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Monday, 25 April 2016

Re: [haguruka.com] Fw: *DHR* Rwanda : Un pays et un peuple brisés-Quel avenir ?

 

On connait la vieille chanson

Le 25 avr. 2016 5:28 PM, "Alfred Nganzo alfrednganzo@yahoo.com [haguruka]" <haguruka@yahoogroups.com> a écrit :
 



On Monday, 25 April 2016, 14:05, "Innocent TWAGIRAMUNGU itwagira71@gmail.com [Democracy_Human_Rights]" <Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr> wrote:


 
Rwanda : Un pays et un peuple brisés-Quel avenir ?

Rwanda : Un pays et un peuple brisés-Quel avenir ?

DSC01825 (2)
22/04/2016 13:01   Analyse
Par Freddy Usabuwera
Depuis la prise du pouvoir par le Front Patriotique Rwandais (FPR) en Juillet 1994, le peuple rwandais vit sous une dictature militaire avec à sa tête Paul kagame, chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir après le génocide de 1994. Le FPR, une rébellion composée majoritairement d'anciens réfugiés Rwandais Tutsi qui vivaient en Uganda avaient décidé d'attaquer leur pays avec l'aide de l'armée Ougandaise le 1er octobre 1990, une guerre longue de 4 ans qui a ravagé le pays et clamé la vie de plus d'un million de Rwandais Tutsi, hutu et Twa, les trois ethnies composant la population Rwandaise.
La propagande de division à des fins de prise de pouvoir par la force
Depuis le début de la guerre en 1990, le FPR a usé de ses contacts dans le monde occidentale et aussi son libre accès ressources gouvernementales ougandais, pour faire une propagande de division et de terreur a l'intérieur du Rwanda. Dans sa stratégie, le FPR a pu infiltré toutes les organes du pouvoir et aussi les partis d'opposition sur place, qui pourtant avaient accepté de collaborer pour trouver une solution à la guerre, au problème des réfugiés et leur intégration dans la gestion de l'état sans effusion de sang.
Cela n'empêchera pas à Kagame de continuer sa stratégie de guerre en éliminant un par un certains politiciens Hutu Rwandais influant comme Félicien Gatabazi et Emmanuel Gapyisi, et aussi en semant la terreur par la pose des bombes et grenades dans différents coins du pays, allant même jusqu' à éliminer certaines communauté tutsi (comme les Bagogwe par exemple) et tout cela pour semer la haine et la discorde entre les hutu et les tutsi de l'intérieur du pays.
A chacun de ces incidents, le FPR portait la responsabilité sur le pouvoir en place l'accusant d'avoir commis ces actes de terreur dans un seul but de préparer le génocide des Tutsis. Ce plan diabolique du général kagame a atteint son point culminant le 6 Avril 1994, quand il a pris la décision de descendre l'avion qui transportait le président du Rwanda Juvénal Habyarimana avec son homologue Burundais Cyprien Ntaryamira avec eux leurs proches collaborateurs qui ont tous périe dans cet attentant.
Cet attentat terroriste sera l'élément déclencheur du génocide, la seule voie possible pour Le général Kagame de se hisser à la tête du pays en sacrifiant les vies des Tutsis du Rwanda qu'il disait venir sauver et protéger. 22 ans après, beaucoup de rapports d'experts internationaux et d'anciens collaborateurs et frères d'arme de kagame ont prouvé hors de tout doute que Kagame porte une lourde responsabilité dans le génocide Rwandais et dans tous les actes de terrorismes commis à l'intérieur du Rwanda avant et pendant le génocide.
4 ans de propagande de division d'un peuple, dont la polarisation atteignit son point de non-retour le 6 Avril 1994 la date du début du génocide. Depuis, la haine et la division ont été le moteur du pouvoir dictatorial de Kagame, qui ne cesse d'enfoncer le clou de la division et de la haine, le harcèlement de la population, l'emprisonnement arbitraire et des actes de massacre et tuerie pour se maintenir au pouvoir.
Ce qui fut une chasse aux hutu, est devenu aussi une chasse aux Tutsis car il ne se gêne plus d'afficher sa soif du sang en tuant froidement des tutsi qui l'ont soutenu et aider a prendre le pouvoir comme par exemple, le Dr Gasakure, son ancien médecin personnel ou Assinapole Rwigara un homme d'affaire et financier du FPR depuis ses débuts pour ne pas citer de nombreux autres cas de disparitions et meurtres qui n'ont jamais cessé depuis son accession au pouvoir.
La mise en place d'un cartel mafieux comme modèle de gestion du pays 
« Avez-vous connu ou entendu parlé d'un certain Pablo Escobar le chef d'un cartel de drogue colombien des année 80 ? Imaginez-vous l'avoir à la tête d'un pays. C'est ça le Rwanda. » M'a confié dernièrement une personne qui connait très bien le Rwanda et le FPR que j'ai croisé dans le Metro par coïncidence à Montréal.
A la prise du pouvoir en Juillet 1994, kagame ne perdit pas son temps. Avec sa junte APR (Armée Patriotique Rwandaise) et son parti FPR, ils s'assurèrent de mettre en place un gouvernement qui ressemblerait à un gouvernement d'union nationale, dont l'objectif était de faire croire surtout à l'opinion internationale que le Rwanda allait devenir un pays démocratique et dont la gestion allait se baser sur les accords de partage de pouvoir signés à Arusha quelques mois auparavant.
Quelques temps plus tard, le monde découvrira que cela n'était qu'un jeu de façade permettant au nouveau maitre de s'acheter un peu de temps pour bien préparer la suite. Il procéda aux massacres et tueries de dizaine de milliers d'innocents Rwandais et étrangers sans s'en inquiéter des conséquences, se débarrassa de tout intellectuel rwandais Hutu surtout qu'il peut juger avoir un certain pouvoir d'influence, et jeta des centaines de milliers d'autres en prison sans dossier d'accusation, alléguant qu'ils ont commis le génocide. Le Rwanda devint une prison à ciel ouvert un mouroir pour tout citoyen osant critiquer le pouvoir. La communauté internationale ne daigna même lever un doigt face à ses abus des droits humains sans précèdent.
Jugeant ce silence comme un feu vert à sa brutalité, Kagame mit son plan à une vitesse supérieure en attaquant les camps des réfugiés hutus au Congo voisin ou ses militaire et milice massacra femmes, enfants, vieillards et la population locale avec la bénédiction de ses parrains et faiseurs d'opinion du monde occidental. Le rapport de l'ONU sur les massacres de cette période sortie en 2010 sous le nom « The Congo mapping report » a été on ne peut plus claire qualifiant ces actes d'actes de violation des droits humain pouvant être qualifiés de génocide devant les tribunaux.
Dans son exercice vers le pouvoir absolu, Kagame s'attaqua alors à ses collaborateurs Hutu au sein du gouvernement et du FPR et les poussa à la sortie. Ce gouvernement de façade dirigé par Faustin Twagiramungu sera forcé à la démission dont certains des membres seront arrêtés et les autres prendront le chemin d'exile et seront pourchassés comme des gibiers et tués. De ces anciens dignitaires du FPR nous citerons par exemple Seth Sendashonga et Theoneste Lizinde pourchassés et tués par balle à Nairobi au Kenya.
Il s'attaquera plus tard à ses anciens frères d'armes tombés en disgrâce comme André Kagwa Rwisereka, tué et égorgé en 2010 en pleine campagne présidentielle, Patrick Karegeya tué étranglé en Afrique du sud la nuit du 1er janvier 2014, Kayumba Nyamwasa, ancien chef d'état-major qui a subi 3 tentatives d'assassinat en Afrique du sud pour ne citer que ceux-là car la liste est très longue.
Au Rwanda, la mise en place et la construction de ce qu'ils ont appelé le nouveau Rwanda (Rwanda Rushya) s'accélère. On procède au changement des noms administratif des régions du Rwanda et à la réécriture de l'histoire Rwandaise dans le seul but de cacher la vérité sur les atrocités commis par le FPR et sa responsabilité dans ce drame qui a endeuillé le Rwanda.
Pour s'assurer d'avoir carte blanche, Kagame força à la sortie son prédécesseur Pasteur Bizimungu et d'autres qu'il pensait pouvoir gêner son plan diabolique. Kagame devint alors président de la République en 2000, pour aussi se cacher en arrière de l'immunité présidentielle comme chef d'état.
