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Wednesday, 16 October 2013

IYICWA LY’ABANYAPOLITIKI BO MULI REPUBULIKA YA MBERE.

IYICWA LY'ABANYAPOLITIKI BO MULI REPUBULIKA YA MBERE.
 
En date de : Mar 22.7.08, Kazamarande Jean Eudes <kazam@iwacu1. com> a écrit :
De: Kazamarande Jean Eudes <kazam@iwacu1. com>
Objet: *DHR* Assassinat des prisonniers de 1973 (selon LIZINDE)
À: "Human " <Democracy_HumanRights@yahoogrou pes.fr>, "Demo " <democracy_humanrights@yahoogrou pes.fr>, "Banya " <fondationbanyarwand a@yahoogroupes.fr>, rwandanet@yahoogrou ps.com
Date: Mardi 22 Juillet 2008, 14h36
Nongeye kubasuhuzamwese mutaramira kuri izi mbugaNari narabemereye yuko nzabagezaho ibyo Major Theoneste Lizinde yanditse kubyerekeye iyicwary'abanyapolotiki bo muri Repubulika ya mbereHari abantu banyandikiye barimo abavuze yuko babuze ababo muri icyo gihebambaza aho iyo nyandiko yaheze.Murantunge kuba naratinzeNgiyi rero.
 
Ku wa 23 Gicurasi 1991, yasohoye memo yise: DES MASSCRES CYCLIQUES AU RWANDA ET DE LA POLITIQUE DU BOUC EMISSAIREAvugamo ibintu byinshi byo ku butegetsi bwa Habyarimana, ariko ibyo mbagezaho ni igika kerekeye iyicwa ry'abobanyapolitiki twavuze (ni uguhera kuri p.28).
 
III. L'assassinat des prisonniers de 1973, dits de Gitarama.
 
A.    La nuit de 5 juillet 1973
 
Monsieur Habyarimana dit qu'il allait être assassiné dans la nuit du 5 juillet 1973. C'est ce qu'il a déclaré au journaliste belge, M.Etienne Ugeux et a l'occasion de la présentation de sa première équipe gouvernementale.  Il disait en effet, que le président KAYIBANDA et ses acolytes, Ministres et hauts fonctionnaires avaient préparé la liquidation des autorités civiles et militaires de la région du Nord. Il ajoutait que Monsieur HABYARIMANA lui même avait échappé, comme par miracle, au guet-apens qui lui avait été tendu pour l'éliminer. C'est dans ce climat plein d'animosité et de fureur que celui-ci ordonna a ses militaires d'arrêter toute personne soupçonnésd'intelligence avec la clique de GITARAMA.
 
On ne peut oublier aujourd'hui que Monsieur HABAYRIMANA avait été le principal responsable des services de sécurité (Surete et Armée) depuis 1965. Si la vague d'arrestations des principaux responsables de la première République a pu être stoppée, c'est grâce au conseil que le Lieutenant-colonel KANYARENGWE Alexis et moi même, avons donne a Monsieur HABYARIMANA au cours de la seule réunion qu'il a pu tenir avec le Ministre de l'intérieur, le directeur général du Service central de Renseignements, le Chef d'Etat-major de l'Armée, le Chef de cabinet du Ministre de la Défense, et mis fin aux arrestations. C'est suite à cette intervention que Messieurs MUNYANKINDI Joseph, HABAKUBAHO François, NKURIKIYINKA Eduard furent épargnés.
 
B.    Si j'avais voulu liquider les prisonniers politiques de 1973.
 
Considérant que M. HABYARIMANA a voulu se servir de mes camarades et de moi même comme des boucs -émissaires dans l'assassinat des prisonniers politiques de 1973, il doit être reconnu coupable et puni pour des crimes qu'il a, seul ou par tierce personne interposée, commis ou fait exécuter. Il restera, à jamais marque des crimes perpétrés contre nos concitoyens morts emprisonnés, suites aux événements lies au coup d'état de 1973 et bien avant cette date. Tous mes procès se sont déroulés a huis clos selon le bon vouloir de M.HABYARIMANA et de ses comis-juges qui lui obéissent au doigt et a l'oeil. Je me suis défendu comme j'ai pu. En vain. Personne, parmi les gens intègres et honnêtes n'a pu connaître la vérité sur la portée réelle des accusations que M. HABYARIMANA a voulu peser sur moi. Des rumeurs ont, suite a cela, circule dans tout le pays et souvent disculpant a tort ce dictateur sanguinaire. Les déclarations que je fais ici, sont identiques et même moins détaillés que celles que j'ai faites, lors du procès, au Tribunal de première Instance de Ruhengeri. Tout le dossier du procès est disponible a cet endroit, toutes les déclarations faites a cette occasion, fournissent la preuve que c'est M.HABYARIMANA qui doit endosser, seul, la responsabilité de ces crimes. Je n'ai jamais tué ou ordonner de tuer. Je veux démontrer que la responsabilité de M.HABYARIMANA est personnelle et totale:
 
