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Tuesday, 21 January 2014

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[RwandaLibre] RWANDA: LE PRÉSIDENT KAGAME DÉCRÈTE LA MISE À MORT DE SES OPPOSANTS [1 Attachment]





RWANDA: LE PRÉSIDENT KAGAME DÉCRÈTE LA MISE À MORT DE SES OPPOSANTS
20 janvier 2014
Emmanuel Hakizimana et Gallican Gasana
Emmanuel Hakizimana, Ph.D.-Montréa et Gallican Gasana-Toronto
« Vous ne pouvez pas trahir le Rwanda et vous en tirer comme ça. Trahir votre pays entraîne des conséquences. C'est une question de temps, quiconque a trahi la nation ne pourra échapper aux conséquences». C'est ainsi que s'est exprimé le président du Rwanda Paul Kagame lors d'un discours le 12 janvier 2014, soit deux semaines après l'assassinat par strangulation en Afrique du Sud d'un opposant rwandais et ancien chef du service des renseignements extérieurs, M. Patrick Karegeya. Les déclarations du président Kagame suivaient de près celles, dans le même sens, de la ministre des Affaires étrangères, du ministre de la Défense et du premier ministre rwandais.
Le régime de Kigali est depuis longtemps reconnu pour la persécution de ses opposants et la violation massive des droits de la personne à l'intérieur et à l'extérieur du Rwanda. Au niveau de la violence faite aux opposants, les plus récents cas sont notamment la décapitation au Rwanda de M. Kagwa Rwisereka, ancien vice-président du parti vert, l'assassinat en Ouganda du journaliste Charles Ingabire, la tentative d'assassinat en Afrique du Sud de M. Kayumba Nyamwasa, l'enlèvement en Ouganda d'un ancien garde du corps de Kagame M. Joël Mutabazi ainsi que de M. Ntabana Aimé, et l'incarcération de la presque totalité des leaders de l'opposition installés au Rwanda. Concernant d'autres graves violations des droits de la personne, le régime de Kigali est accusé par les grandes organisations de défense des droits de la personne et par les Nations Unies d'avoir notamment commis des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et des actes de génocide en République Démocratique du Congo.
L'assassinat de Patrick Karegeya s'accompagne cependant d'éléments nouveaux qui en font un cas à part : l'autocongratulation des dirigeants rwandais et l'incitation publique par le président Kagame de tuer les opposants. De fait, en plus des déclarations ci-haut mentionnées, le président rwandais a déploré dans son discours l'attitude de certains officiels qui tentent de nier leur responsabilité dans l'assassinat des opposants. Il leur a dit «Ce qui m'étonne justement c'est que vous ne le faites pas». Autrement dit, il leur reproche de ne pas procéder eux aussi aux assassinats des opposants.

Réactions de la communauté internationale et de l'opposition rwandaise
Plusieurs observateurs estiment qu'en passant à l'étape d'incitation publique au meurtre des opposants, le régime de Kigali vient de choisir officiellement la voie du terrorisme d'État dans tous les pays où se trouvent des exilés rwandais pour résoudre les problèmes politiques et que cette nouvelle situation devrait exiger des repositionnements de différents acteurs.
Cependant, dans la communauté internationale, à part l'Afrique du Sud qui a promis qu'aucune pierre ne sera laissée non retournée pour traduire les assassins de Karegeya en justice, seuls les États-Unis ont jusqu'à présent officiellement réagi. Ce vendredi le 17 janvier, la porte parole du département d'Etat, Mme Jen Psaki, a déclaré : « Nous sommes troublés par une succession de meurtres d'exilés rwandais importants, meurtres qui semblent avoir une motivation politique. Les déclarations récentes du président Kagame à propos, "des conséquences pour ceux qui trahiraient le Rwanda", nous inquiètent au plus haut point».