Depuis le jour un de sa prise de pouvoir total, Kagame prend le Rwanda comme étant sa propriété personnelle. Il fera voter des lois dépouillant l'état Rwandais de presque tous ses avoir qui permettaient au pays d'avoir des revenus. Il procéda à la privatisation des compagnies étatiques et parastatales dont la majorité sont acheté par lui-même sous le couvert de la compagnie Cristal Venture, un holding du FPR qui détient le control de plus de 75% de l'économie Rwandaise. Il procèdera au changement de la loi sur la propriété au Rwanda, ce qui lui permettra avec ses amis de s'acquérir de presque tous les terrains de construction et fermes dans le capital rwandaise et ailleurs dans le pays. En homme d'affaire, sans se soucier du bien-être du peuple, lui et ses amis mettront en avant une politique efficace et agressive de propagande et de promotion de l'image de kagame à l'étranger, et de faire sortir ses actions comme étant de bonnes méthodes de gouvernance auprès d'institutions et organisations internationale.
Il paiera même des millions pour l'écriture d'un livre en son nom et louange avec comme titre « Rwanda Inc. » et a des firmes internationales de relations publiques pour se construire un crédit sans faille au niveau international. Un mensonge étatique sans précèdent.
Avec l'argent sale venu des minerais de sang pillés au le Congo voisin, ils mettent ensemble un nouveau plan cadastre de la ville de Kigali avec lequel ils blanchissent l'argent en construisant des nouveaux quartiers d'affaire dans la capitale, des maisons d'habitations valant des millions de dollars tout en expropriant le peuple de leur terre. Les personnes misent en prison dont la majorité sans dossier, deviendront alors des esclaves qui passent tout leur temps à construire des trottoirs et balayer la ville au beau soin des faiseurs d'opinion étranger qui font le va et vient entre kigali-Etats-Unis-Bruxelles-Londres… pour collecter les fonds et aller vendre les mensonges aux payeurs de taxes dans leurs pays. Si au moins ils faisaient l'effort de visiter les campagnes là où vivent 90% des Rwandais pour constater la misère qui y règne.
Dans son objectif d'humilier le peuple Rwandais et de rendre incompétent la majorité des intellectuels restés dans le pays, il décide de changer du jour au lendemain la langue d'enseignement et d'usage administratif du français a l'anglais, et ce sans préavis. Le changement est brusque et l'impact négatif est réel jusqu'aujourd'hui.
A la manière de Pablo Escobar qui semait la terreur dans les quartiers et par la suite faisait le tour de ces quartiers accompagné de ses subalternes pour distribuer des bonbons et argents aux habitants, kagame avec l'aide de ses subalternes va instaurer un system de terreur, de dépouillement des terres et bien des citoyens, pour ensuite aller leur rendre visite, et en faiseur de bien leur remettre ce qui leur a été enlever !! Il va même des fois humilier et destituer le dirigeant en question sur place !! Pas mal comme idée n'est-ce pas !?
Un nouveau système de rançon digne de celui d'un cartel mafieux est mise en place par décret présidentiel pour s'assurer de plaire à ses sujets faisant le travail d'opprimer le peuple, et de faire voter les lois en faveur de ses directives et de protéger ses acquis. Kagame signa plus d'une fois depuis 2000, des augmentations de salaire et avantages d'emploi du premier ministre, ministres, députés, dirigeants militaires… dont le dernier décret dans ce sens daté de 2014 prévoit une augmentation automatique de 10% de salaire à chaque 3 ans, alors que les salaires du commun des mortels ne bougent pas et que la majorité des rwandais ne peuvent même pas s'offrir plus qu'un repas par jour. Rappelons que 40% du budget du gouvernement rwandais provient de l'aide internationale, donc des taxes des population des pays occidentaux, le Canada inclus, et ce depuis 1994.
Pour couronner le tout, le président kagame organisa deux élections présidentielles comme prévue par la constitution Rwandaise. La première en 2003 et l'autre en 2010 qu'il remporte haut la main avec des scores staliniens de 93,08% et 95,1% des voix respectivement, et respectivement 96,2% et 95,05% de participation du corps électoral. Durant ces deux périodes électorales, il va s'assurer d'écraser les opposant en les mettant en prison ou en les éliminant physiquement. Parmi ceux-là, citons les cas du Dr Theoneste Niyitegeka, candidat malheureux en 2010, mis en prison sur base de fausses accusations, Victoire Ingabire Umuhoza présidente des Forces Démocratiques Unifiées (FDU) rentrée au Rwanda pour se présenter contre Kagame aux élections de 2010 et qui a été arrêtée injustement et emprisonnée sur base d'accusations fabriquées de toutes pièce, de négationnisme, idéologie génocidaire et actes de terrorisme. André kagwa Rwisereka, ancien membre du FPR devenu membre et président du parti vert retrouvé mort et décapité durant la période électorale de 2003. A ceux-là s'ajoutent Deo Mushayidi, ancien membre du FPR condamné à perpétuité et Bernard Ntaganda, président du parti PS Imberakuri actuellement en liberté après avoir purgé une peine de 4 ans de prison sur des accusations fabriquées de toute pièce.
Depuis que Kagame est apparu sur la scène politico-militaire Rwandais, les populations de la région des grands lacs n'ont connu rien d'autre que l'agonie. La population rwandaise est contrôlée d'une main de fer, et le pouvoir en place a instauré un système de contrôle et de peur servant à continuer de les diviser ethniquement sur base du génocide de 94. 22 ans après, il n'y a pas de politique de réconciliation et il n'y a même pas eu de justice pour les populations Hutu qui ont perdu les leurs tués par le FPR. D'un autre côté kagame n'hésite aucunement de frapper fort contre un tutsi qui ose prêcher l'égalité, la réconciliation et la compassion envers tous. C'est pour cette raison qu'il a mis en prison Kizito Mihigo, un chanteur Rwandais Tutsi rescapé du génocide pour avoir osé produire une chanson dans ce sens.
Alors que son deuxième mandat présidentiel prend fin en 2017, Kagame vient, dans des manœuvres digne d'un film hollywoodien, faire changer la constitution lui permettant de briguer pour un mandat présidentiel de 7 ans, renouvelable 2 fois pour deux autres mandat de 5 ans chaque. Cela portera encore Kagame au pourvoir pour un autre 17 ans, ce qui est inacceptable vu la situation critique du pays sur le plan politique, économique et social.
Au Congo et au Burundi voisin, kagame ne cesse de s'ingérer dans leur politique interne, en sabotant les institutions, et soutenant des actes de terrorisme perpétrer sur leur territoire et en soutenant militairement et financièrement des groupes armés causant la mort des citoyens de ces pays. Et pourtant, la communauté internationale continue de soutenir son gouvernement et fermer les yeux sur ses actions, toute en lui déroulant des tapis rouges partout où il passe.
Quel avenir ?
« Un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil » Abraham Lincoln
Dans l'état actuel des chose, le Rwanda arrive dans un moment très critique de son histoire qui impose rien d'autre que le changement, et ce pour une réelle réconciliation du peuple Rwandais, pour une démocratie réelle et une paix durable au Rwanda et dans la région. Sinon, nul ne peut ignorer une autre catastrophe humaine qui pourrait surgir de ce chaos créer par kagame pour se maintenir au pouvoir.
Je lance un appel solennel aux Rwandais Tutsi, Hutu, Twa épris de paix et voulant un Rwanda et un peuple réconcilié pour un avenir meilleur, d'unir nos forces et dire à Kagamé et ses amis au pouvoir que le Rwanda n'est pas leur propriété privée, que le Rwanda et son avenir appartiens aux Rwandais, seuls décideurs de leur destin'. Kagame étant au centre de tous les maux vécus par les peuples de notre région, il est aussi important de faire l'union avec toute les force vives du Rwanda, du Congo, du Burundi et de l'Ouganda pour réclamer le changement dans la région, car le départ de Kagame et le FPR signifie la fin de la souffrance et le désarroi, le retour de l'harmonie entre nos peuple seul source d'une paix durable dans notre région.
Unir nos forces nous aidera à bâtir un Rwanda que mérite notre peuple, Un Rwanda sans guerre, sans division ni injustice, un Rwanda régis par un système démocratique et le respect des lois.
Ensemble nous pouvons vaincre et conquérir ceux que nous croyons être plus fort, car se dissocier et se mettre dans son coin ne renforce que la peur, cette peur qui finira par détruire notre esprit et nos aspirations à un avenir meilleur et finira par la destruction entière de notre vie.
UT UNUM SINT

