Mais cher monsieur Alfred Nganzo, que cherchez-vous a/ ou qu'avez-vous a avoir avec ce canon sans poudre chauffe a blanc par et pour les politiciens francais?
De plus votre presentation n'est pas bien ficelee: pourquoi ne demandez pas a Cecil Kami ou un autre de son calibre de vous assister pour rendre votre ecrit plus exquis aux lecteurs ?
Sans rancune ni animosite!
Envoyé : vendredi 14 septembre 2018 15:29
À : Democracy_human_rights; urwanda_rwacu@yahoogroupes.fr; Fonda Banya; HAGURUKA.COM; realitesafricaines@yahoogroupes.fr
Objet : [haguruka] Fw: Examen des priorités de Ms Louise Mushikiwabo dans le cadre de sa de la candidature au Poste de Secrétaire de l'OIF : Déclarations vagues et non pertinentes
Examen des priorités de Ms Louise Mushikiwabo dans le cadre de sa de la candidature au Poste de Secrétaire de l'OIF : Déclarations vagues et non pertinentes. Source : http://lmfrancophonie.com/index.php/priorites/
En élaborant ses priorités texte Mushikiwabo a failli à présenter clairement les objectifs de ses ambitions. Chaque objectif devrait avoir les actions concrètes, puis les moyens et les ressources requis pour mettre en œuvre les priorités identifiés.
1.Priorité volontairement oubliée : La démocratie et les droits de l'homme
La démocratie et les droits de l'homme en Afrique sont des programmes prioritaires de l'OIF.
L'OIF ou la France ne doivent pas ignorer ces va leurs comme la Chine le fait
Ms Mushikawabo ne doit pas venir à la Francophonie pour promouvoir la vision du régime rwandais de la démocratie et droits de l'homme. Sans démocratie et droits de l'homme les problèmes de chômage des jeunes africains que Ms Mushikwabo voudrait résoudre ne seront jamais résolus..
Et d'ailleurs en distinguant le chômage des jeunes des droits de l'homme est une évidence du manque de connaissances et d'expérience dans le secteur du développement social et économique d'Afrique de la part de Ms Louise Mushikiwabo.
Sans la démocratie et droits de l'homme, les migrations à travers la Méditerranée pour atteindre l'Europe continueront et conduiront à plusieurs autres pertes de vies humaines. En Afrique les régimes dictatoriaux comme celui de Kagame interdisent ou entravent le pluralisme politique et social libres qui sont des sources des solutions et des idées alternatives aux politiques établies par le pouvoir en place. Ces idées et solutions alternatives viennent de l'opposition, de la presse et de la société civile. Sans espace libre de la démocratie et des droits de l'homme il n'y a pas moyen de résoudre les problèmes dont les jeunes font face. Au Rwanda, tous les partis politiques sont rassemblés dans une seul forum politique mise en place pour soutenir le régime en place. Ce qui ont essayé de présenter des idées et solutions alternatives à travers les critiques du regime ou des partis politiques interdits sont en prison. La Francophonie devrait plutôt encourager les instituions démocratiques locales libres pour trouver des solutions alternatives aux politiques des régîmes en place. Parmi les migrants qui périssent dans la Méditerranée, il y a ceux qui fluent la dictature et le manque des libertés et des services auxquels ils sont droit. Tous ne fuient pas la pauvreté. Rappelons ici que Ms Mushikiwabo a fait un appel à ces migrants pour aller au Rwanda. Cet appel a été ignoré car tout le monde sait que les Rwandais eux aussi quittent le pays pour se rendre dans d'autres pays africains y compris ceux qui cherchent ou cultiver et les jeunes en chômage. Si la Méditerranée était proche d'eux, ces immigrants rwandais serait aussi comptes parmi ceux qui ont péri en traversant la Méditerranée pur arriver en Europe.
La majorité des étudiants rwandais a l'étranger ne rentrent jamais au Rwanda.
2. Priorites de Ms. Mushikiwabo :
a) « Le rayonnement de la langue française
La Francophonie, c'est avant toutes choses, le français, cette langue qui nous unit. Mais la Francophonie, c'est également le français dans sa cohabitation avec d'autres langues. En effet, beaucoup de pays membres de la Francophonie, à l'instar de mon pays le Rwanda, utilisent le français aux côtés d'autres langues. Pour certains, des langues nationales, pour d'autres, des langues d'opportunité, outils de développement économique et d'intégration régionale.
