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Monday 31 August 2015

[amakurunamateka] Re: *DHR* Impunzi nyafrika zirukanywe muri Israeli

 

Nk'uko Maziyateke yabitugejejeho mu minsi ishize, ngiyo inyandiko yasohotse mu kinyamakuru Le Soir cyo kuwa 28 Kanama 2015, urupapuro rwa 11.
Nongeye kumushimira cyane.
Cyokora mwihanganire amagambo menshi musanga yanditse nabi (aciyemo akarongo). Sinzi uko byagenze ubwo nakororaga iyi nyandiko nkayomeka kuri izi mbuga.
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Bon de sortie vers nulle part pour les migrants africains d'Israël PROCHE-ORIENT Plus d'un millier de clandestins, libérés ces trois derniers jours sur ordre de la justice, errent sur les routes

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TEL-AVIV

DE NOTRE CORRESPONDANT

Comment s'en dépêtrer?» C'est la question que se posent les diri- geants israéliens suite à l'arrêt du 11 août de la Cour suprême ordonnant au gouvernement de Binyamin Netanya- hou de libérer 1178 demandeurs d'asile africains détenus depuis plus d'un an dans le centre semi-ouvert de Holot, dans le désert du Néguev, à proximité de la frontière égyptienne. Depuis le 26 août, ces migrants rejoignent donc les dizaines de milliers d'autres clandestins d'origine africaine installés dans l'Etat hébreu depuis le début des années 2000 et dont les gouvernements d'Ariel Sharon, d'Ehoud Olmert, puis de Neta- nyahou, n'ont jamais su que faire.

Silencieux, hagards, les anciens de Holot errent par groupes de dix à vingt personnes le long des routes israé- liennes. Sous un soleil de plomb. Cer- tains ont passé leur première nuit d'«homme libre» à même la rue et dans des parcs publics. Voire dans des décharges publiques ou dans des cime- tières, comme à Beer Sheva, à Natanya, et à Petah Tikva.

Les migrants africains, détenus depuis plus d'un an, sortent par centaines du centre de Holot. Mais ils n'ont nulle part où poser leurs maigres bagages... © AFP.

où des dizaines de milliers de clandes- tins majoritairement originaires d'Ery- thrée et du Soudan s'entassent déjà dans des taudis et immeubles insa- lubres.

De l'argent et des armes

Bien sûr, l'injonction n'est pas respec- tée, car c'est à Tel-Aviv et à Eilat que les migrants ont le plus de chance de trou- ver un petit boulot occasionnel, mal payé et non déclaré. « Au lieu de lâcher les gens au hasard, le gouvernement de Netanyahou aurait mieux fait de pré- voir une structure permettant à ces gens-là de subsister dans des conditions décentes, d'avoir accès à des soins médi- caux, et même de travailler un mini- mum », affirme l'ONG « Hotline for mi- grant workers », la seule association is- raélienne à apporter une aide légale aux migrants et aux demandeurs d'asile. « Mais il ne faut pas rêver, ce ne sera ja- mais le cas car les responsables israé- liens ne veulent pas de ces Africains à l'intérieur de leurs frontières. »

Combien sont-ils ? Au moins 35.000 selon les autorités de l'Etat hébreu, 53.000 selon l'ONU et «environ

100.000 » selon les ONG. La quasi-to- talité des clandestins vivant en Israël sont en tout cas chrétiens ou musul- mans. Mais pas juifs. Ce qui explique également pourquoi Israël met tout en œuvre pour les pousser dehors.

En 2013 et 2014, environ 7.000 ont accepté de quitter l'Etat hébreu en échange d'une petite formation profes- sionnelle et d'une prime de 3.500 dol- lars. Puisqu'ils ne pouvaient retourner dans leur pays sans y risquer des ennuis, ils se sont retrouvés au Rwanda, en Ou- ganda et au Sud-Soudan, trois pays avec lesquels les dirigeants israéliens ont mené des négociations secrètes afin de se débarrasser de ces « indésirables ».

