[RwandaLibre] Fw: *DHR* Re: Pour une action internationale humanitaire en faveur des FDLR,leurs familles et les refugies rwandais avec eux

 

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From: "Anastase Gasana gasana31@gmail.com [Democracy_Human_Rights]" 
Subject: *DHR* Re: Pour une action internationale humanitaire en faveur des FDLR,leurs familles et les refugies rwandais avec eux

 

COMMUNIQUE CFCR N^o 03/14: POUR LA PRESS, AUX RWANDAIS ET A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

 

LES FDLR, LEUR FAMILES ET LES AUTRES REFUGIES RWANDAIS EN R.D. CONGO NE CONSTITUENT PAS LE VRAI ET EPINEUX PROBLEME QU'A LE RWANDA

 

          L' armée de liberation « Coalition des Forces du Changement au Rwanda, CFCR-IMVEJURU », telle que publiée dans notre communiqué de press du 17/01/2014, ne pourrait rester indifférente sur l'injustice et la persécution du people Rwandais dans toutes ses composantes. Dans cette ligne de conduite, nous saisissons cette occasion pour déclarer ce qui suit au sujet des FDLR, leur familles et les autres refugiés Rwandais qui sont en République Démocratique du Congo.

 

1.     LOURD FARDEAU POUR LE RWANDA ET LA REGION DES GRANDS LACS

L'armee de liberation CFCR-IMVEJURU informe tous les Rwandais et la Communauté Internationale que le lourd fardeau, le problem epineux  pour le Rwanda et pour la Région des Grands Lacs n'est pas les FDLR, leur familles et les autres Refugiés Rwandais qui sont en République Démocratique du Congo comme certaines gens qui sont tombés dans le piege du  FPR s'y trompent. Nous voulons rappeler à tous les répresentants des différents organismes internationaux dans la région et a d'autres qui sont concernés, que le lourd fardeau pour le Rwanda et pour la région des grands Lacs est l'execrable régime du FPR et son président Paul  Kagame,  caractérisé par l'ethnisme, le tribalisme, la discrimination , la dictature, l'arbitraire,  l'injustice, la brutalite et l'invasion militaire de  pays étrangers comme il a été le cas pour la R. D. du Congo depuis 1996 jusqu'aujourd'hui,  le detournement de la richesse du pays et les massacres des populations.

2.     CFCR-IMVEJURU APPELLE LES RWANDAIS ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE A L'HUMANISME (ACTION HUMANITAIRE)

 

 Nous appelons les Rwandais et la Communauté Internationale a cesser de s'adonner aux attitudes et comportements quelque peu irresponsibles qui consistent a demander et a encourager les forces armees onusiennes et congolaires d'attaquer les FDLR, leurs familles et les autres refugiés qui sont avec eux en RD Congo, et d'en parler en y trouvant du plaisir comme s'ils etaient entrain d'assister, reporter ou commenter  un match de football.

 

L'humanisme, si il en reste un peu en nous, c'est bien le moment d'en user, de nous en servir. Mettons-nous a la place de ces etres humains qui comme nous ont besoin de vivre,  avant d'appeler les forces Onusiennes et congolaises a les pilonner. Souvenez-vous que ces rwandais sont éternellement dans les forêts de la R.D.Congo parce qu'ils n'ont pas eu l'occasion et les moyens de s'envoler pour Nairobi, Afrique du Sud, Europe, Amérique, Canada, Australie où beaucoup d'entre nous ont trouvé refuge ? Beaucoup parmi eux sont des rescapés du Génocide Hutu perpétré au Zaire- Congo par le FPR/APR depuis 1996 comme l'a montré le Mapping Report des Nations Unies. Nous voulons rappeler à la communauté Internationale que si l'ONU continue de garder ce raport dans ses tiroirs à NewYork, finalement cette Instance Mondiale sera considérée comme étant incapable de faire justice à ces victimes qui sont toujours sans protection dans les forêts de la R.D.Congo. Cette Institution qu'est l'ONU doit s'attendre à de graves consequences si elle persiste a agir de la sorte.