1.     Un certain BUTSITSI A. m'a appris, a ma grande surprise, que M.HABYARIMANA avait ordonné a Monsieur RWANGIRAHE J.B., alors Commandant et Officier de l'Etat-major de se rendre a Ruhengeri pour procéder a la liquidation des prisonniers politiques de 1973. Au début de l'année 1974, le Commandant de compagnie étant en mission, le sous-officier BUTSITSI a refusé d'exécuter les ordres. Selon ses dires, il lui a été répondu que les ordres étaient venus du Chef d'Etat-major et n'engageaient que celui-ci. En conséquence, tout refus d'exécuter ces ordres pouvait entraîner des conséquences graves, et même la mort. La sale besogne lui a été confiée ainsi qu'à M. BIHAZANDE A., assisté de neuf soldats et caporaux dont un certain M. ZIMUKUBIRI S., de Karago et de Nyunguranke, beau-frère de M.HABYARIMANA
Apres trois jours, de tuerie sauvage, tel que me l'a raconté BUTSITSI en juillet 1985, des prisonniers ont été assassinés. Apres ces tueries, le Commandant de Compagnie BISERUKA est rentré de mission, l'ordre lui a été donné de reprendre et d'achever le sale boulot commencé par le Commandant RWANGIRAHE.
 
2.     Des agents du service central de Renseignements qui étaient sous ma direction m'ont dit que l'officier G2 de l'armée rwandaise avait commencé aliquider les prisonniers politiques au Bugesera. Le rapport que je fis sur cette situation a été interrompu par M.HABYARIMANA lui même, qui m'a appelé dans son bureau pour m'interdire formellement de continuer a m'occuper de cette affaire qui, désormais, était de son ressort et de celui de l'Etat-major. J'ai exécuté ses ordres, me contentant de suivre l'affaire de loin mais sans pouvoir en transmettre les résultats a qui que ce soit. Selon les informations reçues de l'ex-directeur de la prison de GisenyiM.NTIBANDERA J., la tuerie aurait commencé en même temps aGisenyi sous le haut commandement du Commandant HAVUGWINTORE. Celui-ci, selon la même source, a reçu de l'argent de l'Etat-major pour payer a boire a toute l'équipe de tortionnaire à la cantine de l'usine a thé de Pfunda en guise de remerciement a la fin de la sale tache.
 
 
3.     Lorsque les tueries se sont généralisées et que les bruits se sont répandus dans tout Kigali et ailleurs, j'ai contacté le Colonel SERUBUGA L., qui m'a confirmé l'horreur. Il m'a dit que la décision avait été prise par l'autorité concernée pour en finir. Le Commandant MUNYARUKIKO a été envoyé a Ruhengeri pour suivre la situation.
 
 
C'est le même Commandant MUNYARUKIKO qui supervisait l'opération dans le Bugesera. C'est encore lui qui a été envoyé dans le Bugesera pour rappeler le Capitaine KINYONI, parti a la recherche d'information sur un certain Lieutenant HABYARIMANA Simon, originaire du Bushiru, qui avait commencé la liquidation des prisonniers politiques au Bugesera (Rwabayanga) . Homme de confiance du président, le Commandant MUNYARUKIKO a été chargé, par ce dernier de haranguer les soldats de Gako pour leur faire croire que toutes les personnes tuées par le Lieutenant HABYARIMANA Simon n'étaient que des bandits et non des prisonniers politiques, comme le répandait la rumeur. Il convient de signaler au passage que toutes les arrestations se sont opérées sous les ordres et le contrôle direct
de M.HABYARIMANA Juvenal qui, comme le règlement l'exige, tous les procès d'audition et de renseignement lui sont transmis aux fins d'autorisation d'être acheminé chez le procureur de la République.
 