En tant que Secrétaire générale de la Francophonie, je compte donner de l'importance au français, dans un monde de plus en plus multilingue, car le rayonnement de la langue, c'est également le rayonnement des valeurs qui y sont rattachées. Il y a beaucoup à faire pour redonner au français une visibilité sur la scène internationale. Il faut accroître les actions et les initiatives visant l'enseignement et l'usage du français pour en faire une langue largement parlée et que l'on est fier de pratiquer.. Une langue utile, attractive et crédible sur le plan de l'éducation, des sciences, de la diplomatie, de la communication, des affaires, du droit et des réseaux sociaux. Je suis convaincue que nous pouvons réellement faire beaucoup mieux et beaucoup plus !
Le rayonnement de la langue, c'est aussi sa visibilité. Les pays francophones doivent être visibles et apporter une certaine différence par rapport aux questions mondiales et épineuses d'aujourd'hui. C'est également ce rayonnement du français qui va nous apporter cette pertinence dont nous avons besoin. »
Commentaires:
Ms.Mushikwabo ne dit pas comment cette priorité sera mise en œuvre. Au Rwanda le français a été pratiquement supprimé dans toutes les institutions du pays: publiques, privées, enseignement et ONGs. Tout le monde doit parler la langue de Kagame, l'Anglais pour avoir un emploi ou pour avoir accès à d'autres services. Tous les Chefs d'Etats Africains francophones doivent parler et écouter en Anglais quand ils sont au Rwanda ou quand ils entretiennent avec Kagame.
Au Rwanda, le peu de gens qui parlent le Francais sont des vieux comme Mushikiwabo. Ils sont de l'âge de Mushikwabo ou plus. Ils sont pauvres. Ce sont des chômeurs car les Tutsi du FPR et les Ougandais ont pris leur positions dans l'administration centrale et l'enseignement.. Ces anciens fonctionnaires vivent dans la campagne. Ils ont quitté Kigali et ont été obligés de vendre par force leurs propriétés aux militaires et les membres du FPR. D'autre propriétés des anciens fonctionnaires rwandais qui sont en exil sont contrôlées par le FPR out sont habités par les Tutsi sans payer le loyer.. D'autres propriétés n'ont jamais été recensés car leurs propriétaires ne sont en exil. Ceci étant une tactique de les donner aux Tutsi du FRP qui en auront besoin un jour. Voila la situation du Français et des droits de l'homme au Rwanda que Mushikiwbo connait et défend.
D'autres anciens fonctionnaires francophones ont été assassinés par Kagame a l'intérieur du pays, en Ouganda ou au Congo quand ils fuyaient le FPR.. Ils ont été chassés de leur emplois par les Tutsi et les Ougandais après la prise du pouvoir par Kagame. D'autres sont exil dans d'autres pays.
L'usage obligatoire de l'Anglais au Rwanda était en partie pour libérer les emplois occupés par les francophones dans le but de les faire disponibles Ougandais et Tutsi anglophones.
Si vraiment Mushikiwabo a l'intention de promouvoir le Français dans le monde , elle devrait nous dire comment, et avec quels moyens elle va le faire et en commençant par le Rwanda car 'charity begins at home'.
Selon Kagame, Le Président Macron et Ms Mushikiwabo, le Rwanda n'a besoin de Français, les autres en on besoin. Voila l'arrogance et le mépris tutsi qui est souvent véhiculé par Kagame qui n'a jamais participé au Sommet des Chefs d'Etat de la Francophonie. Kagame n'a meme jamais autorisé son Premier a ces sommets.
Cette arrogance et le mépris se caractérisent par le fait que Kagame, qui n'a jamais participé au Sommet des Chefs d'Etat de l'OIF, ose l écrire aux Chefs d'Etat Africains pour leur demander de soutenir Ms Louise Mushikwabo.
La Francophone n'a pas de place pour Mushikiwabo. Mushikwabo aurait dû plutôt poser sa candidature au poste de Secrétaire General du Commonwealth pour des raisons évidentes et bien connues.