Il est vraiment regrettable que le Gouvernement FPR du Rwanda qui se dit être un Gouvernement de tous les Rwandais, qui se targue de diriger le pays au nom de ce peuple, s'evertue a multiplier les demandes les appels et les rappels a l'armée Onusienne et la brigade d'intervention pour tuer le reste des refugies rwandais qui les ont fui dans l'Est de la R.D.Congo au lieu d'agir en gouvernement responsible et resoudre une fois pour toutes le problem de refugies au Rwanda en s'attaquant a ses causes profondes et en mettant tout en ouvre pour leur trouver une solution durable et definitive. Il a eu plus de 20 ans et il ne l'a pas fait. C'est quel type de gouvernement alors? Toutes les attrocités que le regime sanguinaire du FPR a commis et continue a commettre sur la population Rwandaise dans le pays et ailleurs comme en R.D. du Congo, montrent bien que ce régime est totalement corrompu, incapable de diriger le pays dans l'interêt de tout le people rwandais. Il doit remettre le tablier avant que les Rwandais le lui fasse faire eux-memes. La communauté Internationale qui appelle ces refugiés a rentrer au Rwanda devrait en principe procéder à une vérification pour savoir où sont ceux qui ont été rapatriés avant. On se demande quelle a été le role de la communauté Internationale pour ne fut ce que dénoncer les tueries commises contre les refugies auparavant rapatries au Rwanda et les assassinats des refugies perpetres dans les pays d'asile par le regime dirige par le FPR et le president Kagame. 

Les deux exemples suivants parmi tant d'autres a notre connaissance, ne sont qu'un rappel qui nécessite l'attention de tous:

a)     Il a été rapporté dans différents ecrits de la Communauté Internationale que plus de 11.000 combattants ont été rapatriés au Rwanda depuis 2002. Nous demandons à cette meme Communauté Internationale qui a oeuvre a leur rapatriement, de procéder à la verification pour voir si on peut trouver au moins la moitie de ces rapatries qui seraient encore en vie. Nous savons que plus de la moitié ont été tués ou jettes dans les prisons mouroirs au Rwanda parce qu'ils sont tout simplement Hutu.

 

b)    Nous demandons au HCR de donner des explications à la Communauté Internationale au sujet des 108 rapatriés de Gabon en 1997qui ont été progressivement tués au Camp militaire de Kigali pendant une année et demie par le FPR. Il n'y a eu que 35 survivants.  Est ce que cette Institution de l'ONU peut montrer du moins un rapport établi à ce sujet pour denoncer ces meurtres. Comment la Communauté Internationale peut -elle se permettre d'ignorer tous ces horribles antecedents  et oser claironner a quiconque veut les entendre que les FDLR, leur familles et les refugies rwandais qui sont avec eux en R.D. du Congo doivent rentrer au Rwanda dirige par le FPR pour y vivre une vie paisible!!!

 

3.     LE REGIME DE PAUL KAGAME ET DU FPR NE SERA PAS RENVERSE PAR LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

 

Vous tous qui croyez que le pouvoir sanguinaire de KAGAME et du FPR sera renverse par la pression de la Communauté Internationale, loin de là. Oubliez. Ce régime a plus de 40 milliards de dollars qu'il a pillés dans notre pays a tous, le Rwanda, et dans le pays voisin, la R.D.Congo. Cette enorme somme d'argent est utilisée par les dirigeants du FPR pour corrompre certains agents de la Communauté Internationale, les dirigeants de certains pays et certains medias pour que ces derniers les soutiennent dans leur politique de la chasse à l' homme et de maintien de leur regime totalitaire au pouvoir au Rwanda.