4.     En m'impliquant dans l'affaire des assassinats perpètres contre les prisonniers politiques, M.HABYARIMANA a voulu se laver de ses crimes macabres. En effet, comme je l'ai dit plus haut, je n'ai jamais commis ces horreurs. Dans cette opération délicate, M.HABYARIMANA a préféré impliquer ses hommes de confiance de l'armée ou de sa famille. La preuve en est que tous les assassinats ont été commis sous la supervision de deux membres de sa belle-famille: M. ZIGIRANYIRAZO Protais, qui a coordonne l'opération et SAGATWA Elie qui, en collaboration avec HABIMANA Spiridion, son informateur, tenait régulièrement le Président informé. De surcroît, quel est donc l'homme qui se serait permis d'utiliser l'armée du Président pour accomplir une tache qu'il voulait cacher?
 
 
5.     Pour préparer les assassinats, M.ZIGIRANYIRAZO, alors préfet de Kibuye fut muté a Ruhengeri contre l'avis de M.KANYARENGWE Alexis, Ministre de l'intérieur de l'époque et contre celui du Directeur général de la Sûreté Nationale. Lorsque M. ZIGIRANYIRAZO arriva à son poste àRuhengeri, celui-ci recruta le Dr. HAKIZIMANA Cyprien. Sa tache était d'établir et de signer de faux certificats de décès. Lorsque le Docteur HAKIZIMANA a quitté l'hôpital de Ruhengeri, le préfet ZIGIRANYIRAZO a contacté le Docteur TOUCHEZ, médecin français Directeur de l'hôpital de Ruhengeri pour lui demander de la remplacer par le Docteur HABINEZA Concorde. De source sure, je peux affirmer qu'à l'arrivée du Docteur HABINEZA Concorde à la prison de Ruhengeri, tous les prisonniers politiques avaient été déjà assassinés.
 
C.    La cour martiale
 
6. M. HABYARIMANA Juvenal, commanditaire des crimes a charge, comme il en a d'habitude, les militaires BURASA F., NYAMWASA G., et MUTABAZI D., de s'occuper des interrogatoires de tous les suspects de 1973, sous l'oeil vigilant du grand chef flingeur. Aucun agent de renseignement n'y a participé ni de prés ni de loin.

M. HABYARIMANA exerce une surveillance quasi omniprésente sur son armée. Imaginez que la simple mutation d'un caporal d'une unité à une autre relève de sa compétence. Personne d'autre que lui ne peut donner des ordres à exécuter des gens de son armée, si ce n'est lui même. Ceci explique que les commandants des unités de Gisenyi et de Ruhengeri ne pouvaient pas se permettre d'exécuter une opération aussi compromettante, si l'ordre n'était pas venu de leur chef direct. Ensuite, ce cas grave n'aurait jamais été passe sous silence de 1974 jusqu'en 1985 sans qu'il ne soit déferré devant la justice.
 
En 1974, M. HABYARIMANA a mis en place la cour martiale, conseille en cela par M. KAVARUGANDA J. Et le Ministre de la justice HABIMANA. Avant que le dossier des prisonniers politiques ne soit terminé, il a subitement décidé d'abolir cette institution alors que la comparution de la majorité des officiers arrêtés, dont BISABO et NYAMWASA, son ancien officier de renseignement (G2), n'était pas encore terminée. 

En 1981, les dossiers concernant ces officiers étaient toujours dans les mains de Monsieur KAVARUGANDA, Procureur de la République. Celui-ci avait refusé de les remettre a M. KAYIBANDA Déogratias, puisqu'il avait été nommé a la cour de cassation. Supprimer la Cour de cassation avant la comparution de tous les prévenus et surtout ne pas les faire comparaître devant une autre cour, attendre dix ans pour déterrer les dossiers, montre suffisamment le plan que M. HABYARIMANA avait mis en place pour liquider ces prisonniers qui étaient pour la plupart ses anciens collègues d'armes. La responsabilité de supprimer la Cour martiale et les conséquences qui s'en sont suivies incombent totalement à Messieurs HABYARIMANA Juvénal, KAVARUGANDA J. et HABIMANA Bonaventure. Ces deux derniers ont d'ailleurs été récompensés en bénéficiant des postes au plus haut niveau du régime, pour avoir été de parfaits complices dans le bon nombre de crimes de sang commis par M. HABYARIMANA et son régime. Ils sont devenus, par ce fait, inamovibles. Au cours de la même année, plus d'une centaine d'autres prisonniers ont été assassinés en cours de transfert aux prisons de Ruhengeri et Gisenyi.
 