Nos suggestions pour promouvoir le Français dans le monde :
Constat :
1.. L'OIF a peu d'institutions autonomes pour mettre en œuvre ses programmes
2.. L'Anglais est prédominant sur l'Internet
3.. Il ne faut pas espérer que les gouvernements seuls pourront contribuer a promouvoir le Français s'il n'y a pas de volonté politique de le faire. L'exemple concret est le Rwanda.
4.. La majorité des publications de toute nature sont en Anglais. Les étudiants francophones se plaignent de cette situation
5.. Il y a des institutions privées qui dispensent des cours de Français dans plusieurs pays sans appui financier
Solutions :
1.. Il faut mettre en place un institut de promotion du Français ayant pour tache notamment la recherche des méthodes et des pratiques de promotion du Français et la traduction des ouvrages publiés dans d'autres langues. Cette institution aussi encouragerait la publication en Français. Les privés et les systèmes de lotto au sein de la Francophonie pourraient financer les activités de cette institution.
2.. Travailler avec les media en ligne et les moteurs de recherche sur Internet pour améliorer la présence du Français et des opportunités d'apprendre le Français gratuitement
3.. Mettre en place un fond pour appuyer des initiatives d'enseignement du Français dans le privé et l'enseignement. L'accès a ce fond pourrait être réalisé par appel a projets.
4.. Réaliser a grande échelle l'initiative du Président Macron de créer des universités conjointes entre la France et les pays africains pour améliorer la qualité de l'enseignement en Afrique
b) « La pertinence de la Francophonie
L'Organisation Internationale de la Francophonie réunit plus de 80 pays, quand on compte tous les membres, qu'ils soient de plein droit, associés ou observateurs. Elle est aujourd'hui devenue l'institution internationale à vocation généraliste ayant le plus grand nombre de membres, après les Nations unies. Cet avantage comparatif ainsi que le mandat original de l'OIF, fondé sur une langue et des valeurs partagées, imposent à l'Organisation d'être à la fois présente, visible et écoutée. La Communauté internationale attend de la Francophonie, et de sa Secrétaire générale, qu'elle participe aux débats internationaux, qu'elle propose des solutions concrètes et adaptées, qu'elle mobilise ses réseaux et qu'elle agisse sur le terrain, de concert avec les bailleurs de fonds et les autres partenaires internationaux.
Au cours des entretiens que j'ai eus le plaisir d'avoir avec les autorités des pays francophones, plusieurs ont fortement insisté sur la nécessité de « refonder » l'Organisation, de la « redéfinir » et d'affirmer sa valeur ajoutée dans le paysage international. Il est ressorti de ces entretiens la nécessité, urgente, d'adapter l'Organisation à un monde qui va très vite, à un monde en pleine mutation. Cet objectif est réalisable, et ce, grâce à la collaboration de tous les Etats et les gouvernements membres, des responsables politiques et économiques ainsi que de la société civile. Je suis prête à m'engager à fédérer toutes ces énergies au bénéfice de l'Organisation et de ses ambitions.
Dans ce cadre, je conçois le rôle de Secrétaire général de la Francophonie à la fois comme celui de représentant des Etats et gouvernements, de porte-voix des ambitions francophones, de facilitateur, mais aussi de médiateur.
La Francophonie doit se réaliser en tant qu'Organisation bien définie, pertinente, jouant son rôle de catalyseur. Cela ne sera pas possible sans une bonne gouvernance et une transparence exemplaire. Venant du Rwanda où la question de bonne gouvernance a été au cœur du relèvement du pays et de sa marche vers la prospérité, c'est un thème qui me tient particulièrement à cœur. La gouvernance, aussi bien financière qu'administrative, est un élément fondamental dans cette recherche de pertinence. L'OIF se doit d'être une Organisation entièrement transparente et dédiée à la mise en œuvre de ce que les Etats et gouvernements attendent d'elle. Le Secrétariat général doit servir les Etats, et non le contraire. Ma vision est celle d'une Organisation au sein de laquelle il y a une interaction permanente et continue entre les membres et le Secrétariat général.