          Si réellement la Communauté Internationale ose dire publiquement qu'il faut qu'il y ait une autre guerre pour massacrer les refugiés, oubliant le Mapping report enfermé dans les tiroirs des dirigeants de l'ONU à New York, cela est un signe fort pour décourager  clairement ceux qui attendaient le soutien de la Communauté Internationale pour concretement aider les Rwandais a se debarrasser d'une dictature militaire sanguinaire qui n'a que trop dure. Il revient donc à nous tous en tant que rwandais,  de chercher les voies et moyens pour nous en debarrasser nous-memes. Ca serait  une grosse erreur de notre part, de penser que la Communauté Internationale forcera le dictateur Paul Kagame à la démission ; il y sera force par nous- même les Rwandais.

    Les déclarations du Sénateur Russ Feingold Représentant spéciale des Etats Unies d'Amérique dans la région des grands lacs au sujet de ces refugiés, sont une copie conforme à celles qui ont été publiees par l'Union Européenne. Si les déclarations du sénateur  Russ Feingold ont été prononcées dans un sommet US-AFRICA, cela signifie que cet acte n'est pas un fait du hasard. Il n'a fait que transmettre le message que lui a donne son pays qu'il représente. Cela montre que nous devons nous unir pour montrer à la communauté Internationale que ce que nous font leurs dirigeants est inacceptable parce qu'ils agissent contre les interets de notre pays et de notre peuple. Depuis longtemps, le Président  Bill Clinton a tacitement soutenu les massacres et le génocide du peuple Rwandais, et l'insécurité dans la région des grands lacs au nom du peuple amaericain; le premier Ministre Tony Blair a fait de meme et continue de le faire au nom du peuple britanique  alors qu'en realite il agit de la sorte pour ses propres intérêts. De même, le Président Yoweli Museveni qui continue même jusqu'aujourd'hui à soutenir le dictateur   Paul Kagame, le fait au nom du peuple ougandais alors qu'il protège ses propres intérêts. Et on en finit pas car, voici qu'a present c'est le tour du sénateur Russ Feingold qui œuvre contre les interest du peuple rwandasis dans son ensemble, et au nom du peuple americain.

 Il est donc temps de montrer aux peuples de ces pays d'Amérique et d'Europe que les massacres des populations et le génocide qui se commettent dans la région des Grands Lacs Africains, si rien n'est fait pour stopper ces atrocités,  tôt ou tard ils seront reconnus responsables et subiront les conséquences y relatives.

4.     LA QUESTION DES FDLR ET LEURS FAMILLES

 

Le problème des FDLR, leurs familles, et d'autres refugiés qui sont en R.D.CONGO, c'est un problème qui doit être traité et réglé rapidement  de façon humanitaire.

          Le Gouvernement Rwandais ne doit pas demander aux forces armees Onusiennes et congolaises de combattre militairement les FDLR, leurs familles et les refugiés, car la n'est pas la solution. Ces rwandais sont des refugiés qui sont en R.D. du Congo parce que l'Etat Rwandais dirigé par le FPR a fait preuve de son incapacite totale de  résoudre le problème ethnique, régionale et le népotisme dans le pays. Les desolations causeés par le FPR depuis son invasion militaire en 1996 en Republique Democtarique du Congo ont fait qu'actuellement la population congolaise qui était auparavant gentille et tres acceuillante, ne veut plus de refugiés rwandais sur son territoire. Ce qui se comprend parfaitement bien apres plus de 20 ans de leur presence sur le sol congolais sans que le Rwanda du FPR ne se soucie guere de leur rapatriement dans leur dignite de citoyens rwandais.

         

 

 

 

5.     QUE FAIRE ?

IL est clair que le dialogue entre Président Kagame et ses opposants n'aura pas lieu comme l'a dit le Sénateur Russ Feingold, et ceci n'est un secret pour personne. Kagame ne le veut pas et il ne le voudra pas, à moins qu'on  ne le lui impose. Or personne d'autre ne le lui imposera si ce ne sont que nous- memes, les rwandais.  