On s'en doute, Kigali, Kampala et Ju- ba – les trois capitales concernées – n'ont pas entrouvert leurs frontières pour faire plaisir à l'Etat hébreu : ils ont également trouvé leur intérêt dans ce « deal ». Il se dit d'ailleurs à Jérusalem que d'importantes sommes d'argent, évaluées en millions de dollars, ont été versées à ces pays et que du matériel mi- litaire « made in Israël » leur a discrète- ment été livré.

SERGE DUMONT

Dans certaines villes telles Hadera, Gedera et Arad, les édiles leur ont inter- dit de pénétrer sur le territoire munici- pal. « Nous croulons déjà sous les cas so- ciaux, vous n'imaginez quand même pas que nous allons accueillir des cen- taines d'Africains chez nous? Ce n'est tout simplement pas envisageable », as-

sène le maire d'Arad. «Je comprends que la vie est dure pour ces migrants mais, après tout, personne ne leur a de- mandé de venir en Israël. »

En recevant l'autorisation de quitter Holot, les anciens du centre ont été in- formés qu'il leur était interdit de se rendre à Tel-Aviv et à Eilat, deux villes. 


On Aug 28, 2015, at 8:51 PM, Roza Maziyateke biyogori2014@yahoo.fr [Democracy_Human_Rights] <Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr> wrote:

 

 
Ikinyamakuru LE SOIR cyagarutse ku inkuru ivuga ko Urwanda, Uganda, Sudani y'Amajyepfo na Israeli byagiranye mu minsi yashize imishyikirano ya rwihishwa yari igamije kwemerera icyo gihugu cya Israeli kwohereza mu bihugu navuze bamwe mu mpunzi z'abirabura kidashaka kwakira.
Kirakomeza kandi kivuga ko nka « contre-partie », Israeli yemereye ibyo bihugu kuzabaha miriyoni nyinshyi z'amadolari n'ibikoresho bya gisirikare bikorerwa mu nganda zayo.

Nimba iyo nkuru ariyo koko, ese abo mu Rwagasabo mujya muhura n'abo bavandimwe aho mu migi cyangwa mu giturage mutuye ?
Ese ayo mafaranga yaba yarageze muri BNR cyangwa inkuba yayatwikiye mu kirere ahantu hataramenyekana hagati ya Tel-Aviv n'i Kigali ?
Hanyuma, izo ntwaro zikomeza kurundwa...hari ukuntu zizashoboza umunyarwanda kwiteza imbere mu mibereho ye ya buri munsi ?
                                                                                   
                                                                                    Source : Le Soir, Vendedi le 28-08-2015, p.11

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[amakurunamateka] Affaire Bosco Ntaganda: la CPI en Ituri avant le procès à La Haye

 


RDC JUSTICE

Publié le • Modifié le 

Affaire Ntaganda: la CPI en Ituri avant le procès à La Haye


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Le général rebelle Bosco Ntaganda, lors d'une cérémonie d'intégration de combattants rebelles au sein des forces armées congolaises, en janvier 2009 dans le Nord-Kivu. AFP PHOTO/Walter ASTRADA
     
     
     
     

Le procès de l'ancien chef de guerre Bosco Ntaganda devant la Cour pénale internationale doit s'ouvrir le mercredi 2 septembre. Ce dernier est poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour des faits commis entre 2002 et 2004 en Ituri. Des représentants de la CPI arpentent actuellement cette province de l'est de la RDC pour informer les populations directement touchées.


Ngongo, un village de la province de l'Ituri, dans l'est de la RDC. Sur l'écran installé dans la salle de classe, des images d'archives et des séquences filmées dans la salle d'audience de la Cour pénale internationale, à La Haye. Pendant deux heures, serrés sur des bancs d'écoliers, une soixantaine d'adultes suivent attentivement les explications données en français et en swahili par les représentants de la CPI, sur le procès qui s'ouvre la semaine prochaine aux Pays-Bas.