Maître Innocent TWAGIRAMUNGU, DHR FOUNDER&OWNER
http://fr.groups.yahoo.com/group/democracy_human_rights

 


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Posted by: Benoit Karekezi <innotechrw@yahoo.fr>
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On Monday, 25 April 2016, 14:05, "Innocent TWAGIRAMUNGU itwagira71@gmail.com [Democracy_Human_Rights]" <Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr> wrote:


 
Rwanda : Un pays et un peuple brisés-Quel avenir ?

Rwanda : Un pays et un peuple brisés-Quel avenir ?

DSC01825 (2)
22/04/2016 13:01   Analyse
Par Freddy Usabuwera
Depuis la prise du pouvoir par le Front Patriotique Rwandais (FPR) en Juillet 1994, le peuple rwandais vit sous une dictature militaire avec à sa tête Paul kagame, chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir après le génocide de 1994. Le FPR, une rébellion composée majoritairement d'anciens réfugiés Rwandais Tutsi qui vivaient en Uganda avaient décidé d'attaquer leur pays avec l'aide de l'armée Ougandaise le 1er octobre 1990, une guerre longue de 4 ans qui a ravagé le pays et clamé la vie de plus d'un million de Rwandais Tutsi, hutu et Twa, les trois ethnies composant la population Rwandaise.
La propagande de division à des fins de prise de pouvoir par la force
Depuis le début de la guerre en 1990, le FPR a usé de ses contacts dans le monde occidentale et aussi son libre accès ressources gouvernementales ougandais, pour faire une propagande de division et de terreur a l'intérieur du Rwanda. Dans sa stratégie, le FPR a pu infiltré toutes les organes du pouvoir et aussi les partis d'opposition sur place, qui pourtant avaient accepté de collaborer pour trouver une solution à la guerre, au problème des réfugiés et leur intégration dans la gestion de l'état sans effusion de sang.
Cela n'empêchera pas à Kagame de continuer sa stratégie de guerre en éliminant un par un certains politiciens Hutu Rwandais influant comme Félicien Gatabazi et Emmanuel Gapyisi, et aussi en semant la terreur par la pose des bombes et grenades dans différents coins du pays, allant même jusqu' à éliminer certaines communauté tutsi (comme les Bagogwe par exemple) et tout cela pour semer la haine et la discorde entre les hutu et les tutsi de l'intérieur du pays.
A chacun de ces incidents, le FPR portait la responsabilité sur le pouvoir en place l'accusant d'avoir commis ces actes de terreur dans un seul but de préparer le génocide des Tutsis. Ce plan diabolique du général kagame a atteint son point culminant le 6 Avril 1994, quand il a pris la décision de descendre l'avion qui transportait le président du Rwanda Juvénal Habyarimana avec son homologue Burundais Cyprien Ntaryamira avec eux leurs proches collaborateurs qui ont tous périe dans cet attentant.
Cet attentat terroriste sera l'élément déclencheur du génocide, la seule voie possible pour Le général Kagame de se hisser à la tête du pays en sacrifiant les vies des Tutsis du Rwanda qu'il disait venir sauver et protéger. 22 ans après, beaucoup de rapports d'experts internationaux et d'anciens collaborateurs et frères d'arme de kagame ont prouvé hors de tout doute que Kagame porte une lourde responsabilité dans le génocide Rwandais et dans tous les actes de terrorismes commis à l'intérieur du Rwanda avant et pendant le génocide.
4 ans de propagande de division d'un peuple, dont la polarisation atteignit son point de non-retour le 6 Avril 1994 la date du début du génocide. Depuis, la haine et la division ont été le moteur du pouvoir dictatorial de Kagame, qui ne cesse d'enfoncer le clou de la division et de la haine, le harcèlement de la population, l'emprisonnement arbitraire et des actes de massacre et tuerie pour se maintenir au pouvoir.
Ce qui fut une chasse aux hutu, est devenu aussi une chasse aux Tutsis car il ne se gêne plus d'afficher sa soif du sang en tuant froidement des tutsi qui l'ont soutenu et aider a prendre le pouvoir comme par exemple, le Dr Gasakure, son ancien médecin personnel ou Assinapole Rwigara un homme d'affaire et financier du FPR depuis ses débuts pour ne pas citer de nombreux autres cas de disparitions et meurtres qui n'ont jamais cessé depuis son accession au pouvoir.
La mise en place d'un cartel mafieux comme modèle de gestion du pays 
« Avez-vous connu ou entendu parlé d'un certain Pablo Escobar le chef d'un cartel de drogue colombien des année 80 ? Imaginez-vous l'avoir à la tête d'un pays. C'est ça le Rwanda. » M'a confié dernièrement une personne qui connait très bien le Rwanda et le FPR que j'ai croisé dans le Metro par coïncidence à Montréal.
A la prise du pouvoir en Juillet 1994, kagame ne perdit pas son temps. Avec sa junte APR (Armée Patriotique Rwandaise) et son parti FPR, ils s'assurèrent de mettre en place un gouvernement qui ressemblerait à un gouvernement d'union nationale, dont l'objectif était de faire croire surtout à l'opinion internationale que le Rwanda allait devenir un pays démocratique et dont la gestion allait se baser sur les accords de partage de pouvoir signés à Arusha quelques mois auparavant.
Quelques temps plus tard, le monde découvrira que cela n'était qu'un jeu de façade permettant au nouveau maitre de s'acheter un peu de temps pour bien préparer la suite. Il procéda aux massacres et tueries de dizaine de milliers d'innocents Rwandais et étrangers sans s'en inquiéter des conséquences, se débarrassa de tout intellectuel rwandais Hutu surtout qu'il peut juger avoir un certain pouvoir d'influence, et jeta des centaines de milliers d'autres en prison sans dossier d'accusation, alléguant qu'ils ont commis le génocide. Le Rwanda devint une prison à ciel ouvert un mouroir pour tout citoyen osant critiquer le pouvoir. La communauté internationale ne daigna même lever un doigt face à ses abus des droits humains sans précèdent.
Jugeant ce silence comme un feu vert à sa brutalité, Kagame mit son plan à une vitesse supérieure en attaquant les camps des réfugiés hutus au Congo voisin ou ses militaire et milice massacra femmes, enfants, vieillards et la population locale avec la bénédiction de ses parrains et faiseurs d'opinion du monde occidental. Le rapport de l'ONU sur les massacres de cette période sortie en 2010 sous le nom « The Congo mapping report » a été on ne peut plus claire qualifiant ces actes d'actes de violation des droits humain pouvant être qualifiés de génocide devant les tribunaux.
Dans son exercice vers le pouvoir absolu, Kagame s'attaqua alors à ses collaborateurs Hutu au sein du gouvernement et du FPR et les poussa à la sortie. Ce gouvernement de façade dirigé par Faustin Twagiramungu sera forcé à la démission dont certains des membres seront arrêtés et les autres prendront le chemin d'exile et seront pourchassés comme des gibiers et tués. De ces anciens dignitaires du FPR nous citerons par exemple Seth Sendashonga et Theoneste Lizinde pourchassés et tués par balle à Nairobi au Kenya.
Il s'attaquera plus tard à ses anciens frères d'armes tombés en disgrâce comme André Kagwa Rwisereka, tué et égorgé en 2010 en pleine campagne présidentielle, Patrick Karegeya tué étranglé en Afrique du sud la nuit du 1er janvier 2014, Kayumba Nyamwasa, ancien chef d'état-major qui a subi 3 tentatives d'assassinat en Afrique du sud pour ne citer que ceux-là car la liste est très longue.
Au Rwanda, la mise en place et la construction de ce qu'ils ont appelé le nouveau Rwanda (Rwanda Rushya) s'accélère. On procède au changement des noms administratif des régions du Rwanda et à la réécriture de l'histoire Rwandaise dans le seul but de cacher la vérité sur les atrocités commis par le FPR et sa responsabilité dans ce drame qui a endeuillé le Rwanda.
Pour s'assurer d'avoir carte blanche, Kagame força à la sortie son prédécesseur Pasteur Bizimungu et d'autres qu'il pensait pouvoir gêner son plan diabolique. Kagame devint alors président de la République en 2000, pour aussi se cacher en arrière de l'immunité présidentielle comme chef d'état.