          Nous demandons au cinq pays membres permanants du conseil de sécurité et aux autres pays puissants come le Canada et les pays de l'Union Européenne d' empecher les forces armees Onusiennes et congolaises d'utiliser la force militaire contre les refugies Rwandais mais plutot de procéder au plus vite à une  action humanitaire dans les meilleurs délais pour résoudre le problème des FDLR, leurs familles et les refugies qui sont avec eux en R.D.Congo. En outre, la Communaute Internationale dans son ensemble doit rechercher les voies et moyens de résoudre définitivement le problème de l'insécurité dans la région des Grands Lacs Africains cause par le Rwanda du FPR et ses alliés.

          Vu que la Communauté Internationale ne se soucie guere du problème des Rwandais, il faut que les FDLR, tous les groupes armés, tous les partis politiques d'opposition, se rencontrent et mettre sur pied un programme politique, économique, social et culturel commun de l'opposition que nous devons présenter aux Rwandais et à la communauté Internationale en vue de leur montrer la nouvelle direction que nous souhaitons que notre pays prenne pour devenir desormais une societe inclusive, un Rwanda pour Tous.

Fait à Savannah , Georgie, Etat Unis d'Amerique le 30/08/2014

Dr. Gasana Anastase, Président et porte-parole des CFCR-IMVEJURU;

Me  Mugabo Pascal, 2^eme  Vice-Président des CFCR-IMVEJURU;

Major Kanyemera Jean Claude, Secrétaire Exécutif des CFCR-IMVEJURU;

Général de Brigade Prof.  Dr. Mupenzi Jean de la Paix, Chef d'Etat Major Général des CFCR-IMVEJURU.

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Envoyé par : Anastase Gasana <gasana31@gmail.com>

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Posted by: Samuel Desire <sam4des@yahoo.com>

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[RwandaLibre] Second Genocide in Rwanda? Slow, Silent, and Systematic? | Global Research

 

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Second Genocide in Rwanda? Slow, Silent, and Systematic?

What is happening in Rwanda? And, is the UN turning away?

By Ann Garrison

Global Research, August 30, 2014

Region: sub-Saharan Africa

Theme: Crimes against Humanity

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What is happening in Rwanda? On Aug. 26, the BBC reported that Burundian officials are investigating to determine why Rwandan bodies have been found floating in Lake Rweru, on Burundi's border with Rwanda.

The discovery is not only gruesome but also ominous because both East African nations suffer from extremely volatile Hutu-Tutsi ethnic rivalries rooted in centuries of Hutu oppression by a feudal Tutsi aristocracy, which became a colonial elite in the 18th and 19th centuries.

Attempts to institute European democracy, between 1959 and 1961 in Rwanda, and in 1993 in Burundi, turned the existing social order upside down, giving electoral advantage to the Hutu majorities, which the Tutsi minorities refused to accept. War, genocide and massacres ensued and both nations, neither of which is yet 100 years old, are commonly described as tinderboxes awaiting a match.

Rwanda's President Paul Kagame is a Tutsi, Burundi's President Pierre Nkurunziza a Hutu. Despite past alliances of convenience, they are now antagonists. In 1993, Burundi's Tutsi military elite assassinated that country's first democratically elected president, Hutu Melchior Ndadaye, triggering genocidal massacres of both ethnicities in Burundi and escalating fears of the same – which did indeed follow – in Rwanda.

In 1994, near the end of a four year war of aggression, Kagame ordered the assassination of both Rwanda and Burundi's Hutu presidents by shooting their plane out of the sky on April 6, 1994, and then launched a carefully planned, U.S. backed military offensive to seize power and restore Tutsi rule in Rwanda, even as the country sank into chaos and genocidal massacres of both ethnicities.