Objectif : «  Créer un pont » entre La Haye et l'Ituri

Ce village, situé à 20 km au nord de Bunia, est l'un de ceux qui a vécu dans sa chair les exactions de celui que l'on surnommait alors « Terminator », Bosco Ntaganda. Selon la CPI, l'ancien chef de guerre et ses hommes de l'Union des patriotes congolais et des Forces patriotiques pour la libération du Congo ont, entre le 6 août 2002 et le 31 décembre 2003, tué ou persécuté quiconque n'appartenant par à l'ethnie Hemans'attaquant essentiellement aux représentants supposés de l'ethnie Lendu. Dix ans après, le procès, reporté début juillet, doit s'ouvrir à La Haye ce mercredi 2 septembre. Face aux juges, Bosco Ntaganda devra répondre de treize chefs d'accusation, dont ceux de « crimes de guerre » et de « crimes contre l'humanité ».

A cinq jours de l'ouverture, des représentants de la Cour pénale internationale retournent ainsi dans ces villages reculés victimes de ces exactions, à l'époque, pour les informer sur le début et les détails du procès. Une opération de communication à destination des populations de l'Ituri qui est essentielle, selon Margot Tedesco, représentante de la Cour pénale internationale. « Ce sont les premières personnes concernées par les affaires. On vient donc avec ce matériel audiovisuel pour répondre à leurs préoccupations, créer un pont entre La Haye, qui est à 8 000 km d'ici, et les communautés affectées. »

Souvenirs vivaces et attentes fortes

Dans ce procès devant la Cour pénale internationale, Bosco Ntaganda est jugé uniquement pour les crimes commis en Ituri, même si le général rebelle a eu une longue carrière, qui l'a notamment conduit dans les provinces congolaises du Nord et du Sud-Kivu, aux côtés du M23 entre 2012 et 2013. Mais dans le village de Ngongo, les années n'ont pas amenuisé la soif de justice. « Il y a eu, surtout, la tuerie. Il y a eu l'incendie, aussi, se souvient Marie-Edwige, l'une des habitantes du village. Ils ont brulé des cases, ici, partout. Dans tous les villages, des maisons ont été brulées. Il faut qu'il soit jugé. »

Des enfants soldats affilés à l'UPC, en 2003 à Bunia, dans la province de l'Ituri en RDC.AFP PHOTO ERIC FEFERBERG

Et les attentes très concrètes sont fortes, dans un village qui n'a ni électricité, ni eau courante, comme l'explique Patrick, un étudiant. « Il y a trop d'impunité, ici, en RDC », juge le jeune homme, qui pointe un manque de réparation pour les victimes. «Il faut qu'il y ait par exemple la construction d'écoles, d'hôpitaux, surtout ça. »

Et, en attendant de savoir si le juge de La Haye donnera raison aux habitants de Ngongo, la radio communautaire Canal Révélation diffusera ces prochaines semaines les résumés des audiences à La Haye.

     
     
     
     
CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS


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[amakurunamateka] La France doit cesser d'être le caniche des États-Unis--LIBRE OPINION de Renaud GIRARD

 

LIBRE OPINION de Renaud GIRARD : «La France doit cesser d'être le caniche des États-Unis» 

Posté le lundi 03 août 2015
LIBRE OPINION de Renaud GIRARD :  «La France doit cesser d'être le caniche des États-Unis»

Iran, Syrie, Europe, Renaud Girard fait le point sur la politique étrangère française. Le grand reporter regrette le tournant atlantiste et néo-conservateur de la diplomatie française.

Un accord historique sur le nucléaire iranien a été conclu alors que la France s'est montrée en retrait. Laurent Fabius s'est rendu mercredi 29 juillet à Téhéran pour tenter de réchauffer les relations francoiraniennes.

 

La France a-t-elle été à la hauteur de l'enjeu?