En ce qui concerne les questions politiques, les questions de démocratie, les questions des droits, d'importance citoyenne, je fonderai mon action sur deux axes majeurs. Je m'emploierai, tout d'abord, à renforcer le magistère d'influence et l'accompagnement des pays membres de l'OIF dans le domaine de la bonne gouvernance politique, économique, administrative, sociale et culturelle. En effet, la plupart des défis liés aux crises socio-politiques, à l'insécurité, aux conflits armés, au trafic illicite d'armes et d'êtres humains découlent principalement du déficit sur le plan de la bonne gouvernance. L'OIF peut, et doit, se tenir aux côtés de ses pays, parler à leurs dirigeants, leur donner l'occasion de s'exprimer, et tenir auprès d'eux un rôle de conseiller. Deuxièmement, je veillerai à maintenir et à consolider l'engagement des Etats et gouvernements membres. C'est un travail de longue haleine, mais c'est un objectif accessible.
De nos jours, plus de 70% du travail du Conseil de sécurité des Nations unies concerne l'Afrique. Compte tenu de la proportion de pays francophones sur le Continent, je pense que l'Organisation peut jouer un grand rôle, sur cette question, en engageant directement les responsables politiques, en utilisant les atouts, les amitiés et synergies qui existent au sein de notre grande famille francophone.
C'est dans cet esprit que je compte prendre le temps de rencontrer le personnel de l'Organisation, avec qui je souhaite développer et entretenir une relation de travail fondée sur le respect et le dialogue, dans une démarche d'amélioration continue.
C'est dans ce même état d'esprit de collaboration que je mobiliserai les opérateurs de la Francophonie – l'Agence universitaire de la Francophonie, TV5Monde, l'Association internationale des maires francophones et l'Université Senghor d'Alexandrie – ainsi que l'Assemblée parlementaire de la Francophonie et les deux conférences ministérielles permanentes. Avec eux, mon ambition est de consolider, dans les champs de compétence et d'expertise de chacun d'entre eux, les acquis de la Francophonie au niveau du multilatéralisme et de la gouvernance mondiale pour faire de notre Communauté un acteur majeur des relations internationales et un espace de coopération et de solidarité.
A travers cette quête de pertinence, je veillerai à dépasser les slogans pour renforcer les acquis de la Francophonie à travers des actions concrètes et réalistes dont le changement apporté devrait être mesurable et observable. »
Commentaires:
Il n' y rien de concret dans cette priorité de Mushikiwabo. Il s'agit du verbiage pur et simple. La Francophone ne doit pas être un forum de discussions des problèmes dont les solutions sont déjà connues. En effet, en Afrique et dans le monde entier, on discute de l'Afrique. Il y a trop de conférences sur l'Afrique, certaines de ces conférences qui n'aboutissent a rien sont d'ailleurs initiés par Kagame lui-même comme source de revenus pour les hôtels inoccupés du Rwanda et pour payer les dettes de la construction du Centre des Conférences du Rwanda. Les gens ne sont pas dupes. Si vous êtes Chef d'Etat africain, vous êtes ami de Kagame si vous participez à ses conférences répétitives ou si vous acceptez que Rwandair travaille à partir de votre pays ou si Rwandair a un siège dans votre pays. Si vous vous ne répondez pas favorablement à ses demandes ou si vous manquez de participer a ses conférences vous avez des problèmes avec Kagame.
L'OIF ne doit pas se lancer dans ce genre d'activités qui ajoutent d'autres conférences sur la longue liste des conférences sur l'Afrique. Comme les solutions sont connues, il faut les mettre en œuvre. L'Inde, Le Japon et La Chine n'ont pas eu besoin des conférences pour accélérer leur développement économique.
c) « L'emploi des jeunes
Le thème de la jeunesse et de son plein emploi, est un thème qui me tient particulièrement à cœur. Dans mon pays, le Rwanda, plus de la moitié de la population, a aujourd'hui, moins de 25 ans. Nous avons une population extrêmement jeune, comme sur le reste du continent. La jeunesse, c'est l'avenir mais c'est surtout le présent. Et pour aller vers l'avenir sereinement, il faut bien s'inscrire dans le présent. Pour moi, « la Jeunesse, c'est l'avenir », ce n'est pas un slogan mais bien une réalité concrète à laquelle il faut prêter une attention particulière.. Nous sommes dans l'obligation absolue de faire attention à notre jeunesse, de leur donner un sens d'appartenance, et c'est un souci partagé par de nombreux pays de l'espace francophone.