7. M. HABIMANA Bonaventure, alors Ministre de la Justice et actuel Secrétaire général du MRND, recevait régulièrement des rapports sur tous les établissements pénitentiaires, y compris ceux de Ruhengeri et de Gisenyi. Ces rapport concernaient tout particulièrement: les entrées, les sorties, les morts et les libérations. Des copies de ces rapports étaient réservés au Président de la République et au Procureur de la République. Selon les différents responsables de ces deux prisons, la mort de tous ces prisonniers a été consignée et signalée aux autorités compétentes. Pourquoi alors ces autorités n'ont-elles pas du tout réagi jusqu'en 1985?
 
8. Si M. HABYARIMANA et ses agents nous accusent de ces crimes, pourquoi les instances judiciaires n'ont pas voulu nous laisser bénéficier d'un recours en appel, a tous les échelons: Cour d'Appel et Cour de cassation, pour faire éclater la vérité et 
pour procéder au jugement définitif. En ce qui me concerne, l'accusation selon laquelle j'ai muté des militaires pour exécuter les prisonniers, n'est pas du tout fondée.
 
Car, si la mutation d'un simple soldat ou d'un caporal d'une unité a une autre, ne se fait que sur ordre de M. HABYARIMANA tant a la gendarmerie qu'a l'armée; si les chefs d'Etat-major adjoints ne peuvent muter un soldat d'une unité a l'autre, comment moi, Major LIZINDE Théoneste pouvais ordonner une mutation d'un adjudant du SCR au ministère de la Justice? Une telle opération nécessite un arrêté ministériel de transfert. Ce qui explique le fait que l'adjudant principal CYARAHANI Pierre Désiré a été muté a la prison de Ruhengeri par M. HABYARIMANA, puisqu'il attendait de lui des rapports réguliers et directs. Sur ordre de M. HABYARIMANA et en présence du Major RWAGAFILITA,  cet adjudant a éliminé un certain NTAGAZWA Alexandre.
 
Qui peut donc m'imputer la mort des prisonniers de droit commun, tels que: MPORANYI, NYABUHENE, KABANDANA, SEMANYENZI, RWAGASORE, NDUTIYE et autres?
 
9. Je prends a témoin le Comité International de la Croix Rouge. Cette source est la plus facile a vérifier. En 1974, le CICR a été autorisé à visiter les prisons et à voir les détenus politiques, lorsqu'ils étaient encore en vie. Le CICR était accompagné par l'adjudant-chef HABYARIMANA Jean, officier de la Garde présidentielle dépendant directement du Président, mais, lorsque l'assassinat des prisonniers a commencé au cours du second trimestre de 1974, les autorisations furent refusés systématiquement par le Ministre de la Justice et par le Secrétaire Général a la Présidence, agissant au nom du Président.
 
10. Je prends a témoin également les Evêques catholiques du Rwanda. En 1975, a deux reprises, "un évêque" de la Conférence épiscopale m'a dit que les évêques catholiques avaient parlé à M. HABYARIMANA au sujet de la mort de plusieurs prisonniers politiques de 1973 et lui ont demandé des éclaircissements pour qu'au moins leurs familles soient informées sur leur sort. Sur l'insistance des évêques, M. HABYARIMANA leur a donné une réponse évasive. Une seconde fois, il les a reçus en audience, en présence des Ministres de l'Intérieur et celui de la justice. Au cours de cette audience, il leur a promis qu'il donnerait les instructions et les autorisations nécessaires au Ministre de la Justice ainsi qu'au Parquet central pour permettre aux familles des prisonniers politiques d'être informées sur leur situation et même de leur rendre visite. Cette promesse est jusqu'aujourd'hui restée sans suite. (Fin de citation)
 
 
Hagati aho hari abantu bazi ibintu byabaye bakirihoHari abarokotse ayo mahanonka MUGENZI JUSTIN ubarizwa  ARUSHA, mwenenyina KANYANGOGA  ubu  ufungiwe i KIBUNGO, Twagiramungu Venuste alias LIKOLO muramu wa RUKOKOMA ubarizwa mu BUBILIGI. Abo batubwira ibyo bibuka.
 