Depuis le jour un de sa prise de pouvoir total, Kagame prend le Rwanda comme étant sa propriété personnelle. Il fera voter des lois dépouillant l'état Rwandais de presque tous ses avoir qui permettaient au pays d'avoir des revenus. Il procéda à la privatisation des compagnies étatiques et parastatales dont la majorité sont acheté par lui-même sous le couvert de la compagnie Cristal Venture, un holding du FPR qui détient le control de plus de 75% de l'économie Rwandaise. Il procèdera au changement de la loi sur la propriété au Rwanda, ce qui lui permettra avec ses amis de s'acquérir de presque tous les terrains de construction et fermes dans le capital rwandaise et ailleurs dans le pays. En homme d'affaire, sans se soucier du bien-être du peuple, lui et ses amis mettront en avant une politique efficace et agressive de propagande et de promotion de l'image de kagame à l'étranger, et de faire sortir ses actions comme étant de bonnes méthodes de gouvernance auprès d'institutions et organisations internationale.
Il paiera même des millions pour l'écriture d'un livre en son nom et louange avec comme titre « Rwanda Inc. » et a des firmes internationales de relations publiques pour se construire un crédit sans faille au niveau international. Un mensonge étatique sans précèdent.
Avec l'argent sale venu des minerais de sang pillés au le Congo voisin, ils mettent ensemble un nouveau plan cadastre de la ville de Kigali avec lequel ils blanchissent l'argent en construisant des nouveaux quartiers d'affaire dans la capitale, des maisons d'habitations valant des millions de dollars tout en expropriant le peuple de leur terre. Les personnes misent en prison dont la majorité sans dossier, deviendront alors des esclaves qui passent tout leur temps à construire des trottoirs et balayer la ville au beau soin des faiseurs d'opinion étranger qui font le va et vient entre kigali-Etats-Unis-Bruxelles-Londres… pour collecter les fonds et aller vendre les mensonges aux payeurs de taxes dans leurs pays. Si au moins ils faisaient l'effort de visiter les campagnes là où vivent 90% des Rwandais pour constater la misère qui y règne.
Dans son objectif d'humilier le peuple Rwandais et de rendre incompétent la majorité des intellectuels restés dans le pays, il décide de changer du jour au lendemain la langue d'enseignement et d'usage administratif du français a l'anglais, et ce sans préavis. Le changement est brusque et l'impact négatif est réel jusqu'aujourd'hui.
A la manière de Pablo Escobar qui semait la terreur dans les quartiers et par la suite faisait le tour de ces quartiers accompagné de ses subalternes pour distribuer des bonbons et argents aux habitants, kagame avec l'aide de ses subalternes va instaurer un system de terreur, de dépouillement des terres et bien des citoyens, pour ensuite aller leur rendre visite, et en faiseur de bien leur remettre ce qui leur a été enlever !! Il va même des fois humilier et destituer le dirigeant en question sur place !! Pas mal comme idée n'est-ce pas !?
Un nouveau système de rançon digne de celui d'un cartel mafieux est mise en place par décret présidentiel pour s'assurer de plaire à ses sujets faisant le travail d'opprimer le peuple, et de faire voter les lois en faveur de ses directives et de protéger ses acquis. Kagame signa plus d'une fois depuis 2000, des augmentations de salaire et avantages d'emploi du premier ministre, ministres, députés, dirigeants militaires… dont le dernier décret dans ce sens daté de 2014 prévoit une augmentation automatique de 10% de salaire à chaque 3 ans, alors que les salaires du commun des mortels ne bougent pas et que la majorité des rwandais ne peuvent même pas s'offrir plus qu'un repas par jour. Rappelons que 40% du budget du gouvernement rwandais provient de l'aide internationale, donc des taxes des population des pays occidentaux, le Canada inclus, et ce depuis 1994.
Pour couronner le tout, le président kagame organisa deux élections présidentielles comme prévue par la constitution Rwandaise. La première en 2003 et l'autre en 2010 qu'il remporte haut la main avec des scores staliniens de 93,08% et 95,1% des voix respectivement, et respectivement 96,2% et 95,05% de participation du corps électoral. Durant ces deux périodes électorales, il va s'assurer d'écraser les opposant en les mettant en prison ou en les éliminant physiquement. Parmi ceux-là, citons les cas du Dr Theoneste Niyitegeka, candidat malheureux en 2010, mis en prison sur base de fausses accusations, Victoire Ingabire Umuhoza présidente des Forces Démocratiques Unifiées (FDU) rentrée au Rwanda pour se présenter contre Kagame aux élections de 2010 et qui a été arrêtée injustement et emprisonnée sur base d'accusations fabriquées de toutes pièce, de négationnisme, idéologie génocidaire et actes de terrorisme. André kagwa Rwisereka, ancien membre du FPR devenu membre et président du parti vert retrouvé mort et décapité durant la période électorale de 2003. A ceux-là s'ajoutent Deo Mushayidi, ancien membre du FPR condamné à perpétuité et Bernard Ntaganda, président du parti PS Imberakuri actuellement en liberté après avoir purgé une peine de 4 ans de prison sur des accusations fabriquées de toute pièce.
Depuis que Kagame est apparu sur la scène politico-militaire Rwandais, les populations de la région des grands lacs n'ont connu rien d'autre que l'agonie. La population rwandaise est contrôlée d'une main de fer, et le pouvoir en place a instauré un système de contrôle et de peur servant à continuer de les diviser ethniquement sur base du génocide de 94. 22 ans après, il n'y a pas de politique de réconciliation et il n'y a même pas eu de justice pour les populations Hutu qui ont perdu les leurs tués par le FPR. D'un autre côté kagame n'hésite aucunement de frapper fort contre un tutsi qui ose prêcher l'égalité, la réconciliation et la compassion envers tous. C'est pour cette raison qu'il a mis en prison Kizito Mihigo, un chanteur Rwandais Tutsi rescapé du génocide pour avoir osé produire une chanson dans ce sens.
Alors que son deuxième mandat présidentiel prend fin en 2017, Kagame vient, dans des manœuvres digne d'un film hollywoodien, faire changer la constitution lui permettant de briguer pour un mandat présidentiel de 7 ans, renouvelable 2 fois pour deux autres mandat de 5 ans chaque. Cela portera encore Kagame au pourvoir pour un autre 17 ans, ce qui est inacceptable vu la situation critique du pays sur le plan politique, économique et social.
Au Congo et au Burundi voisin, kagame ne cesse de s'ingérer dans leur politique interne, en sabotant les institutions, et soutenant des actes de terrorisme perpétrer sur leur territoire et en soutenant militairement et financièrement des groupes armés causant la mort des citoyens de ces pays. Et pourtant, la communauté internationale continue de soutenir son gouvernement et fermer les yeux sur ses actions, toute en lui déroulant des tapis rouges partout où il passe.
Quel avenir ?
« Un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil » Abraham Lincoln
Dans l'état actuel des chose, le Rwanda arrive dans un moment très critique de son histoire qui impose rien d'autre que le changement, et ce pour une réelle réconciliation du peuple Rwandais, pour une démocratie réelle et une paix durable au Rwanda et dans la région. Sinon, nul ne peut ignorer une autre catastrophe humaine qui pourrait surgir de ce chaos créer par kagame pour se maintenir au pouvoir.
Je lance un appel solennel aux Rwandais Tutsi, Hutu, Twa épris de paix et voulant un Rwanda et un peuple réconcilié pour un avenir meilleur, d'unir nos forces et dire à Kagamé et ses amis au pouvoir que le Rwanda n'est pas leur propriété privée, que le Rwanda et son avenir appartiens aux Rwandais, seuls décideurs de leur destin'. Kagame étant au centre de tous les maux vécus par les peuples de notre région, il est aussi important de faire l'union avec toute les force vives du Rwanda, du Congo, du Burundi et de l'Ouganda pour réclamer le changement dans la région, car le départ de Kagame et le FPR signifie la fin de la souffrance et le désarroi, le retour de l'harmonie entre nos peuple seul source d'une paix durable dans notre région.
Unir nos forces nous aidera à bâtir un Rwanda que mérite notre peuple, Un Rwanda sans guerre, sans division ni injustice, un Rwanda régis par un système démocratique et le respect des lois.
Ensemble nous pouvons vaincre et conquérir ceux que nous croyons être plus fort, car se dissocier et se mettre dans son coin ne renforce que la peur, cette peur qui finira par détruire notre esprit et nos aspirations à un avenir meilleur et finira par la destruction entière de notre vie.
UT UNUM SINT