Aujourd'hui, il n'y a pas une seule Organisation, ni un seul pays au monde, qui peut prétendre régler toutes les questions liées à la jeunesse. L'Organisation internationale de la Francophonie peut, j'en suis convaincue, jouer un rôle clé sur cette question. L'Organisation, qui accomplit déjà énormément dans le domaine, peut apporter une contribution beaucoup plus visible et tangible à cette question de la jeunesse. En tant que Secrétaire générale, je compte utiliser mon carnet d'adresse, mes réseaux et mes relations de près de dix ans dans la diplomatie, pour mobiliser les Etats et gouvernements membres et solliciter leur soutien, à la fois politique, moral et financier. Investir dans notre jeunesse, c'est aussi favoriser l'impact positif que cela pourra avoir sur des questions très difficiles aujourd'hui, et qui sont communes à tous nos Etats membres : la question de l'appartenance et de l'emploi, la question de l'espoir pour les jeunes. Toutes ces problématiques sont liées aux questions difficiles des migrations, de la radicalisation. Un jeune qui réalise ses rêves et trouve sa place dans la société, est un jeune qui est armé contre les influences négatives de toutes sortes, contre l'endoctrinement, contre le désir d'exil.
C'est un travail difficile, mais nécessaire, et qui se fera main dans la main, entre le Secrétariat général, les Etats et gouvernements membres, et les autres organisations multilatérales, notamment par le renforcement des activités visant à faire de l'innovation technologique, l'accès des jeunes francophones aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, un outil pour la création d'emplois, de richesse et de lutte contre la pauvreté. Je m'engagerai également à accompagner tous les pays qui le souhaitent à renforcer leur politique en matière de formation professionnelle et technique, car la jeunesse francophone, pour être actrice de son développement, doit pouvoir disposer de formations de qualité.. »
Commentaires:
Ici aussi Ms Mushikwabo ne propose rien de concret alors e qu'elle vient de sillonner le monde entier pour des consultations avec les Chefs d'Etat Africains sur son rôle et sur ce qu'elle devrait faire si le poste auquel elle aspire lui était attribué. Mushikwabo reconnait tres bien qu'elle ne mérite pas ce poste et qu'elle n'a pas de confiance nécessaire pour diriger l'OIF, qu'elle manque ses propres idées pour diriger une organisation internationale. C'est pourquoi elle s'est lancée dans des consultations de campagne visant dissiper ses faiblesses.
Il est grand temps qu'on cesse d'utiliser la jeunesse Africaine pour des fins politiques. Le Président Emmanuel Macron parle trop de la jeunesse africaine sans rien leur apporter de concret. Mushikwabo maintenant reprend le refrain d'Emmanuel Macron pour obtenir le poste de Secretaire General de l'OIF.
Comme le Président Macron a lancé un programme utile, nouvel et important :"Make our Planet Great Again", il faut un autre programme similaire" Make African Youth Great Again", un programme qui ferait appel aux projets d'investissements présentés par la jeunesse Africaine. Un tel programme ne doit pas être nécessairement mise en œuvre par l'OIF. Il peut être mise en œuvre financé conjointement par la France et le Canada par exemple qui sont les gros contributeurs au budget de l'OIF
Nous voulons la Francophonie des projets et non des débats ou des slogans politiques. Il y a déjà beaucoup d'institutions au monde entier qui s'occupent des problèmes des jeunes et qui le fond mieux que l'OIF. Le problème du chômage des jeunes est bien dans la responsabilité des instituions et des politiques nationales plutôt que des organisations internationales comme l'OIF..
d) «L'échange de bonnes pratiques
L'Organisation Internationale de la Francophonie dispose d'un avantage sans pareil dans le paysage international. Elle est présente sur les cinq continents. Chaque pays a son champ de compétences privilégié. Le niveau et la diversité d'expérience au sein de notre famille francophone est inouï ! Non seulement, nous ne partageons pas assez cette expérience, mais nous ne la connaissons pas assez. Quand l'on voit ce qui se fait déjà à l'échelle du continent africain, notamment entre le Rwanda et d'autres pays, en termes de reconstruction des pays, de contribution à la paix et à la sécurité, on prend la mesure de ce qu'il y a encore à faire à l'échelle mondiale.
Cette question d'échange de bonnes pratiques et d'expérience sera au centre de mes priorités à la tête de l'OIF. Il faut impérativement mettre sur pied des systèmes d'échanges de cadres entre les pays, et ce dans tous les domaines. Dans les systèmes fiscaux, dans le domaine de la réconciliation nationale, dans la lutte contre la corruption, dans le développement des différentes industries, etc. C'est un champ ouvert !