Comme l'a dit l'ancien ambassadeur à Téhéran François Nicoullaud, dans cette négociation menée avec succès par Obama, les Français n'ont joué que «les grognards ou les utilités». L'initiative a été américaine. Laurent Fabius a même tardé à recevoir l'ambassadeur d'Iran en France. Lors de la conférence de Genève II en janvier 2014, Fabius avait refusé la participation de l'Iran. C'était une position stérile! Comme le disait De Gaulle, «il faut prendre les chosescomme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur les réalités.» L'Iran est évidemment un facteur essentiel dans la résolution de la crise syrienne. Ne pas inviter l'Iran alors que des puissances scandinaves l'étaient, c'était mener une politique non ancrée dans le réel.

François Hollande a pris sur lui de livrer des armes à la pseudo Armée syrienne libre - des missiles Milan, des mitrailleuses 12.7 et 14.5 - ; elles se sont retrouvées au bout d'une semaine aux mains des Katiba islamistes. C'est l'un des plus gros échecs des missions récentes de la DGSE. Espérons que ces armes ne se retourneront jamais contre la France.

 

La France aurait-elle pu davantage exploiter une position de médiateur?

Je regrette de manière générale que ce ne soit pas la diplomatie française qui ait réussi ce deal historique, comme elle avait réussi par le passé à faire la paix entre les Américains et les Vietnamiens - je fais référence aux accords de Paris de janvier 1973. J'avais moi-même proposé, dans un éditorial du Figaro du 21 mai 2007, alors que Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner venaient d'arriver aux affaires, que la France jouât le rôle d'honest broker (médiateur sincère) entre l'Iran et les Etats-Unis. Ces deux pays ne sont pas des rivaux naturels.

Autour de la mer Caspienne, les rivaux naturels sont plutôt la Russie et l'Iran.

Il me semblait qu'une fenêtre d'opportunité se présentait alors, celle de la politique française classique au Moyen-Orient, qui se caractérise par une certaine indépendance. Le fait que Sarkozy et Kouchner entretenaient de fortes relations d'amitié avec les Etats-Unis était paradoxalement un avantage, car l'Amérique n'aurait pas mis de bâtons dans les roues à une initiative française.

Le numéro 3 du régime, Ari Larijani, m'avait reçu le 24 mai 2007 à Téhéran pour me convaincre qu'une ingénierie était possible afin de ramener la confiance entre Occidentaux et Iraniens. Je l'avais amené dans le bureau de Bernard Kouchner fin juin 2007 et il lui avait répété le même message. Cette ingénierie a été trouvée par l'accord historique du 14 juillet 2015 à Vienne. Un arrangement a été trouvé pour rassurer les Occidentaux sur la non militarisation du programme nucléaire iranien. Évidemment, le Traité de non prolifération dont l'Iran est signataire autorise les activités nucléaires civiles.

Nous avons perdu huit ans, et c'est dommage.

 

Quelles peuvent être les conséquences économiques et politiques pour la France de ce «raté diplomatique»?

La France avait une position exceptionnelle qu'elle n'a pas exploitée. On peut craindre que la France, dans les futurs gros contrats qui se noueront en Iran, se fasse dépasser par l'Allemagne, l'Italie ou les Etats-Unis. La politique anti-iranienne quasi obsessionnelle qu'a menée Laurent Fabius au début de son mandat a viré à une attitude plus rationnelle de l'exécutif français – quand Hollande a rencontré Rohani à l'ONU en 2013. J'approuve la visite de Fabius à Téhéran, même si je la trouve tardive. Je me réjouis que le président ait invité Rohani à Paris en novembre prochain.

 

Peugeot et Renault se sont respectivement retirés en 2012 et 2013 du marché iranien, en raison des sanctions américaines. Les Etats-Unis vont-ils profiter commercialement et économiquement de ce nouveau marché [Apple est déjà en train de négocier son retour dans le pays]?

 

La France a tellement peur des Etats-Unis que nous avons accepté que la BNP paie une amende de 9 milliards de dollars au Trésor américain, alors que la BNP n'avait violé aucune loi française, mais financé l'exportation de produits - ni trafic d'êtres humains, armes ou drogue - en provenance du Soudan, de Cuba ou d'Iran. La justice américaine a pris prétexte que ces transactions étaient libellées en dollars pour étendre l'application de la loi américaine et de ses sanctions commerciales aux relations entre une entreprise française et ces pays. En 1965, De Gaulle dénonçait «le privilège exorbitant du dollar».

