a peace agreement known as the Arusha accords and sent in a UN peacekeeping force to monitor it. The protocols were meant to force the majority Hutu to share political power with the minority Tutsi but the compromise inevitably stuck in the craw of ideologues on opposites ends of the ethnic spectrum. Kagame, like other extremists, sought to undermine the agreement. He wanted absolute power and knew he had to grab it then, since the RPF could never win democratic elections at the end of the transition period, as outlined in Arusha.

Evidence from a confidential UN document suggests that RPF intelligence operatives – or technicians as they were called – quickly organized the assassination of two Hutu politicians, Felicien Gatabazi and Martin Bucyana. The murders had the intended effect: they fomented chaos, entrenched ethnic divisionism and instilled paranoia in the general population; Rwanda was about to catch fire: it just needed a match.

By late March, in violation of the Arusha accords, RPA soldiers had massively infiltrated the capital and were suspected by the United Nations of having secretly transported weapons into Kigali, hidden in trucks covered with wood. At the same time, the Rwandan Hutu army — aided by local authorities — increased their weaponry and drew up lists of people suspected of collaborating with the enemy, according to Human Rights Watch.

On April 6th, shortly after 8 pm, a surface-to-air missile tore into a plane carrying Rwanda's president Juvenal Habyarimana and his Burundian counterpart Cyprien Ntaryamira, as it was preparing to land at the airport. The downing of Habyarimana's plane would prove to be apocalyptic; the assassinations unleashed the genocide and would later pave the way for Rwanda's invasion in the Congo.

Shockingly, the United Nations refused to launch an official inquiry into the plane attack; it wasn't politically convenient. Yet three independent investigations — two of them truncated — suggested Kagame's commandos killed the Rwandan president.

An internal investigation at the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) led by Australian lawyer Michael Hourigan establishedthat a covert team planned and executed the operation. Hourigan's findings were based on three informants claiming to be members of an elite RPA group known as 'the network'. Hourigan and his team of investigators wanted to probe the matter further but were immediately shut down by ICTR's then chief prosecutor, Louise Arbour.

Another probe was conducted in 2003, under prosecutor Carla Del Ponte, by members of the ICTR's Special Investigations Unit (SIU). This team interviewed several former RPA members who testified that Kagame and his colleagues James Kabarebe and Kayumba Nyamwasa, along with other senior figures held three preparatory meetings during which they discussed attacking the plane.

The SIU said that Kagame set up a team in charge of the missiles, and that two missiles were placed under guard of the RPA's High Command unit. The investigators went on to name suspects involved in the planning and execution of the operations, and recommended further investigations. Yet the ICTR failed to follow up.

What is intriguing is that suspects named in a confidential SIU report correlate with those cited in a French inquiry led by anti terrorist judge Louis Bruguière — released a good three years later. Bruguiere, an intrepid man credited with tracking down Carlos the Jackal, concluded in 2006 that Kagame was intent on eliminating Habyarimana in order to seize power and he set up a commando team that accomplished the task. The judge issued arrest warrants against nine senior RPF officials. Rwanda was enraged and severed ties.

In 2007, in a bid to mend relations, France assigned Marc Trévidic to the case. His inquiry, like the previous one, has been marred by accusations of incompetence. Bruguière's investigation concluded that the missiles fired at the plane were Soviet made and came from Uganda — the RPF's organic ally. Further obscuring matters — the Trévidic probe decided to simulate acoustic tests in northern France using different missiles — 25H rockets instead of SAM-16s. Despite the technical drawbacks, acoustic experts inferred that the missiles could not have been launched from the RPF-controlled area of Masaka, a deduction that presumably invalidated, to some extent, the findings of Bruguière. Kigali and its allies claimed the report exonerated Kagame. To be fair, the Trévidic inquiry has yet to release its final conclusions but observers remain astonished at the level of investigative floundering.