Maître Innocent TWAGIRAMUNGU, DHR FOUNDER&OWNER
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Posted by: Alfred Nganzo <alfrednganzo@yahoo.com>
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-I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.
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Saturday, 23 April 2016

Re: [haguruka.com] Kagame and Rwanda Genocide: Unfortunately, there is no cheap war !

 

The Rwanda war of 1990-1994 had multiple dimensions. Among Kagame's rebels who were fighting against the Rwandan government, there were foreigners, mainly Ugandan fighters  who were hired to kill and rape innocent Rwandan people in Rwanda and Rwandan refugees in DRC.


Le 17 avr. 2016 16:36, "Alfred Nganzo alfrednganzo@yahoo.com [haguruka]" <haguruka@yahoogroups.com> a écrit :
 
Museveni and Kagame invaded Rwanda  from Oct 1990 to April 1994. The result of this invasion was the  genocide of both Hutu and Tutsi. Kagame started the genocide even before April 1994 by killing  Hutu civilians across the country.
In addition to the assassination of  the former president, these killings generated  and accumulated the revenge among Hutu during this 4-year war.
 
Commemoration events  of the Rwandan  genocide  should not be just  the time for complaints and blames about the Rwandan genocide.

They should also be the time for Kagame and Museveni to acknowledge their  responsibilities of what happened.
 
I wish to tell both Museveni and Kagame this: Unfortunately, there is no cheap war !
 
Thank you
 
 


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Posted by: Samuel Desire <sam4des@yahoo.com>
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Friday, 22 April 2016

[haguruka.com] Iyo Abafaransa bataka izo ndangamuntu kugira ngo bamenye umututsi uwariwe, nta mututsi uba warasigaye mu gace Abafaransa babagamo.

 

 Igihe.com irandika ivuga iti:
 
 "Abafaransa bakaga indangamuntu Abanyarwanda kuri bariyezi ndetse bashinjwa kugira uruhare muri Jenoside yahitanye Abatutsi basaga miliyoni."
 
Igisubuzo:
 
Iyo Abafaransa bataka  izo ndangamuntu  kugira ngo bamenye umututsi uwariwe, nta mututsi uba warasigaye mu gace Abafaransa babagamo.

More:

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“Ni gute umunyamahanga yaka Umunyarwanda ibyagombwa mu gihugu cye akanahamwicira?”