Aujourd'hui on assiste au privilège exorbitant de la justice américaine qui prétend appliquer sa loi au monde entier. Renault et Peugeot ont été victimes de pressions américaines, nous les avons hélas acceptées. Aujourd'hui, les entreprises françaises craignent d'agir par peur de s'attirer les foudres de la justice américaine. Elles regrettent que l'UE et ses Etats membres aient été incapables de les protéger le moins du monde. Après la scandaleuse amende imposée à la BNP, on aurait pu imaginer que l'Europe infligeât une amende de 15 milliards de dollars à Goldman Sachs pour avoir aidé le gouvernement grec à truquer ses comptes publics afin d'entrer dans la zone euro.

 

Au-delà du cas iranien, peut-on parler de tournant atlantiste de la politique étrangère française?

 

Disons que Bernard Kouchner comme Laurent Fabius n'ont pas apporté de véritable succès à la diplomatie française. La crise russo-ukrainienne serait propice à une médiation de la France, ce qu'a commencé François Hollande le 6 juin 2014 en Normandie, et ce qu'il a poursuivi avec les accords de Minsk, tout cela, main dans la main avec Angela Merkel. La médiation française entre la Russie et l'Ukraine aurait aujourd'hui plus de poids si il n'y avait pas eu l'incompréhensible boycott en France du défilé de la victoire contre le nazisme du 9 mai 2015 à Moscou, et la ridicule affaire du refus de livraison des Mistral à la Russie. Le refus de respecter les engagements commerciaux sur les Mistral n'a rien changé à la balance stratégique dans cette région - où les Russes sont infiniment plus forts que les Ukrainiens - mais il a inutilement blessé les dirigeants russes.

 

Notre relation avec les États-Unis m'apparaît de plus en plus déséquilibrée. De Gaulle en son temps avait recadré les choses en affirmant que nous étions alliés, et non alignés. Mais nous sommes aujourd'hui alignés. Sarkozy a commis une erreur en faisant revenir la France dans le commandement intégré de l'OTAN, une organisation militaire dont les résultats ont été médiocres au Kosovo et en Afghanistan. C'est un signe de sujétion qui n'était même pas réclamé par les Américains. Cet esprit de soumission fait que l'on accepte l'espionnage de la NSA. Ce dernier, qui par l'intermédiaire de monstrueuses amendes a mené à la vente d'Alstom à General Electric. J'espère que nous n'entrons pas dans la négociation sur le TAFTA dans le même esprit de sujétion. L'équipe de l'UE composée de 28 Etats aux intérêts divergents entre malheureusement dans ces négociations moins bien armée que l'équipe américaine.

 

La guerre en Libye s'est-elle inscrite dans cette même logique néoconservatrice?

 

Nous avons détruit le régime de Kadhafi sans prévoir de solution de remplacement. Il y a trois règles d'or à respecter avant toute opération extérieure, hormis le respect nécessaire de l'ONU. Premièrement, une solution de remplacement après avoir destitué un dictateur. Deuxièmement: pouvons-nous garantir aux populations que nous venons «protéger» que leur situation sera améliorée après notre intervention? 
Troisièmement, cette intervention ménage-t-elle les intérêts à moyen et long terme de notre pays. Par qui Saddam Hussein ou Mouammar Kadhafi ont-ils été remplacés? En interrogeant aujourd'hui les Libyens, on perçoit clairement chez eux un regret de l'époque de Kadhafi où la liberté politique était certes inexistante mais où circulation, sécurité et éducation étaient assurées.

A Bagdad, la population regrette aujourd'hui Saddam Hussein qui, malgré ses nombreux défauts, maintenait un pays au fort taux d'alphabétisation. Aujourd'hui à Raqqa, on jette un homosexuel du haut d'une tour, en Syrie, on décapite les chrétiens. Un dirigeant ne peut se lancer dans une opération extérieure pour sa propre gloire ou pour de simples raisons de politique intérieure.