In November 2014, a former soldier in Kagame's army who was due to testify as a witness in the French inquiry was kidnapped by suspected Rwandan agents in Nairobi after Trévidic revealed his name in legal documents. Emile Gafirita, who joined the RPA as a child soldier and served in Kagame's High Command unit for more than a decade, was due to tell the judge that he helped transport the missiles that were used to kill Habyarimana. As soon as his identity was revealed, a French lawyer representing Kagame's senior officials passed on that information to his clients in Kigali. Gafirita disappeared immediately and has not resurfaced since.

The weight of history

Recognizing this history is important because unlike the former regime that faced justice in the aftermath of genocide, the current regime committed abominable crimes and got away with them. The impunity Kagame has enjoyed for two decades has only fueled his despotism and military misadventures. In Rwanda, we now behold an Orwellian society whose structure is flagrantly artificial, where the ruling class succeeds in clinging to power by force and fraud.

All this matters because millions of lives are at stake in Rwanda, in the Congo and throughout the world, including Canada. These people know the Rwandan government operates like a criminal syndicate where murder, incarceration and protection of elite gains are pillars of policy.

A few recent cases in Canada are worth looking at.

Jean Berchmans Habinshuti is a Rwandan who fled his homeland in 2011 to seek asylum in Canada, where his wife and children had been living for several years.

Normally, his application should have been easy. Habinshuti was the private secretary to Agathe Uwilingiyimana, Rwanda's former prime minister who was killed by presidential guards the day after president Habyarimana's plane was shot down. Uwilingiyimana was a well-known Hutu moderate who was highly respected by the international community; she was also the first target of extremist factions of the former ruling MRND party and of the far right CDR vying for power when the chaos ensued. And because Habinshuti was close to Uwilingiyimana, he became a target too. He and his family went into hiding during the genocide.

Uwilingiyimana had been chosen under the Arusha accords to play a role in a future broad-based, transitional government, but she was never sworn in. The genocide began and a new interim government under Jean Kambanda took power. It is selected members of this government — along with former military officials and local authorities — that the ICTR holds responsible for committing genocide in Rwanda.

Habinshuti was never an official in Kambanda's government. After the genocide he went on to become a member of parliament, was a trusted colleague and later worked for a prominent NGO. He was never once accused of crimes by the ICTR or Rwanda's Gacaca courts.

But he eventually fell out with RPF officials when he refused to provide false testimony against someone the current regime wanted to frame. He then found himself in danger and fled. He is currently in prison in Ontario, sitting in a cell at Lindsay Superjail, waiting to be deported to Rwanda on November 16th.

How could this possibly happen? A Canadian immigration official with no grasp of Rwandan history determined that Habinshuti was a senior official in a government that committed genocide in 1994 and that he was therefore inadmissible to Canada. That is factually incorrect. Habinshuti worked for a woman who became a martyr and was eliminated as soon as the killings began. He did not hold a senior position or an informal position in which he was able to exercise a significant influence on the actions or politics of a regime that committed genocide.

Shortly after Habinshuti was jailed in May 2014 and awaiting deportation, the Rwandan government sensed an opportunity for political leverage. Twenty years after the genocide — in a world where international justice remains Kafkaesque — Rwanda accused Habinshuti of committing a mother lode ofcrimes.

"He (Habinshuti ) is suspected of having played a major role in the planning and execution of the 1994 genocide against the Tutsi," Alain Mukuralinda, a spokesman for Rwanda's National Public Prosecution Authority, told ShanghaiDaily.com.

Mukuralinda said Habinshuti was charged with "genocide, conspiracy to commit genocide, complicity in genocide, direct and public incitement to commit genocide, murder and extermination as crimes against humanity."

If the Canadian Border Services Agency deports Habinshuti on November 16th, Canada will be violating his right to protection under the refugee convention. In other words, Canada will be breaking the law.

Two other cases of Rwandans wishing to join their families in Canada have been stymied because of Canada's designation that prohibits admission to all members of a government that committed genocide and crimes against humanity.