L'espace francophone a cet immense potentiel de donner et de recevoir. La Francophonie doit être un outil au service de la coopération au développement, tel que l'avaient imaginé les quatre Pères fondateurs de la Francophonie. Cela sera rendu possible par la valorisation des actions visant à faire de la Francophonie, un espace économique attractif en termes d'accès aux financements et aux marchés, de transfert de technologie et de savoir-faire dont certains pays ont cruellement besoin pour se développer. Cette dynamique d'échanges aura un effet gagnant-gagnant, au profit des populations francophones.
Après avoir contribué pendant plus de dix ans au développement de mon pays comme ministre, après avoir parcouru le monde et pris la mesure de la diversité et de la richesse de l'espace francophone, j'aspire à présent à mettre au service des Etats et gouvernements francophones, et de l'institution qui les réunit, mon expérience, mon dynamisme et mes idées. Je mettrai toute mon énergie pour faire de l'OIF, et plus largement de la Francophonie, un espace moderne, attractif et exemplaire, un espace de paix et de prospérité, une communauté solidaire et pleinement engagée pour relever, ensemble, les défis du 21e siècle. »
Commentaries:
Ceci est un des moyens de faire et non une priorité de la Francophone. Ms Mushikwabo présente ici des vieilles pratiques d'il y a 30 ans lorsque l'Internet n'était pas encore développé et utilisé dans le monde entier. Les échanges de bonnes pratiques qui impliquent le transport des personnes visitant différent pays n'est plus d'actualité car les technologies de communications sont maintenant très avancées de façon qu'on peut lire, voir et commenter sur ce qui se passe dans différents pays du monde entier. Envisager un programme inutile comme celui-ci qui devra être mise en œuvre par les ressources financières importantes n'est pas une stratégie de bonne gestion de l'OIF. On ne voit pas comment ce programme pourrait être mie en œuvre. S'agira-t-il de l'OIF qui payera tous les frais de transports et de séjour des participants ou ce sont les pays payeront concernés qui assureront ces dépenses ?
e) « Biographie – Présentation de la candidate
Louise Mushikiwabo est l'actuelle ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Communauté de l'Afrique de l'Est de la République du Rwanda. Auparavant, elle a été ministre de l'information du gouvernement du Rwanda.
Louise Mushikiwabo aime se décrire comme citoyenne du monde, profondément africaine, et originaire du village nommé « Rwanda ». Née en 1961, non loin de la région de Kigali, dont ses deux parents sont originaires, elle est de la génération des indépendances. De celle de son pays, le Rwanda, mais aussi celle du continent africain.
Après avoir vécu aux États-Unis pendant une vingtaine d'années, elle a rejoint la Tunisie où elle a travaillé à la Banque africaine de développement au sein de la direction de la communication. En mars 2008, elle a été appelée par le Président de la République du Rwanda à rejoindre l'équipe gouvernementale.
Fortement marquée par le génocide perpétré contre les Tutsi en 1994, elle co-écrit en 2006 le livre « Rwanda Means the Universe », publié aux éditions Saint Martin's Press, un mémoire socio-historique intergénérationnel et autobiographique, autour de la question du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994; Elle a également rédigé de nombreux articles dans la presse écrite et numérique. Femme politique africaine aux multiples facettes, elle a participé à de nombreuses émissions télévisées et radiophoniques sur des sujets rwandais et panafricains, et collaboré à de nombreux films documentaires primés. Elle est également récipiendaire du Outstanding Humanitarian Award 2004 de l'American University & School of International Studies". En mai 2018, le magazine Jeune Afrique a présenté Louise Mushikiwabo comme l'une des plus influentes personnalités africaines sur le continent. Louise Mushikiwabo, diplômée en langues et en interprétation de l'Université du Delaware aux États-Unis, maîtrise à la perfection le français et l'anglais, en plus de sa langue maternelle, le kinyarwanda. En effet, le Rwanda, membre de la Francophonie depuis sa création en 1970, appartient, aujourd'hui, aussi bien à l'Afrique de l'Est anglophone et swahilophone, qu'à l'Afrique centrale, francophone et aux multiples langues régionales.