Any conclusion that the bodies floating in the lake are victims of state execution, genocidal execution or both could be incendiary within the two countries and/or between them. That incendiary potential has been manipulated by both foreign and domestic elites, who are no doubt following this story closely, and most likely attempting to control its outcomes.

These bound and bagged bodies certainly have the look of state execution, genocidal or not, and the simple conclusion that they were state executions has incendiary potential in itself. Rwandan President Paul Kagame arrested three of his own top military officers last week, asresistance continued to rise within his own Tutsi elite.

Rwandan or Burundian bodies?

Burundian official Jean Berchmans Mpabansi told the BBC that, ''The victims are not Burundian citizens because the bodies are coming from Akagera River flowing from Rwanda."

The Voice of Burundi reported, translated here from the French: "In recent days corpses wrapped in plastic bags are found floating on Lake Rweru on the border between Burundi and Rwanda in Muyinga Province.

"More than 40 bodies floating in the Rweru Lake town of Giteranyi have been seen and counted since the month of July by the fishermen, as confirmed by the local administration and police. This week, these fishermen, accompanied by a unit of the Navy, saw two bodies on the mouth of the Akagera."

Rwandan Police said that no one has been reported missing in Rwanda, and Burundian Police said the same about Burundi. Both claims are unlikely because the national police of any country of 10 or 11 million people is sure to have a list of missing persons at any given time.

It's particularly unlikely in the case of Rwanda, because onMay 16, Human Rights Watch reported that "an increasing number of Rwandans have been forcibly disappeared or reported missing" and that some were known to have been forcibly disappeared by Rwanda's army, the Rwandan Defense Force. HRW detailed 14 cases of missing persons.

In mid-July HRW spoke to the anniversary of the murder of Gustave Makonene, coordinator of Transparency International Rwanda's Advocacy and Legal Advice Center in Rubavu, Rwanda:

"The details of Gustave Makonene's death are gruesome. His body was found outside the lakeside town of Rubavu, in northwestern Rwanda, on July 18, 2013. The police medical report indicated he was strangled. Local residents who saw his body gave Human Rights Watch more graphic detail. They believed his body may have been thrown from a car on a road above the lake and ended up twisted around a large tree, which had blocked its fall into the water."

There have been neither investigations nor charges. Another HRW essayist asked, "Why is the whole world still silent on the murder of Rwandan activist Makonene?" On August 1 Transparency International issued a press release saying that the staff of all five of their Rwandan offices are in danger.

President Paul Kagame's plausibility problem

Rwandan President Paul Kagame has never been noted for plausible or consistent explanation. After 18 years of Rwandan invasion, occupation, assassination and resource plunder in the Democratic Republic of the Congo, all copiously documented, he continues to tell Western television audiences that he cannot be held responsible for the problems of Congo, that Congo's problems began with colonialism long before his birth.

And, of course, he continues to say that his destiny is to save and forever protect the Rwandan people from genocide, because, as he tells the story over and over, the world abandoned Rwanda in 1994. It's a matter of record that Kagame himself threatened to fire on U.N. troops if they attempted to intervene in Rwanda in 1994, but that's never been of concern to corporate broadcast anchors. Neither has Kagame's U.S-backed invasion of Rwanda, commanding a detachment of the Ugandan army in October 1990. Nor has the four year war that those Ugandan troops waged in Rwanda between October 1990 and July 1994. Nor has the active intervention of the Clinton Administration to prevent the UN from intervening in Rwanda in 1994.

The story of four years of war and mass killing in Rwanda has instead been shortened and simplified into a 100-day morality play about genocide ending with "Never again!"  And, Kagame has been allowed to trump all evidence and reason by playing the genocide card for so long that he feels in no way compelled to offer a plausible or consistent explanation of anything.