Il est à espérer que le silence des autres pays tel que le Canada ne signifie pas qu'ils vont accepter d'être transformés en « terrain de chasse » lorsque des agents du gouvernement rwandais vont commencer à exécuter les ordres de leur président et assassiner les opposants sur leur territoire. De vigoureuses mesures préventives à la hauteur d'une telle menace pour la sécurité publique sont d'autant plus nécessaires que le président Kagame, comme il s'en vante lui-même, est reconnu pour toujours mettre ses plans criminels en exécution.
L'opposition rwandaise a, quant à elle, directement appelé la population au calme pour ne pas basculer dans la violence. La plate forme des organisations politiques Amahoro Congrès du Peuple, FDU-Inkingi et Rwanda National Congress auquel appartenait M. Karegeya, a même appelé le président Kagame et son gouvernement à démissionner, estimant qu'ils ont perdu toute légitimité de gouverner. Elle a également appelé la communauté internationale à invoquer « la responsabilité de protéger », nouvelle norme de la sécurité internationale et des droits de l'homme, pour s'acquitter de sa responsabilité de prévenir et de mettre fin aux génocides, crimes de guerre, nettoyages ethniques et crimes contre l'humanité.

Quel avenir pour le Rwanda ?
La radicalisation du régime rwandais tire son origine de la complaisance de la communauté internationale. Pour faire oublier leur inaction pendant le génocide de 1994, les puissances occidentales l'ont inconditionnellement soutenu. Elles ont à la fois fait du Rwanda le pays africain le plus assisté en termes d'aide par habitant et érigé le régime de Kigali en abuseur des droits de la personne le plus toléré au monde.
Les populations de la région des Grands Lacs africains ont, quant à elles, payé un lourd tribut de cette stratégie. Huit millions de congolais ont péri dans des guerres initiées par le régime de Kigali ; des centaines de milliers de réfugiés rwandais ont été abattu comme du gibier dans les forêts congolaises par les troupes de Kagame; des opposants rwandais sont quotidiennement tués dans des conditions atroces. Pour faire accepter au monde l'extermination des ces derniers, le régime de Kigali leur colle l'étiquette de terroristes. De fait, en réaction aux déclarations ci-haut mentionnées de la porte parole du département d'État américain, le représentant adjoint du Rwanda auprès des Nations Unies, M. Olivier Nduhungirehe, a déclaré que  « les États-Unis devraient s'occuper d'al-Qaïda et laisser les Rwandais s'inquiéter du terrorisme auquel ils font face ». Bref, le Rwanda est actuellement comme un volcan au bord d'une éruption. Une autre tragédie semble de moins en moins évitable.
La seule lueur au tableau est le dépassement des clivages ethniques dans l'opposition rwandaise. Hutu et Tutsi travaillent de concert et sont prêts pour un changement pacifique de régime. Mais la communauté internationale est-elle prête à les accompagner et à contraindre rapidement le régime de Kigali à renoncer à la violence comme mode de résolution des problèmes politiques? La réponse à cette question déterminera de l'avenir du Rwanda. Il est grand temps que la communauté internationale exerce des pressions suffisantes sur le gouvernement rwandais pour qu'il accepte l'ouverture de l'espace politique et coopère à la mise en place d'un dialogue inter-rwandais.

Monday, 20 January 2014

[RwandaLibre] FDU-Inkingi irabeshyuza amakuru y'uko iri mu bashyizeho umutwe w'ingabo "CFCR"

 
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YOUTUBE/Frédéric MITTERAND:"Le Rwanda est dirigé par un criminel.Le Président actuel a déclenché les massacres".


Frédéric MITTERAND:"Le Rwanda est dirigé par un criminel.Le Président actuel a déclenché les massacres".
 
Innocent TWAGIRAMUNGU
Brussels United Lawyers-B.U.L.
Cabinet d'Avocats
Boulevard Paepsem, 11B/1
1070 Bruxelles
 
 
Tél. mobile: 0032-495 48 29 21
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Fax: 0032-2- 215.59.46
 
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Fw: *DHR* FPR YATANZE RUSWA YA MILIYONI 5 Z’AMADOLARI IFUNGUZA LT COL FRANCIS GAKWERERE


From: Agaculama mu Ikibunda <agaculama_mu_ikibunda@yahoo.com>

Subject: *DHR* FPR YATANZE RUSWA YA MILIYONI 5 Z'AMADOLARI IFUNGUZA LT COL FRANCIS GAKWERERE

 

T h e   "A g a c u la m a   A n a l y s i s   A g e n c y"   (A.A.A.)