And yet not every senior official or minister in Rwanda's interim government during the genocide actually committed crimes. The RPF's official narrative is that every Hutu is potentially guilty of genocide against Tutsis, and that even Hutu children should atone for their parents' sins. The RPF's demonization and objectification of an entire ethnic group has had a devastating impact on the way Hutu refugees are portrayed in mainstream media and treated by governments around the world.

Jérome Bicamumpaka, Rwanda's former foreign minister and Casimir Bizimungu, former health minister were accused of genocide and complicity to commit genocide, along with other crimes. In 2011, after lengthy ICTR trials, both men were declared not guilty and acquitted of all charges. In theory they should have been able to join their families in Canada but Ottawa's blanket designation — which should be reviewed for the sake of those found not guilty by international courts — is keeping these families from being reunited.

"It has been painful for all of us," Bicamumpaka said in an interview from his safe house in Arusha, Tanzania. "There are no words to describe it, really."

Their cases highlight a significant failure in international law and have reinforced notions of victor's justice at the UN tribunal, where a succession of chief prosecutors have refused to indict Kagame and his senior commanders despite overwhelming evidence that his troops committedwar crimes and genocide in 1994 against Hutu civilians.

Notwithstanding this injustice, Rwandans are cautiously hopeful that Canada's new government might be bolder and allow a fairer treatment of those seeking protection from a regime that has enjoyed shocking levels of impunity and has silenced critics — through assassination and terror— since it seized power in 1994.

--
Picasa Web Album: https://plus.google.com/photos/110493390983174363421/albums?banner=pwa&gpsrc=pwrd1
YouTube Channel: http://www.youtube.com/playlist?list=PL9B4024D0AE764F3D
Fuseau horaire domestique: heure normale de la côte Est des Etats-Unis et Canada (GMT-05:00)

__._,_.___

Posted by: Nzinink <nzinink@yahoo.com>
Reply via web post Reply to sender Reply to group Start a New Topic Messages in this topic (1)
___________________________________________________
-Ce dont jai le plus peur, cest des gens qui croient que, du jour  au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre.
-The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.
-I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.
-The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
-To post a message: haguruka@yahoogroups.com; .To join: haguruka-subscribe@yahoogroups.com; -To unsubscribe from this group,send an email to:
haguruka-unsubscribe@yahoogroups.com
_____________________________________________________
-More news:  http://www.haguruka.com

https://www.facebook.com/haguruka

https://www.facebook.com/musabeforum

http://www.musabe.com/
--------------------------------------------------------------------------------------
-SVP, considérer  environnement   avant toute  impression de  cet e-mail ou les pièces jointes.
======
-Please consider the environment before printing this email or any attachments.
--------------------------------------------------------------------------------------

.

__,_._,___

Thursday, 5 November 2015

[haguruka.com] Affaire Victoire Ingabire au Rwanda : le vice-président de son parti dénonce ses conditions de détention

 

Joseph Bukeye, vice-président du parti de Victoire Ingabire, les FDU-Inkingi, non-reconnu par Kigali, et président de la plateforme des partis de l'opposition rwandaise en exil, répond aux questions de François Mazet.

###
"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
###

__._,_.___

Posted by: Nzinink <nzinink@yahoo.com>
Reply via web post Reply to sender Reply to group Start a New Topic Messages in this topic (1)
___________________________________________________
-Ce dont jai le plus peur, cest des gens qui croient que, du jour  au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre.
-The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.
-I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.
-The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
-To post a message: haguruka@yahoogroups.com; .To join: haguruka-subscribe@yahoogroups.com; -To unsubscribe from this group,send an email to:
haguruka-unsubscribe@yahoogroups.com
_____________________________________________________
-More news:  http://www.haguruka.com

https://www.facebook.com/haguruka

https://www.facebook.com/musabeforum

http://www.musabe.com/
--------------------------------------------------------------------------------------
-SVP, considérer  environnement   avant toute  impression de  cet e-mail ou les pièces jointes.
======
-Please consider the environment before printing this email or any attachments.
--------------------------------------------------------------------------------------

.

__,_._,___

Fwd: [rwanda_revolution] The Market Mogul @Is Rwanda Ready for a Boom?