“Ni gute umunyamahanga yaka Umunyarwanda ibyagombwa mu gihugu cye akanahamwicira?”

Igihe.com irandika iti:

“Abafaransa bakaga indangamuntu Abanyarwanda kuri bariyezi ndetse bashinjwa kugira uruhare muri Jenoside yahitanye Abatutsi basaga miliyoni.”

Icyo mbivugaho kandi FPR yirengagiza:

Iyo Abafaransa bataka  izo ndangamuntu  kugira ngo bamenye umututsi uwariwe, nta mututsi uba warasigaye mu gace Abafaransa babagamo. Abafaransa bakaga indangamuntu kuko  batashoboraga gutandukanya  umututsi n’umuhutu bahereye ku ishusho ryabo.
Kwandika ibi ni ukuwirengangiza nkana. Ese koko nta mututsi numwe warokotse kubera Abafaransa? Ese hari n’uwatinyuka kubyemera ko ari uko byagenze, ko ariho kubera Abafaransa?  Nyamara tuzi ko hari abantu benshi mu Rwanda bafunzwe kubera ko bavuze ko bariho kubera Abafaransa.

Source:


[haguruka.com] Fw: *DHR* Kongo Times! @Rwanda: Risque d’éclatement d’un nouveau conflit armé.

 



On Friday, 22 April 2016, 13:24, "Jean Bosco Sibomana sibomanaxyz999@gmail.com [Democracy_Human_Rights]" <Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr> wrote:


 

Rwanda: Risque d'éclatement d'un nouveau conflit armé

imageFaustin Twagiramungu
Les opposants rwandais en exil, exigent une solution pertinente sur la question des réfugiés rwandais, dans une lettre adressée au president Paul Kagame. Selon le RDI-Rwanda Rwiza, " les réfugiés rwandais ne retourneront massivement et volontairement dans leur pays d'origine que lorsque celui-ci aura connu un changement politique majeur apte à les rassurer, la première étape de ce processus étant la mise en place d'un Gouvernement de transition pluraliste. Il est aussi de notre devoir de mettre en garde le régime en place contre le risque d'éclatement d'un nouveau conflit armé, ayant pour but le rapatriement des réfugiés rwandais, à l'instar de ce qui s'est passé en 1990 lorsque, aidé par l'Ouganda, le Front Patriotique Rwandais (FPR), a déclenché la guerre qui l'a conduit au pouvoir en juillet 1994."
04th April 2016
Son Excellence Monsieur le Président de la République du Rwanda
C/O Ambassade du Rwanda à Bruxelles
Bloemenlaan 1; 1150 St-Pieters-Woluwe
Copie pour information à :
HCR et autres organisations d'aide aux réfugiés
Principaux pays d'accueil des réfugiés rwandais
Commission de l'Union Africaine
Monsieur le Président,
Au nom du Parti politique RDI-Rwanda Rwiza, j'ai l'honneur et l'obligation de vous adresser le mémorandum ci-joint, portant sur la question des réfugiés rwandais.
Notre démarche a pour but principal d'attirer votre attention sur l'impérieuse nécessité de trouver, avant la fin de l'année 2016, une solution pertinente à ce problème qui dure depuis plus d'un demi-siècle.
Nous tenons à souligner que les réfugiés rwandais ne retourneront massivement et volontairement dans leur pays d'origine que lorsque celui-ci aura connu un changement
politique majeur apte à les rassurer, la première étape de ce processus étant la mise en place d'un Gouvernement de transition pluraliste.
Il est aussi de notre devoir de mettre en garde le régime en place contre le risque d'éclatement d'un nouveau conflit armé, ayant pour but le rapatriement des réfugiés rwandais, à l'instar de ce qui s'est passé en 1990 lorsque, aidé par l'Ouganda, le Front Patriotique Rwandais (FPR), a déclenché la guerre qui l'a conduit au pouvoir en juillet 1994.
Espérant que vous prendrez, sans plus tarder, toutes les dispositions nécessaires à une solution pacifique à cette question des réfugiés rwandais, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma très haute considération.
Twagiramungu Faustin
Président du Parti RDI-Rwanda Rwiza
== // ==

MÉMORANDUM ADRESSÉ AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU RWANDA AU SUJET DE LA QUESTION DES RÉFUGIÉS RWANDAIS 

INTRODUCTION
Le présent document a pour objet d'attirer l'attention des autorités rwandaises sur la gravité de la question des réfugiés rwandais et sur l'urgente nécessité d'une solution définitive passant par le retour volontaire, dans des conditions de sécurité et de dignité, de tous les exilés rwandais, où qu'ils se trouvent. Si notre parti plaide pour une approche globale, il tient aussi à souligner le cas particulier de nos compatriotes vivant dans divers pays africains, notamment ceux qui errent depuis plus de deux décennies dans les forêts de la République Démocratique du Congo (RDC), où leurs conditions de vie inhumaines devraient heurter la conscience du monde entier.
Aujourd'hui plus que par le passé, nous avons l'obligation de mettre le Pouvoir de Kigali devant ses responsabilités, en rappelant qu'il lui incombe de mettre en place, au Rwanda, les conditions d'un retour massif et volontaire des réfugiés. Parmi les préalables sans cesse réclamés par les représentants des exilés, les partis politiques d'opposition et la Société civile, figure en bonne place l'instauration au Rwanda d'un régime démocratique fondé sur un espace politique pluraliste, apte à garantir le respect des libertés et des droits fondamentaux. En effet, même si, à coup de mensonges et de manipulations parfois grossières, le régime de Kigali s'emploie à faire croire au monde entier que tout va bien au Rwanda, les observateurs avertis savent que de graves violations du droit à la vie, de la liberté d'expression et d'association, de la liberté d'entreprise et d'autres droits fondamentaux sont des pratiques quasi quotidiennes au « pays des mille collines ». Ce constat pour le moins préoccupant plaide indubitablement en faveur de la nécessité d'un changement politique majeur, dans le sens de la démocratisation du Rwanda et du respect intégral des droits de l'homme, si l'on veut donner aux nombreux réfugiés rwandais des garanties aptes à les encourager au retour volontaire dans leur pays d'origine.
Pour mieux faire comprendre l'acuité de la question des réfugiés rwandais, il convient d'en donner un bref contexte politique et historique, en mettant en évidence les trois principaux mouvements d'exil qu'a connus notre pays, respectivement en 1959-1963, en 1994-1998 et à partir de 1995 jusqu'à aujourd'hui. Nous avons aussi l'obligation de faire part aux autorités rwandaises de notre appréciation de « la stratégie de solutions globales pour tous les réfugiés rwandais » telle que définie en 2009 à Genève. Enfin, nous conclurons notre analyse par des propositions de solutions concrètes dont nous pensons que la mise en application par le Gouvernement rwandais contribuerait significativement à un réglement définitif de cette épineuse question des réfugiés qui dure depuis plus de 5 décennies.