On n'a pas réfléchi aux intérêts à moyen et long terme de la France lorsque nous avons commencé cette guerre en Libye. Car l'effondrement du régime de Kadhafi a provoqué la déstabilisation de tous les pays amis de la France au Sahel, au point que notre ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian avait suggéré dans une interview au Figaro qu'il faudrait engager une deuxième guerre en Libye… pour corriger le chaos provoqué par la première. Kadhafi avait d'innombrables défauts mais il avait une qualité précieuse pour nous: il empêchait que son immense territoire fonctionne comme un appel d'air à l'endroit des candidats à la migration clandestine originaires d'Afrique subsaharienne.

 

Comment expliquer l'évolution de la diplomatie française en cinquante ans de l'indépendance d'un De Gaulle à l'alignement des dirigeants actuels?

 

Cette évolution est due à plusieurs facteurs: une fascination pour la puissance américaine, un manque de fierté, une façon de baisser les bras. Jusqu'à récemment, demeuraient certains principes de notre tradition diplomatique - comme lorsque Chirac a refusé de participer à la guerre d'Irak, décision soulignée par le discours historique de Villepin à la tribune de l'ONU. Cette évolution indigne est assez difficile à expliquer. Elle a été opérée par des gens qui pensent que la France est trop petite pour exister par elle-même et qu'elle ne vit que dans un grand bloc occidental dirigé par l'Amérique. Cette rationalisation du monde est contestable. Je pense au contraire que nous avons notre mot à dire, notre génie national. Notre alignement ne rend pas service à l'Occident.

De Gaulle était beaucoup plus utile à l'Occident en portant une parole différente de celle des Etats-Unis, que ne le sont nos dirigeants atlantistes. Sur la guerre du Vietnam, sur le conflit israélo-palestinien, sur le dollar, le président français avait pressenti ce qui se passerait. En janvier 1969, quand Nixon arrive aux affaires, la première personne à qui il rend visite est le général de Gaulle, qui avait pourtant abondamment critiqué les Etats-Unis précédemment. Preuve que cette critique était productive et qu'on attendait précisément de la France qu'elle critiquât son allié. Qui aime bien châtie bien. Kissinger, qui avait assisté à l'entretien entre Nixon et De Gaulle au sujet du conflit israélo-palestinien, m'a rapporté que Nixon partageait sur ce sujet entièrement les vues du président français.

 

Contrairement à ce que l'on pense, l'Occident attend de la France une analyse droite, autonome, responsable, de la situation internationale, et pas un comportement de caniche qui se révèle à la fin contre-productif pour les intérêts de l'Occident et la paix dans monde.

 

Auteur : Renaud GIRARD 
Interview recueillie par Eléonore de VULPILLIERES 
Source : FIGARO VOX VOX

 

Source : FIGARO VOX VOX

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Sunday 30 August 2015

[amakurunamateka] RDC: l'ardu recensement des réfugiés rwandais - Afrique - RFI

 

RDC RWANDA RÉFUGIÉS

Publié le • Modifié le 

RDC: l'ardu recensement des réfugiés rwandais


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La plupart des réfugiés vivent dans des zones sous contrôle de divers groupes armés, notamment des rebelles des FDLR (photo). Photo: AFP
     
     
     
     

Prévue pour durer six mois, l'opération de recensement biométrique des réfugiés rwandais entamée en avril 2015 pourrait durer plus longtemps que prévu. Si les enregistrements sont terminés dans les provinces du Katanga et de l'Equateur, l'opération avance en revanche timidement dans le Sud-Kivu et a même été suspendue dans la province du Nord-Kivu à la mi-juillet sur décision des autorités congolaises. Les équipes du Conseil national congolais pour les réfugiés et celles du HCR, toutes deux en charge de l'opération ont donc été rapatriées. A ce jour, dans le Nord-Kivu, 17 500 réfugiés ont été enregistrés sur un total d'environ 200 000 selon un recensement achevé en août 2014.