---------- Forwarded message ----------
From: Jean Bosco Sibomana sibomanaxyz999@gmail.com [rwanda_revolution] <rwanda_revolution@yahoogroups.com>
Date: 4 November 2015 at 21:42
Subject: [rwanda_revolution] The Market Mogul @Is Rwanda Ready for a Boom?
To: Sibomana Jean Bosco <Sibomanaxyz999@gmail.com>


 

Endowments

Rwanda is a country whose history has seen one of the great man-made atrocities. Its 1994 genocide let its people scarred and economy in ruin. Over a million people were killed and more than 3 million displaced within Rwandan borders and even more fled as refugees to surrounding nations.

Rwanda is not blessed with a multitude of resources. It is landlocked and lacks natural resources. Even though it is one of the most densely populated countries in Africa nearly 90% of the population still relies on subsistence agriculture. In 2006 57% of its population was below the poverty line, in 2011 this had marginally improved to 45%. As of 2012 over 50% of its population was under the age of 20. This illustrates the scars from the 1994 genocide. However literacy rates are high at 70.5% although few have secondary education. Their school life expectancy is 10 years for not just males but also females.

Rwanda relies heavily on exports in coffee, tea and the minerals Cassirerite and Coltan. The crash in global mineral prices is likely to have a significant slowdown effect on the Rwandan economy and GDP growth in 2016.

Infrastructure

A public investment Programme including transport and energy has been prioritized.

One aspect of this is a new rail project set to connect the Kenyan port of Mombasa to the Rwandan capital of Kigali. This would be a significant step for the landlocked country as it is estimated that landlocked countries ay up to 84% more to export their goods than a coastal country. Especially considering only 10% of trade is accounted for by intra-Africa trade. The railway would stretch 2,945km and would lessen the already significant strain on the roads connecting the two cities. It will connect not just Kenya and Rwanda but would also run through the capitals of Niger and Burkina Faso. This is likely to have a huge impact on the currently lacking intra-industry trade. With the majority of the funding coming from China it is hoped production can begin in November.

Funding has been made available for the Mombasa-Nairobi link, however the Rwandan section which will cost $1.5bn is yet to secure financing.

Another project currently underway is the Rusumo falls hydroelectric power project, which will increase the supply of electricity. Financed by the World Bank and the African Devlopment Bank the power station will be built on the Kagera River at an estimated cost of $300 million. Citizens will not only be employed in construction of turbines but also the transmission lines and national grid. It is estimated to increase electricity access rates in Rwanda by 4%.

Politics

Rwanda is currently under the leadership of Paul Kagame who was once called a 'visionary leader' by Tony Blair and 'one of the greatest leaders of out time' by Bill Clinton. A frequent twitter user he is known to engage his critics in fierce debates on the social media site.

He has achieved much during his 25-year reign. He has overseen the swfit punishment of the guilty in democratic courts and his citizens have seen the GDP per capita steadily growing since.

His rule has however been marred with controversy including allegations of torture and imprisonment. Not helped by suspicions arising after the deaths of various government critics. The Economist said of Kagame:

"Although he vigorously pursues his admirers in western democracies, he allows less political space and press freedom at home than Robert Mugabe does in Zimbabwe." tweet

The current constitution currently comprises of a two-term limit of presidential terms. However, Kagame has already started the process to amend the constitution allowing him to seek re-election in 2017. This has now been confirmed and the term limits removed meaning Kagama can rule the country for the next 19 years until 2034.

The government has however instigated numerous reforms since 1994 in an effort to attract FDI and boost business and industry in the economy.

A selection of reforms

  • Eliminated the need for new companies to open a bank account in order to register for VAT.
  • Introduced provisions to protect minority investors allowing holders of 10% of a company's shares to call for an extraordinary meeting of shareholders.
  • Introduction of electronic filing of tax returns.
  • Reduced cost of obtaining a new connection for electricity.
  • New company law requiring greater corporate disclosure, increasing director liability and improving shareholders access to information.