Nearly 50,000 people reported missing in Rwanda this year

Although Rwandan officials denied, on August 26th, that anyone is missing, the government has, on other days, acknowledged that nearly 50,000 people have disappeared this year. The government says they're missing, but dissident Rwandan refugees and exiles say they're dead – and that they are Hutu victims of Kagame's slow, silent, systematic Hutu genocide – genocide by exclusion, poverty, starvation, sterilization and execution.

Rwandans whom the government acknowledges are missing include 16,000 Hutu villagers from the country's northwestern Ngororero District. Rwandan Interior Minister James Musoni acknowledged, in the country's Kinyarwanda language, that these villagers are missingbut said that the government has no idea where they've gone and fears they may have crossed Rwanda's border with DR Congo to join the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR).

Rwandan refugee Ambrose Nzeyimana translated the English into Kinyarwanda and posted "Kigali acknowledges the disappearance of 16,000 of its citizens" to his British-based blog, The Rising Continent. Rwandans in exile write that these people have been massacred by the Kagame regime as part of its program to slowly, quietly, and systematically eliminate the Hutu population. Their belief is based on their own experience, their contact with extended family in Rwanda, and their attention to the Kinyarwanda press.

Rwandan prison authorities acknowledge that 30,000 Hutu prisoners sentenced to "community service" (hard labor) have also disappeared, Rwandan exiles, again, write that they've been executed by Kagame's genocidal government.

It's difficult to imagine how a government with one of the best trained, best equipped African military and security forces, including local forces everywhere, in one of the most tightly controlled, dictatorial regimes in the world, could lose track of 30,000 state prisoners. However, the government, again, and the Ibuka Tutsi survivors' group, claim to fear that these people may have escaped across the border to join the FDLR in DR Congo, where they now constitute a threat to genocide survivors.

As with so much in Rwanda, including the history of the 1990-1994 war and genocide, there is a Tutsi version of the truth and a Hutu version, but the Tutsi version is legally enforced and championed worldwide by rich and powerful people, including Bill Clinton, Tony Blair, Rev. Rick Warren and Howard Buffett. Despite wholesale de facto discimination against Hutu people, they join Kagame in proclaiming that truth and reconciliation have been achieved in Rwanda, and ethnicity is no longer important.

Prisoners incinerated?

More Rwandan Hutu prisoners may have perished in a fire on June 5, 2014, in Rwanda's largest prison, Muhanga Central Prison in Gitarama, and then in a second prison fire at Nyakiriba Prison in Rubavu (Gisenyi) on July 7.

Rwandan exiles write that prisoners in both Muhanga Central Prison and Nyakiriba Prison were intentionally incinerated in their cells, once again as part of a slow, silent, systematic Hutu genocide.

Is it likely that two, geographically distant Rwandan prisons would be destroyed or badly damaged by fire in barely more than one month? All we know is what Rwandan authorities say, and all they say is that there were two prison fires but no prisoners died.

Muhanga Prison, formerly known as Gitarama Central Prison, was known to be one of the most hellish prisons on earth. In 1995, a London Independent headline about it read, "Hutus held in 'worst prison in world': 7,000 suspects of Rwanda massacre are kept in jail built for 400."

On June 6, the International Red Cross reported that "the accommodations" of 3,500 prisoners went up in flames in Gitarama but that the Rwandan government said no prisoners were in their cells at the time.

Hard evidence?

There will be no hard evidence of the truth behind any of these missing persons reports, except perhaps those few filed by Human Rights Watch, unless the U.N. Security Council deems the situation in Rwanda so dangerous to international security and stability that an independent U.N. investigative team must be allowed in, as when U.N. investigator Hans Blix's team was allowed into Iraq before the 2003 U.S./U.K. invasion.

Of course, the U.S. and U.K. ignored Blix's conclusion that there were no weapons of mass destruction in Iraq, as the U.S. and allied states will ignore any evidence counter to the security interests now defined by their executive corporate, military and foreign policy elites, not by popular democracy.