FLASH: FPR YATANZE RUSWA YA MILIYONI 5 Z'AMADOLARI IFUNGUZA LT COL FRANCIS GAKWERERE.

19 janvier 2014
Baca umugani mu kinyarwanda ngo « urwishe ya nka rurakiyirimo ».   Afrika isanzwe izwiho kuba abategetsi bayobora ibihugu ari ba kabuhariwe mu kwica abaturage, kubabuza kuvuga icyo batekereza, kubafungira ubusa, kwigwizaho umutungo, ariko byagera kuri ruswa ho bigahumira ku mirari.
Augustin Gakwerere, ukiri muri prison
Augustin Gakwerere, ukiri muri prison
Abantu bose bumvise urupfu rwa Col Patrick Karegeya nuko yishwe barababaye cyane, ariko bari bagize akizere gake igihe bumvaga ko bamwe mu bagize uruhare mu kumuhotora bafashwe. Ariko nyine ya ndwara y'Afrika yaranze iba akarande.Amakuru yizewe neza agera ku ikaze iwacu, tutari butangaze abayaduhaye kubera umutekano wabo, aravuga ko kuva inkuru yaba kimomo ko bamwe mu bicanyi bahitanye Karegeya bafatiwe muri Mozambike,Paul Kagame n'abambari be bihutiye guhita begura ivarisi y'amadolari maze bamanuka berekeza iy'amajyepfo, bajya guciririkanya irekurwa ry'ibyo byihebe.
Vital Hitimana, nawe aracyari muri prison
Vital Hitimana, nawe aracyari muri prison
Abaduhaye amakuru, bavuga ko ubwa mbere abakuru ba polisi ya Mozambike basabyemiliyoni 20 z'amadolari, kugira ngo babarekure bose, ariko abo Kagame yari yatumye baribafite eshanu gusa. Iciririkanya ngo ryarakomeje kugeza ubwo abantu ba Kagame bemeye gutanga miliyoni eshanu z'amadolari, bakabarekurira ruharwa LT Col Francis Gakwerere, abandi bo bakazaba basigayemo, kubera ko uyu Gakwerere ariwe kizigenza mu guhotora no kwica. Hasigaye uwitwa Gakwerere Augustin, Hitimana Vital na Bongwanubusa Damien.
Damien Bongwanubusa
Damien Bongwanubusa
Ubu twandika iyi nkuru, LT Col Francis Gakwerere ari kwidegembya i kigali, aho ari kugenda mu bubari bwose yiyerekana, mu rwego rwo kuyobya amarari, ngo hatazagira urabukwa. Nyamara aribeshya, ashobora kubeshya abandi, ariko Ikaze Iwacu iba yamukurikiye. 
LT Col Francis Gakwerere, iburyo ku ifoto, we yatangiwe ruswa, none reba aho yibereye i Kigali, byeri yazihaze!
LT Col Francis Gakwerere, iburyo ku ifoto, we yatangiwe ruswa, none reba aho yibereye i Kigali, byeri yazihaze!
Francis Gakwerere, uribeshya nubwo wafunguwe uzicwa n'uwo wagufunguje, amafaranga ye ntazemera ko apfa ubusa. Turacyacukumbura aya makuru, hari gukekwa kandi ko na polisi y'Afrika y'epfo yabigizemo uruhare, kandi mwanabonye uko Jacob Zuma na Paul Kagame bari bameze mu nama iherutse kubera i Luanda muri Angola. Mu minsi iri imbere tuzabagezaho ibisumuzi bya DMI byikoreye uwo mushandiko w'amadolari.
 