Tourism

Blessed with active volcanoes, national parts, forests and home to a multitude of different species of animals. The potential tourist industry in Rwanda is relatively untapped and undeveloped. With increased promotion and investment this sector could see rapid improvements.

Aid

In 2012 the British government withheld aid payments to Rwanda due to fears that they had been financing rebels part of the M23 group in the DRC. This amounted to £21m of budget support that would have gone to the government. This followed aid withdrawals from the US, Germany and Sweden.

This was a significant complication for the Rwandan economy as Britain is Rwanda's largest bilateral donor and had in fact intended to increase its aid to £90m by 2015. The situation is especially critical since Rwanda relies on donors for about 40% of its public budget. This allows foreign funds great leverage over Rwanda's democratic, politically and economic future.

There is also significant controversy surrounding trafficking, especially of women and children for sex and slavery. Men and children have also been forcefully recruited to M23, the DRC rebel group with the consent of Rwandan officials. Rwanda has initiated major reforms and subsequently has risen rapidly in the World Banks 'Easiest place to do business' report from 145th to around 42nd. It has also seen significant gains in 'protection of minority investors' allowing it to climb from 121st position to 88th.

Stock Exchange

The Rwanda Stock Exchange, initially set up in January 2011, has shown an increase so far this year of Rwf34.4bn turnover, a 45.7% increase compared to last year. There has been an 18% increase in new investors, 78.9% of whom are in fact Rwandans. Although still extremely volatile due to currency fluctuations the exchange shows promise. Celestin Rwabukumba, the RSE chief executive officer has said that all listed firms on the RSE are blue-chip companies and market leaders in their respective markets. Some of Rwanda's largest companies have announced and successfully carried out IPO's on the exchange.

An example is Crystal Telecom, which owns a 20% stake in mobile operator MTN Rwandacel. The shares traded at a 38% premium and were oversubscribed by 123%. This was only the third firm to have a primary listing on the exchange. The future is perhaps bright for the Rwandan capital markets with companies seeking to list, invest or trade on their exchange.

They announced that on November 23rd it would sell a three-year Treasury bond worth $20m to provide support for infrastructure financing and increase the developed in the Rwandan capital markets. They have in fact engaged in a couple of successful bond issuances in the last couple years starting from 2014.

Although clearly facing a myriad of challenges. The future is bright as President Kagame said 'Twenty years ago, Rwanda had no future, only a past. Today, half of all Rwandans are under 20.' They have overcome great adversity to be in the current economic condition they are today, with growth rates on par with the emerging Asian economies and per capita income increasing by 400% since 1994. Their Gini coefficient has fallen from 28.9 in 1985 to 46.8 by 2000 showing that not all gains from the rapid development has gravitated to the wealthy there has been relatively even growth.

Subscribe to our Morning Briefing

A complimentary daily email featuring the market news and economic analysis to begin your day



--
Picasa Web Album: https://plus.google.com/photos/110493390983174363421/albums?banner=pwa&gpsrc=pwrd1
YouTube Channel: http://www.youtube.com/playlist?list=PL9B4024D0AE764F3D
Fuseau horaire domestique: heure normale de la côte Est des Etats-Unis et Canada (GMT-05:00)

__._,_.___

Posted by: Jean Bosco Sibomana <sibomanaxyz999@gmail.com>
Reply via web post Reply to sender Reply to group Start a New Topic Messages in this topic (1)

.

__,_._,___

“Uwigize agatebo ayora ivi”. Ubutegetsi bukugira agatebo ukariyora uko bukeye n’uko bwije.

"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile."

KOMEZA USOME AMAKURU N'IBITEKEREZO BYA VUBA BYAGUCITSE:

RECOMMENCE

RECOMMENCE

1.Kumenya Amakuru n’amateka atabogamye ndetse n’Ibishobora Kukugiraho Ingaruka ni Uburenganzira Bwawe.

2.Kwisanzura mu Gutanga Ibitekerezo, Kurwanya Ubusumbane, Akarengane n’Ibindi Byose Bikubangamiye ni Uburenganzira Bwawe.