However, that's no reason not to call for investigation. It's better that Hans Blix's team was allowed into Iraq than not, for the sake of history and global consciousness, and we can continue to work for just outcomes. Independent U.N. investigations should be undertaken, post haste, into each instance of individual and mass disappearances in Rwanda, and into why bound, bagged bodies were found floating in Lake Rweru between the shores of Rwanda and Burundi.

Why has the U.S. renewed support for Kagame's Rwanda?

Why did the U.S. renew its political and military support of Rwandan President Paul Kagame's dictatorship at the U.S.-Africa Summit? Why is the U.S. threatening the Hutu refugees organized as the FDLR with military action if they refuse to disarm and surrender unconditionally?

The FDLR may be armed in self-defense, but Special Envoy to the Great Lakes Region Russ Feingold has acknowledged that they pose no credible threat to Rwanda. The majority of Rwandan Hutu refugees in eastern Congo are simply that – refugees – who dare not return to Rwanda for fear of having their names added to these long lists of missing persons that the Rwandan government says it's unable to explain.

Rwandan opposition leaders, Hutu and Tutsi alike, and Tanzanian President Jakaya Kikwete have all called upon the Rwandan government to negotiate with the FDLR for safe repatriation to a Rwanda in which they will not be a de facto Hutu underclass threatened with elimination. ,

On January 4th, former Rwandan General Kayumba Nyamwasa told KPFA: "I understand the guiltiness that maybe some could be feeling about their failure to stop the genocide. But you don't support somebody who's in the process of creating another genocide. And I think they should be able to examine their consciences, look at what is happening in Rwanda, and see exactly what is taking place."

Many Rwandan Hutus, refugees and exiles believe that if the regime now headed by Paul Kagame remains in power for another 50 years, there will be no Hutu people left in Rwanda.

Oakland writer Ann Garrison writes for the San Francisco Bay View, Counterpunch, Global Research, Colored Opinions, Black Agenda Report, and Black Star News, and produces radio news and features for Pacifica'sWBAI-NYC, KPFA-Berkeley and her own YouTube Channel. She can be reached atanniegarrison@gmail.com. If you want to see Ann Garrison's independent reporting continue, please contribute on her website, anngarrison.com.

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[RwandaLibre] KIGALI: DR PIERRE DAMIEN HABUMUREMYI NAWE NGO YATAWE MURI YOMBI

 

http://ikazeiwacu.fr/2014/08/30/kigali-dr-pierre-damien-habumuremyi-nawe-ngo-yatawe-muri-yombi/

KIGALI: DR PIERRE DAMIEN HABUMUREMYI NAWE NGO YATAWE MURI YOMBI.

30 août 2014

Ubutabera

Amakuru agera ku Ikaze Iwacu aturutse i Kigali aravuga ko ya Tsunami yo gukubura muri FPR, ikomeje. Muri iki gitondo ngo nibwo byamenyekanye ko uwahoze ari ministre w'intebe,DR Pierre Damien Habumuremyi, yatawe muri yombi, ngo akaba aregwa kuba akorana n'abanzi b'igihugu cyane cyane FDLR no kurya za ruswa.

Pierre Damien Habumuremyi, yari ministre w'intebe w'umurato gusa, none yatawe muri yombi

Damien Habumuremyi ngo yatawe muri yombi ejotariki ya 29-08-2014, ajyanwa kuri CID ku Kicukiro, bamubwira ko agiye kubazwa gusa ku byerekeye za ruswa ashinjwa, ariko ngo byarangiye arayeyo. Amakuru agera ku Ikaze iwacu avuga ko ngoHabumuremyi yahise agwa igihumura, afatwa na ya ndwara ye y'umutima amaze igihe arwaye.