CONTEXTE POLITIQUE ET HISTORIQUE

A. Les réfugiés de 1959, 1961 et 1963
Cette première catégorie concerne les réfugiés politiques Tutsis qui ont fui le pays à la suite de la révolution populaire de 1959. Cette révolution était opposée aux injustices tant coloniales que féodo-monarchiques infligées « au menu peuple » et dénoncées dans la déclaration historique, dénommée Manifeste des Bahutu, rendue publique le 27 mars 1957 à l'intention des Nations Unies et de la Belgique, puissance coloniale.
C'est pendant cette période mouvementée qu'environ 150.000 Tutsis, dont le Roi Kigeri V Ndahindurwa, ont fui le Rwanda à destination des pays limitrophes dont le Congo, le Burundi, l'Uganda et la Tanzanie et, plus tard, vers des destinations plus lointaines, notamment en Europe et en Amérique du nord, principalement aux États-Unis. Si certains de ces « réfugiés de la première heure » ont fui les violences, d'autres ont fui un « pays sans Roi », de surcroît dirigé par des Hutu.
B. Les réfugiés de 1994-1998
La deuxième vague d'exil massif est celle des réfugiés politiques, principalement Hutus, qui ont fui le Rwanda suite à la guerre d'octobre 1990 qui a atteint le summum de l'horreur en 1994. Menée sous la houlette du Front Patriotique Rwandais (FPR), par des officiers de l'armée ougandaise d'origine rwandaise, dont le Général Paul Kagame lui-même, cette guerre était officiellement motivée par le retour des réfugiés tutsis des années 1959-1963 et par l'instauration de la démocratie au Rwanda. Les véritables mobiles seront dévoilés plus tard, car il s'agissait, pour le FPR et ses chefs rwando-ougandais, de prendre le pouvoir, et tout le pouvoir, quel qu'en fût le prix.
La guerre aboutira à l'assassinat du Président Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994, facteur déclencheur du génocide et du chaos qui allaient permettre au FPR de prendre le pouvoir à Kigali en juillet 1994. La guerre et les massacres provoquèrent près de 4 millions de réfugiés Hutus à destination du Burundi, de la Tanzanie et surtout de la RDC (ex-Zaïre). On estimait, en juillet 1994, à presque 2,5 millions, le nombre de refugiés rwandais hutus se trouvant dans des camps au Nord et au Sud du Kivu.
En novembre 1996, ces camps seront détruits à l'arme lourde par les militaires du FPR, avec la complicité silencieuse du HCR et de certaines puissances occidentales. En conséquence, une partie de ces réfugiés sera contrainte au retour forcé dans leur pays d'origine, le Rwanda, alors que la grande majorité sera poursuivie dans les forêts congolaises comme des animaux sauvages, au point que plus de 300'000 d'entre eux furent massacrés par l'armée du FPR. Il en reste encore officiellement près de 245'000 selon le gouvernement congolais, qui précise qu'un nombre important de réfugiés est encore à recenser dans les forêts et les brousses de la RDC, comme il en reste aussi une bonne centaine de milliers dans d'autres pays africains et ailleurs dans le monde.
C. S Les réfugiés politiques sporadiques depuis 1995 jusqu'aujourd'hui
La troisième catégorie de réfugiés concerne ceux qui sont déçus ou persécutés par le régime du FPR depuis 1995 jusqu'à date et qui fuient le Rwanda pour des motifs divers, dont les assassinats, les disparitions et les emprisonnements arbitraires. Nombreux sont aussi des Rwandais qui continuent de grossir les rangs de réfugiés en raison d'humiliations de toutes sortes qu'ils subissent d'un régime policier ayant instauré malicieusement un système d'apartheid destiné à maintenir dans l'intimidation et la surveillance constantes, toute personne soupconnée d'opposition envers le Pouvoir en place.
La situation est d'autant plus grave que même au sein du FPR, certains notables et non des moindres, se voient obligés de fuir le pays pour pouvoir manifester leur opposition au diktat du Général Président et de sa clique. Et quand on sait que le pouvoir en place n'est pas parvenu à inspirer confiance au roi Kigeli V et à son entourage dont l'exil dure depuis plus d'un demi-siècle, on mesure ainsi l'échec patent du FPR qui, soi-disant, avait pris les armes pour régler la question des réfugiés rwandais.

DES TENTATIVES DE SOLUTIONS DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

En octobre 2009 à Geneve, sous la houlette du Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), la Communauté internationale a adopté « la stratégie de solutions globales pour les réfugiés rwandais », portant sur quatre éléments importants, à savoir:
  1. la promotion du rapatriement librement consenti,
  2. la poursuite de l'intégration locale,
  3. le maintien de la protection internationale pour ceux qui ne peuvent pas retourner au Rwanda pour des raisons de protection et enfin,
  4. Une recommandation sur l'invocation de la clause de cessation.
Cette stratégie a été revue quatre ans plus tard, en 2013 à Pretoria en Afrique du Sud, au moment d'en examiner la mise en application, et encore dernièrement, en octobre 2015, à Genève par 13 pays, dont les 12 qui hébergent les réfugiés rwandais à savoir: l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la RDC, le Kenya, le Malawi, l'Ouganda, le Mozambique, la République du Congo, l'Afrique du Sud, la Zambie, le Zimbabwe et bien sûr le Rwanda, qui en est le pays d'origine.
Réunis à Genève le 2 octobre 2015, ces pays ont tiré des conclusions sur les 4 points mentionnés ci-dessus. Concernant particulièrement le retour des réfugiés rwandais, l'une de ces conclusions stipule que les retours organisés prendront définitivement fin en 2016. Toutefois, une autre recommandation invite le Gouvernement du Rwanda à garantir le retour et la réintégration en toute sécurité et dans la dignité de tous les réfugiés, et à prendre toutes les mesures nécessaires à cette fin. De plus, le gouvernement de la République Démocratique du Congo a signalé à cette occasion que 245.820 réfugiés rwandais se trouveraient sur son territoire, mais qu'il refuse, à juste titre, toute référence à l'invocation de la clause de cessation avant que des enquêtes approfondies ne soient menées afin de connaitre le chiffre total exact de ces refugiés.