Uwimana Joseph
Ikazeiwacu.unblog.fr
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Radio Impala: Ikiganiro na Marie Madeleine Bicamumpaka

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[RwandaLibre] Afrique du Sud: funérailles sans incident de Patrick Karegeya, ex-chef des renseignements rwandais

 



RWANDA / AFRIQUE DU SUD - 
Article publié le : dimanche 19 janvier 2014 à 19:40 - Dernière modification le : dimanche 19 janvier 2014 à 23:15

Afrique du Sud: funérailles sans incident de Patrick Karegeya, ex-chef des renseignements rwandais

Enterrement à Johannesburg de Patrick Karegeya, l'ancien chef des services secrets du Rwanda, ce 19 janvier.
Enterrement à Johannesburg de Patrick Karegeya, l'ancien chef des services secrets du Rwanda, ce 19 janvier.
RFI/Alexandra Brangeon

Par RFI

L'ancien chef des renseignements rwandais, Patrick Karegeya, a été enterré ce dimanche 19 janvier dans l'après-midi à Johannesburg, en Afrique du Sud. Karegeya, devenu opposant au régime de Kigali, vivait en exil en Afrique du Sud depuis 2007. Il a été assassiné il y a trois semaines, le 31 décembre. Son corps a été retrouvé dans une chambre d'hôtel. Il semble qu'il ait été étranglé. Sa famille et ses amis accusent le régime de Kigali d'être derrière son assassinat.

Environ 150 personnes ont assisté aux obsèques de Patrick Karegeya. Sa femme et ses trois enfants venus des Etats-Unis et du Canada, sa mère et des frères et sœurs venus d'Ouganda, Kampala ayant refusé qu'il soit enterré dans le pays ou il est né.

Tous étaient effondrés, à l'image de sa femme, Léa Karegeya  : « Je suis très contente, nous avons pu l'enterrer avec dignité. C'était un homme bon. Il était aimé et il aimait les gens. Et je ne trouve pas de mot pour décrire les motivations malveillantes du gouvernement rwandais ».

Etaient présents également de nombreux membres du parti d'opposition qu'il avait fondé en exil, le Congrès national pour le Rwanda.

« Je ne vais pas m'enfuir, je vais continuer à me battre. Et nous nous battons de façon pacifique pour changer les choses au Rwanda », dit le général Kayumba, ancien chef d'état-major de l'armée rwandaise, devenu lui aussi opposant. Il vit en Afrique du Sud et a lui-même été victime de plusieurs tentatives d'assassinat. « Nous allons continuer d'expliquer au monde, qu'il n'y a pas de démocratie au Rwanda, ajoute-t-il. Kagame, les élections... Il emprisonne ses opposants dans le pays et il est impliqué dans le meurtre de ses opposants dans le monde. »

Un important dispositif de sécurité avait été déployé. Pas loin d'une centaine de policiers ont escorté le cercueil et la famille jusqu'au cimetière. Visiblement l'Etat sud-africain voulait éviter tout incident.

Le colonel Karegeya repose désormais dans le cimetière de Fourways, dans la banlieue nord de Johannesburg.
 


L'ancien chef d'état-major du Rwanda, le général Faustin Kayumba Nyamwasa, met en garde le président rwandais Paul Kagame contre les assassinats d'opposants en exil :

« J'ai un message pour Kigali, parce qu'en 2010 le président Kagame a dit qu'il le tuerait (Patrick Karegeya). La semaine dernière il s'est venté de l'avoir tué. Et quand il a dit cela, il s'adressait au peuple du Rwanda qui a vécu un génocide et qui s'apprête à commémorer l'anniversaire des 20 ans du génocide.

Alors, quand un président fait une telle déclaration en public, pendant une réunion et qu'il demande à ses gens de tuer, quelle est la différence entre lui et ceux qui ont perpétré le génocide ?

Oui, c'est une déclaration dure et c'est très clair. J'utilise ses propre paroles. Et il devrait aussi se rappeler que ceux qui formulent des critiques ne sont pas des ennemis du pays. Il peut avoir des ennemis personnels, mais les ennemis de Kagame ne sont pas les ennemis du peuple rwandais et du pays. »


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"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

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KOMEZA USOME AMAKURU N'IBITEKEREZO BYA VUBA BYAGUCITSE:

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