Le bilan diplomatique de Louise Mushikiwabo est ponctué de réalisations concrètes et de temps forts. Lorsque le Rwanda a siégé au Conseil de sécurité des Nations unies, en 2013 et 2014, elle s'est particulièrement distinguée par la déclinaison éloquente des pistes que son pays proposait sur la problématique de la résolution des conflits et la reconstruction des pays post-conflit. Sur le continent africain, c'est avec le même dynamisme et la même rigueur qu'elle contribue à la réforme institutionnelle de l'Union Africaine en tant que membre de l'équipe-conseil. À chaque fois, les observateurs n'ont pas manqué de signaler que Louise Mushikiwabo se distingue par sa capacité à atteindre des résultats grâce à son sens et son intuition politiques, son caractère conciliant et ses talents de médiatrice ainsi que son carnet d'adresses impressionnant qui lui permet de mobiliser un large réseau d'expertises, de partenaires et d'alliés.
Sa candidature au poste de Secrétaire général de la Francophonie est annoncée en mai 2018, fortement soutenue par son pays d'abord, puis endossée par l'Union Africaine lors du dernier Sommet des Chefs d'Etat tenu à Nouakchott en juillet 2018. Forte de son expérience de près de 10 ans à la tête de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo compte mettre ses compétences et son large réseau, au service de la défense des valeurs de la Francophonie, mais aussi et surtout, à la valorisation de l'Organisation sur l'échiquier mondial, ainsi qu'à la promotion d'une Francophonie économique tangible. Dans l'exercice de ses fonctions, le fait d'écouter et d'aller vers les autres sont de précieuses qualités qui lui ont beaucoup servi et qu'elle souhaite désormais mettre au profit de la grande famille francophone, dans toute sa diversité.
Fondée sur le Cadre stratégique de la Francophonie à l'horizon 2022, ainsi que sur des leçons apprises au cours des dernières années, son ambition pour la Francophonie est axée sur un leadership à visage humain fait d'exemplarités, de transparence et de concertations permanentes, sur la recherche de complémentarités et de synergies d'actions entre les différents acteurs de la Francophonie, sur la culture des résultats et la reddition de comptes ainsi que sur la promotion des solidarités triangulaires Nord-Sud, Sud-Sud et intergénérationnelles. Car Louise Mushikiwabo a toujours été convaincue que c'est ensemble que les défis pourront être relevés.
Ses priorités s'articuleront autour de quatre axes majeurs : la pertinence de l'Organisation, le rayonnement de la langue française, l'emploi des jeunes et l'échange de bonnes pratiques. »
Commentaires :
La candidature de Mushikiwabo est propulsée par Jeune Africaine, une plateforfome médiatique corrompue et financée par certains Chefs d'Etat Africains pour que Jeune Afrique veuille à leurs leurs intérêts. Au Rwanda Jeune Africaine est connue comme une organe médiatique financée par Kagame, une organe qui soutient l'emprisonnement des membres de l'opposition rwandaise, qui soutient l'absence des media libres et indépendants au Rwanda et qui lutte contre l'opposition rwandaise en exil.
Par ailleurs Jeune Afrique clame que le bilan de la Secrétaire Générale actuelle est mitigé, mais ne dit pas comment et à quel niveau.
Le poste de Secrétaire General de la Francophone n'est pas aussi léger pour être attribué à Louise Mushikiwabo dont la très pauvre biographie et reprise ci-dessous. Le CV de Ms. Mushikiwabo n'est pas à la hauteur du rôle du Secrétaire General de l'OIF.
Le génocide rwandais ne doit pas être une raison pour accéder aux postes internationaux. Ce génocide a touché tous les rwandais, mais certains rwandais continuent à l'utiliser comme un outil pour accéder à des postes internationaux ou d'autres privilèges. Ce génocide ne doit pas être banalisé en le présentant comme un atout pour certains rwandais ou pour le régime rwandais.
La Francophonie ne doit pas être une poubelle des personnes qui terminent leurs mandats au niveau ministériel et cherchent d'autres postes. L'OIF ne doit pas être une organisation qui accueille les Ministres-déchets de Kagame. Si Mushikiwabo n'était pas Tutsi, Kagame ne lui aurait pas donné le poste de Ministre des Affaires Etrangères. Par conséquent, Kagame ne l'aurait pas pu non plus proposé au poste de Secrétaire Général de l'OIF.
Posted by: kota venant <kotakori@hotmail.com>
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