APPRÉCIATIONS ET PROPOSITIONS DU PARTI RDI-RWANDA RWIZA

Au vu des différentes décisions et recommandations prises dans le cadre de ce qui a été appelé « la stratégie de solutions globales pour les réfugiés rwandais », Considérant le manque de volonté politique, voire la mauvaise foi du régime du FPR, pour trouver une solution pertinente au problème des réfugiés rwandais, Compte tenu de nos analyses, notamment au plan politique et historique, nous voudrions rendre attentif le Gouvernement rwandais aux points ci-après:
A. Les faits nous donnent entièrement raison sur la triste réalité selon laquelle notre pays est devenu et continue d'être le générateur et l'expéditeur de réfugiés dans des pays voisins et dans le monde entier, depuis 1959 jusqu'aujourd'hui. Cela est dû en grande partie à la mauvaise gouvernance des régimes qui se sont succédé au pouvoir, et surtout au caractère dictatorial et criminel du régime du FPR-Kagame en place depuis juillet 1994.
B. Notre désapprobation est totale quant à la politique du FPR en matière de réfugiés, en particulier en ce qui concerne « l'oubli volontaire » affiché à l'égard des exilés des années 1959,1961 et 1963. A ce sujet, l'attitude pour le moins injuste du FPR vis-à- vis de ces « réfugiés de la première heure » et de leurs descendants, en dit long sur les véritables mobiles de la guerre d'octobre 1990. En effet, cette prétendue « guerre de libération » avait été menée en leur nom pour leur retour triomphal au pays de leurs ancêtres. Pourtant, un bon nombre d'entre eux se sont abstenus de rentrer au Rwanda, à commencer par le Roi Kigeri V Ndahindurwa. Et ce n'est pas parce qu'ils préfèrent vivre à l'étranger où certains parmi eux mènent une vie misérable ; s'ils ne veulent pas retourner au Rwanda, c'est tout simplement parce qu'ils trouvent que toutes les conditions n'y sont pas réunies pour leur rapatriement. Quand on sait que cette guerre a été menée dans des conditions on ne peut plus cruelles jusqu'à sacrifier les tutsi de l'intérieur du pays et de nombreuses autres vies à hauteur d'environ 5 fois le nombre de réfugiés de la première catégorie au nom desquels le FPR avait envahi notre pays, on mesure l'étendue du cynisme des chefs de l'ancien mouvement rebelle et à quel point seul le pouvoir les intéressait et ce, quel qu'en soit le prix!
C. Au Gouvernement rwandais et aux 12 principaux pays africains impliqués dans « la stratégie de solutions globales pour les réfugiés rwandais », nous demandons que la question des réfugiés rwandais soit considérée dans toute sa dimension, aussi bien au plan humanitaire qu'au plan politique. Nous aimerions que la recherche de solutions pertinentes se passe dans la transparence et que notre pays, le Rwanda, fasse preuve de plus de volonté face à cette situation extrêmement grave, en respectant ses engagements et toutes les recommandations émises dans le cadre de ladite stratégie. Il s'agit notamment de créer de meilleures conditions politiques, différentes de celles des régimes précédents, pour inspirer confiance à tous nos concitoyens. Cela leur donnerait l'espoir de vivre dans un pays où ils se sentiraient libres et en sécurité. Ils n'auraient plus ni peur ni inquiétude des lendemains incertains qui les pousseraient à fuir encore leur pays.
D. Toute solution viable passe par un recensement impartial de réfugiés rwandais pour bien déterminer leur nombre exact, où qu'ils se trouvent. Il est du devoir du HCR d'accomplir cette tâche de dénombrement de tous les réfugiés qui souhaitent retourner au Rwanda, aussitôt que les préalables à leur rapatriement auront été mis en place. Avant que ce recensement ne soit organisé, nous recommandons aux parties concernées de mettre tout en oeuvre pour que les services compétents différencient les Rwandais authentiques des Rwandais linguistiques dont la nationalité n'est pas nécessairement rwandaise. La citoyenneté, la nationalité, ou la naturalisation ne s'acquièrent pas par la langue, mais plutôt en vertu d'une loi votée selon les formes prescrites par la constitution.
E. Nous sommes pour le respect de la clause de cessation du statut des réfugiés rwandais, uniquement en conformité avec l'esprit et la lettre de la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés et de la Convention de l'OUA de 1969 régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique, et étant entendu que d'ici le 31 Décembre 2017, le Gouvernement rwandais devra avoir mis en place les conditions d'un retour paisible et volontaire de tous les réfugiés.
F. A la veille de la prochaine réunion ministérielle dans le cadre de « la stratégie de solutions globales pour les réfugiés rwandais » prévue en mai 2016, nous regretons que les séances précédentes de Pretoria et de Genève, se sont tenues sans la présence de représentants des réfugiés. En effet, qui mieux que les réfugiés eux- mêmes, saurait exprimer les raisons qui les empêchent de retourner dans leur pays d'origine ? De plus, il est à se demander pourquoi, ni parmi les 12 pays concernés, ni de la part du HCR, aucune délégation n'a osé placer le Gouvernement rwandais devant ses responsabilités, en posant la question cruciale ci-après et en essayant d'y apporter une réponse appropriée : Pourquoi presque 350.000 réfugiés rwandais en RDC et dans d'autres pays ne souhaitent pas retourner dans leur pays d'origine ?
G. Le parti RDI lance un appel pressant à toutes les parties concernées, afin qu'elles trouvent une solution appropriée, globale et définitive avant la fin de cette année 2016. Etant donné que depuis 2009 des réunions se sont tenues à plusieurs reprises sur la question des réfugiés rwandais, rien ne peut justifier aujourd'hui que de nombreuses autres séances soient agendées sur le même sujet. Dans cet ordre d'idées, nous estimons que la réunion prévue en mai 2016 devrait être la dernière sur cette question. Par ailleurs, nous insistons sur la nécessité d'inviter à cette rencontre, les représentants des réfugiés rwandais afin qu'ils puissent donner leurs points de vue, ainsi que leurs propres attentes et appréhensions au sujet de la situation politique prévalant dans leur pays d'origine.

CONCLUSION

Il est temps que la question des réfugiés rwandais, vieille de plus d'un demi-siècle, trouve une solution définitive qui convienne aux premiers concernés que sont les exilés eux-mêmes, toutes catégories confondues. Force est de le souligner encore et encore : les réfugiés rwandais ne retourneront massivement et volontairement dans leur pays d'origine que lorsque celui-ci aura connu un changement politique majeur. Il est clair que le retour forcé, comme celui qui a eu lieu en 1996 dans les camps de l'ex-Zaïre, ne peut plus être envisagé de nos jours.
S'agissant précisément du changement politique attendu par les réfugiés rwandais en tant que préalable à leur rapatriement volontaire, l'avénement au Rwanda d'un régime de transition démocratique fondé sur un état de droit intégral constitue la première étape d'un processus visant à offrir aux exilés les garanties d'un retour dans la dignité et la sécurité. Les contours de ce changement politique et d'autres mesures d'accompagnement, tel que le recouvrement par les réfugiés de leurs droits et de leurs biens une fois de retour au Rwanda, doivent faire l'objet de négociations entre le Gouvernement rwandais d'une part et, d'autre part, les représentants des partis politiques d'opposition et de la Société Civile, y compris les représentants des réfugiés. La médiation de ces négociations serait assurée par une instance désignée par les 12 principaux pays d'accueil des réfugiés rwandais, en étroite collaboration avec le HCR, notamment pour ce qui est de l'appui logistique.
Nous estimons que beaucoup de temps a été perdu et que tout devrait être mis en oeuvre pour qu'une solution définitive au problème des réfugiés rwandais soit trouvé avant la fin de l'année 2016. C'est d'autant plus urgent que plus ce problème perdure, plus la frustration s'accumule parmi les jeunes générations de réfugiés, avec le risque que certains d'entre eux envisagent sérieusement un retour au Rwanda par des moyens non pacifiques. Après tout, si en 1990, des réfugiés rwandais ont pris des armes pour faire valoir leur droit au rapatriement, il serait tout aussi légitime en 2016, qu'une autre génération de réfugiés cherche à rééditer cette expérience, pour autant que le Gouvernement rwandais maintienne son refus d'autres voies de sortie de la crise.
Twagiramungu Faustin 
President of RDI-Rwanda Rwiza Party 
Brussels - Belgium
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SIBOMANA Jean Bosco
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-Ce dont jai le plus peur, cest des gens qui croient que, du jour  au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre.
-The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.
-I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.
-The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.
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"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

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