Proclamé héro dès son arrestation, Le Gen Karenzi rentre par une petite porte
Les Rwandais espéraient l'accueillir en héro après une bataille triomphale, le monde entier croyait sa rentrée au bercail en une surprise sans égal pour ceux qui passèrent des jours et des nuits proclamant sa libération, mais la réalité fut autre.
Les Rwandais ne l'ont jamais cru de leurs oreilles, d'entendre que le Lt Gen Karenzi Emmanuel Karake était arrêté à Londres et que l'extradition était d'évidence.
Dans un laps de temps, petits et grands, jeunes et vieux, en masse ils se rassemblent en centaines pour protester contre la décision de la justice britannique, certains campent jour et nuit et assiègent l'Ambassade Britannique à Kigali, un phénomène éblouissant qui toute une semaine durant, faisait retentir d'une musique forte non seulement sur les lieux de l'Ambassade mais aussi environnant.
Les chansons émulant l'héroïsme rwandais, de patriote engagé, chanson rappelant la bataille et les slogans : "Karake our Hero, libérez notre General, on en a assez avec le néocolonialisme, …" faisaient le play-back continu.
Les Hommes/Femmes d'affaires rwandais on aussi contribué pour le paiement d'un bail du General, compté en plus d'un milliard de franc rwandais.
La Minisitre Rwandaise des Affaires Etrangères la première à annoncer le retour au bercail du Gen KK
A sa rentrée au bercail, et les medias, et le monde diplomatique, et les étrangers vivant au Rwanda, et les Rwandais dits patriotes en particulier croyaient être au rendez-vous d 'un accueil chaleureux dont le Général serait l'objet.
A l'annonce de sa libération, les uns commencent a songer au jour-j lors de réapparition du Gen Karenzi Karake à Kigali et ce que semblerait une fête victorieuse historique.
D'une grande surprise, un très petit nombre de journalistes, certains membres de sa famille, et personne d'autre sans autorisation spéciale du MINADEFF n'a été permis de se trouver sur les lieux d'accueil.
Accueilli par une vingtaine de gens dont la plupart membres de sa famille, sans éloge, sans hommages, sans slogans, sans couverture médiatique de la hauteur d'un tel événement, le Gen Karenzi E. Karake rentre par une petite porte.
John Williams NTWALI
ireme.net@gmail.com
Posted by: Nzinink <nzinink@yahoo.com>
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-Ce dont jai le plus peur, cest des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre.
- The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.
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