La première difficulté est d'accéder aux populations réfugiées. La plupart d'entre elles vivent dans des zones reculées sous contrôle de divers groupes armés, notamment des rebelles hutus rwandais des FDLR. Or, ces derniers se présentent volontiers comme les protecteurs de ces réfugiés et ne cachent pas leur hostilité vis-à-vis du recensement biométrique.

Plusieurs sources évoquent même un communiqué diffusé début juillet dans lequel ils posent comme condition pour permettre ce rencensement la fin des opérations militaires que mène actuellement l'armée congolaise pour tenter de les déloger. « Il y avait des craintes pour la sécurité des équipes sur le terrain », explique par ailleurs le HCR. « D'autant que dans cette zone les kidnapping sont fréquents », ajoute le représentant régional de l'organisation.

Craintes sur le rapatriement forcé

En attendant que la situation se décante, les campagnes de sensibilisation, elles, se poursuivent pour « expliquer aux populations le bien-fondé de l'exercice », précise encore le HCR. Car, en dépit des nombreux messages déjà diffusés, certains réfugiés rwandais craignent aussi que cet enregistrement n'ouvre la voie à un rapatriement forcé.

En 2014, lors d'un premier recensement, plus des deux tiers d'entre eux disaient ne pas vouloir rentrer dans leur pays. D'autant que plus de la moitié ont moins de 17 ans et n'ont donc jamais connu le Rwanda.

http://m.rfi.fr/afrique/20150802-rdc-ardu-recensement-refugies-rwandais-hcr-katanga-equateur-kivu


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Saturday 29 August 2015

DE NOUVELLES OFFRES D'EMPLOI DISPONIBLES

DE NOUVELLES OFFRES D'EMPLOI DISPONIBLES

Link to EMPLOI ONG

( OFFRES D’EMPLOIS ) Chef de Projet – Formation et Accompagnement d’Entreprises Locales – Pointe Noire – République du Congo

Posted: 28 Aug 2015 01:44 PM PDT

L'IECD est un organisme de solidarité internationale créé en 1988 qui met en œuvre des projets de développement socioéconomique en partenariat avec des institutions locales. L'IECD intervient en...

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( OFFRES D’EMPLOIS ) Sierra Leone – Head of Base Logistician/Administrator – Bonthe

Posted: 28 Aug 2015 01:42 PM PDT

Posted on: 28/08/2015 Desired start date:  ASAP Duration of the mission:  6 months (possible extension + 3 ) Location: Bonthe   MISSION You can find all the information about the Solidarités...

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( OFFRES D’EMPLOIS ) Social Protection West Africa Consultancy

Posted: 28 Aug 2015 01:34 PM PDT

Please specify salary expectations When Applying Save the Children are seeking a Consultant to advance the organization's approach and role in Developing child sensitive, adaptive social protection...

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Project Coordinator Kenya (M/F)

Posted: 28 Aug 2015 01:34 PM PDT

Secours Islamique France (SIF) is a Non-Governmental Organization of international solidarity based in France. Founded in 1991, SIF is a non-profit and non-political organization that intents to...

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( OFFRES D’EMPLOIS ) EUROMED RIGHTS Fundraising and Contract Officer

Posted: 28 Aug 2015 01:31 PM PDT

  The EUROMED RIGHTS (Euro-Mediterranean Human Rights Network) invites candidates to apply for the position of Fundraising and Contract Officer, based in EUROMED RIGHTS' headquarters in...

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“Uwigize agatebo ayora ivi”. Ubutegetsi bukugira agatebo ukariyora uko bukeye n’uko bwije.

"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile."

KOMEZA USOME AMAKURU N'IBITEKEREZO BYA VUBA BYAGUCITSE:

RECOMMENCE

RECOMMENCE

1.Kumenya Amakuru n’amateka atabogamye ndetse n’Ibishobora Kukugiraho Ingaruka ni Uburenganzira Bwawe.

2.Kwisanzura mu Gutanga Ibitekerezo, Kurwanya Ubusumbane, Akarengane n’Ibindi Byose Bikubangamiye ni Uburenganzira Bwawe.