HAKIZABERA Christophe, 9èpromotion, ukomoka i BULUNGA GITARAMA, ex Officier FPR ,umwe mubayobozi ba  FDLR, ngo yaba , muri1973 yaracikiye muri Etat- major,bari bamutumyeho aho yari Ku KIBUYE.

Mu bantu bavugwa babigizemo uruhareLizinde yanditse ubuhamya yahawe na BISERUKA ubalizwa mu RWANDA. Yari COmmandant de place mu RUHENGERI. A ce titre a partir de18heures,la prison était sous son commandement, le directeur devait lui remetre les clés de la prison. NDIBWAMI DEO ubalizwa mu RWANDA  icyo gihe yari Officier d'ordonance wa Habyarimana mbere yuko aba commandant wa baGP. Niwe wajyanaga amafaranga mu Ruhengeri "guhemba uwakoze akazi"
HAVUGINTORE wali commandant ku Gisenyi(hali abahaphiliye  nka NDAHAYO )
ZIGIRANYIRAZO ubarizwa ARUSHA yari PREFET de Ruhengeri 
Docteur HAKIZIMANA  C  qui délivrait les certificats de décès ubu abalizwa mu Bubiligi.
HABIMANA BONAVENTURE Alias muvoma wali ministiri w'ubucamanza 1973-1976. Ubu abalizwa mu Bubliligi. Aho mu Bubiligi kandiNKURUNZIZA CHARLES minitre de la justice 1976-1980,yanasuye prison spéciale yo mu Ruhengeri  aherekejwe na Lizinde en1979 bosebamaze gupfaIcyo gihe nibwo Lizinde yavuze ngo hose bahasakare ntihagire urumuri rubasha kwinjiraNtiahashije igihe ariko, numa y'umwaka umwe nawe bamucumbikira muri cachot numero 14  muri etaje ya mbereNkurunziza aturanye na SebatwareNawe ashatseyatubwira niba koko yarisabiye ko Perezida Kayibanda n'abiwe babamutiza akajya kubotesha imbeho y'iwabo.

Colonnel NTIBITURA BONAVENTURE  ubalizwa i ROMA- VATICAN;ari mubabaciriye imanza muri Cour martiale.Yali president ou vicepresident wurwo rukiko. LIZINDE nawe ni ubwo ntaho abivugayari umwe mu bacamanza barwo. KAVARUGANDA wabashinjaga weyitabye Imana.

Sinakwibagirwa kandi SERUBUGA wali chef d'état major ,ubu abarizwa mu Bufaransa,messages zavaga muri etat major ariwe uzitanze.Biseruka yemeza ko ari SERUBUGA ubwe wamuhaye amabwiriza yo gufasha muri icyo gikorwaabanje kubivuganaho na PerefeZigiranyirazo .

Amazina y'abantu bishwe kiriya gihe ntabwo azwi yoseAriko amwe yigeze gutangazwa mu mvaho muri (juillet – aout) 1985. 
Ikindi ni uko uwanyuma waba yarishwe ari  HARELIMANA GASPARD muri 1979

Hari  n'umutegarugori wapfiriye mu RUHENGERI wari Inspectrice de l'enseignement, bamwicishije inzara. Akaba ngo ariwe wamaze  iminsi myinshi atarya: exactement 58 jours.
Naho mu bari bagize Komite du salut, navuga: 

BIZIMUNGU PASTEUR :mwenewabo wa Mayuya na Serubuga
MUSABE Pasteur: petit frère de Mayuya
BWENGE :petit frère de Kagenza ex Ambassadeur, aba muri  Canada
NAHIMANA Ferdinand:mwenewabo wa Kanyarengwe (yaba afite ibyo apfana na Mugesera? Ubizi yatubwira). N'abandi n'abandi...
Ngayo nguko. Imana ibagirire neza.
 
Jean Eudes.

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“Uwigize agatebo ayora ivi”. Ubutegetsi bukugira agatebo ukariyora uko bukeye n’uko bwije.

"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile."

KOMEZA USOME AMAKURU N'IBITEKEREZO BYA VUBA BYAGUCITSE:

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