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Wednesday, 22 April 2015

RWANDA : les Australiens se souviennent d’un crime .

RWANDA : les Australiens se souviennent d’un crime .

RWANDA : les Australiens se souviennent d’un crime .
En Australie, on n’a pas la mémoire sélective et on ne réécrit pas l’histoire en fonction des diktats des ONG ou du politiquement correct!
Vingt ans après le massacre de Kibeho commis par l’Armée de Kagame, les soldats australiens de la MINUAR n’ont pas oublié le Rwanda. Ils n’ont pas oublié ces femmes, ces enfants, ces vieillards, toute une population que l’APR avait entrepris de massacrer après l’avoir chassée de chez elle, chassée de ses collines et poussée devant elle à travers tout le Rwanda. Une fois ces femmes et ces enfants hutu rattrapés, il fallait bien finir le travail et les tueurs de Kagame ont entrepris d’agir résolument, exactement comme ils l’avaient fait en préfecture de Byumba en 1992, en préfecture de Ruhengeri en 1993 et enfin, à travers toute le Rwanda depuis le 6 avril 1994…et comme ils le feront au Congo voisin au cours des années suivantes !
 Assurés de leur impunité absolue d’ores et déjà garantie par l’ONU et par les ONG (Cf. le rapport du printemps 93), habitués à agir sans témoin, les soldats de Kagame ont ouvert le feu sur la foule des femmes, des enfants, des vieillards sans se préoccuper un seul instant de ce que pouvaient bien penser les troupes de l’ONU qui, pour une fois, étaient présentes.
Mais, scandale: ces bérets bleus étaient Australiens. Et ils se sont interposés! Et non seulement ils se sont interposés et ont protégé des hutu mais, une fois revenus au pays, loin de les traiter de complices de génocidaire ou de révisionnistes, leur gouvernement les a récompensés et décorés comme ils le méritaient. Et, en plus, vingt ans après, ils osent se souvenir…….Et non seulement, ils se souviennent, mais la presse en parle ! Toutes choses inconcevables en France pour qui aurait osé contrecarrer les projets de Kagame, ou tout simplement aurait osé dénoncer ses crimes!
Ce soir, j’aime les Australiens!
Pour eux: un homme est un homme, une femme est une femme et un enfant reste un enfant qu’il soit hutu, tutsi ou twa (Savent-ils seulement qu’il y avait des Twa au Rwanda ces braves australiens ?) No matter! : ils en sont restés aux valeurs humaines essentielles : des femmes et des enfants : ça se protège. Point !
Ce soir, j’aime l’Australie!
Ses soldats sont à l’abri des pièges dialectiques et/ou idéologiques produits par des raisonnements pervers selon lesquels la victimité des uns viendrait diminuer celle des autres, selon lesquels les crimes contre l’humanité - ou les crimes de guerre, peu importe le vocabulaire - commis par l’APR contre les hutu devraient être occultés pour mieux mettre en valeur le génocide subi par les tutsi.
Les troupes australiennes ne sont pas traitées de négationistes quand, sans distinguo ethnique, elles évoquent toutes les victimes du « génocide rwandais », très justement dénommé ainsi par l’ONU depuis 1995.
Ils sont loin de l’Australie, ces raisonnements pervertis qui amènent à clamer que  “évoquer le sang des hutu, c’est salir le sang des tutsi” comme a osé me le dire Dominique SOPO devant la XVII° chambre correctionnelle un jour où, comble de l’ironie et/ou du cynisme, il avait porté plainte contre Pierre Péan pour incitation à  la haine raciale!
Les « experts » francophones du Rwanda auto proclamés s’étant définitivement déconsidérés par un parti pris cruellement taillé en pièces par les archives du TPIR comme par les faits, il apparait aujourd’hui encore que, comme j’ai déjà été contraint de le prédire dans mes précédents billets, la vérité sera de plus en plus anglo-saxonne devant le drame rwandais.
http://blogs.mediapart.fr/blog/michel-robardey/220415/rwanda-les-australiens-se-souviennent-d-un-crime

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