Undi nawe wavuzweho muri iki gitondo nubwo ataratabwa muri yombi n'umugabo wa nyakwigendera Aloysia Inyumba, Major Masozera Richard, wari usanzwe ayobora, Rwanda Civil Aviation Authority (RCAA), wirukanwe kitaraganya kuri uyu mwanya. Masozera bizwi ko yari inshuti magara ya Col Tom Byabagamba ubu ubarizwa muri mabuso. Masozera nawe ngo yajyanywe kuri CID ejo, ahatwa ibibazo ku nshuti ye Col Byabagamba, ku buryo ngo yamazeyo amasaha agera kuri 13, ariko bigeze aho baramureka arataha. Ubu rero biravugwa ko ari ikibazo cy'igihe gusa, nawe agatabwa muri yombi.

Aya makuru y'ifungwa rya Damien Habumuremyi aje, mu gihe ejo ku cyumweru tariki ya 31-08-2014, hateganijwe inama ya bureau politiki ya FPR izahuza abayoboke ba FPR bagera ku 1000, kandi Habumuremyi akaba yari muri comite nyobozi ya FPR. Ese iyi nama ntiyaba ari iyo kuvugurura ubuyobozi bwa FPR? Hari n'amakuru avuga ko muri iyi nama aribwo FPR izemeza ko Kagame agomba gufata indi manda, maze itegekonshinga rikavugururwa. Turacyakurikirana aya makuru.

 

Ubwanditsi

ikazeiwacu.fr

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KIGALI: DR PIERRE DAMIEN HABUMUREMYI NAWE NGO YATAWE MURI YOMBI.

30 août 2014

Ubutabera

Amakuru agera ku Ikaze Iwacu aturutse i Kigali aravuga ko ya Tsunami yo gukubura muri FPR, ikomeje. Muri iki gitondo ngo nibwo byamenyekanye ko uwahoze ari ministre w'intebe,DR Pierre Damien Habumuremyi, yatawe muri yombi, ngo akaba aregwa kuba akorana n'abanzi b'igihugu cyane cyane FDLR no kurya za ruswa.

Pierre Damien Habumuremyi, yari ministre w'intebe w'umurato gusa, none yatawe muri yombi

Damien Habumuremyi ngo yatawe muri yombi ejotariki ya 29-08-2014, ajyanwa kuri CID ku Kicukiro, bamubwira ko agiye kubazwa gusa ku byerekeye za ruswa ashinjwa, ariko ngo byarangiye arayeyo. Amakuru agera ku Ikaze iwacu avuga ko ngoHabumuremyi yahise agwa igihumura, afatwa na ya ndwara ye y'umutima amaze igihe arwaye.

Undi nawe wavuzweho muri iki gitondo nubwo ataratabwa muri yombi n'umugabo wa nyakwigendera Aloysia Inyumba, Major Masozera Richard, wari usanzwe ayobora, Rwanda Civil Aviation Authority (RCAA), wirukanwe kitaraganya kuri uyu mwanya. Masozera bizwi ko yari inshuti magara ya Col Tom Byabagamba ubu ubarizwa muri mabuso. Masozera nawe ngo yajyanywe kuri CID ejo, ahatwa ibibazo ku nshuti ye Col Byabagamba, ku buryo ngo yamazeyo amasaha agera kuri 13, ariko bigeze aho baramureka arataha. Ubu rero biravugwa ko ari ikibazo cy'igihe gusa, nawe agatabwa muri yombi.

Aya makuru y'ifungwa rya Damien Habumuremyi aje, mu gihe ejo ku cyumweru tariki ya 31-08-2014, hateganijwe inama ya bureau politiki ya FPR izahuza abayoboke ba FPR bagera ku 1000, kandi Habumuremyi akaba yari muri comite nyobozi ya FPR. Ese iyi nama ntiyaba ari iyo kuvugurura ubuyobozi bwa FPR? Hari n'amakuru avuga ko muri iyi nama aribwo FPR izemeza ko Kagame agomba gufata indi manda, maze itegekonshinga rikavugururwa. Turacyakurikirana aya makuru.

 

Ubwanditsi

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