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Tuesday 30 December 2014

[amakurunamateka.com] Madame Louise Mushikiwabo, ministre des affaires étrangères et porte-parole du gouvernement de Kagame Paul,

 




Ce document a été posté par A Gasana mais il a été rédigé par une personne qui vit au Rwanda selon les dires de Gasana. A lire car très intéressant du moins la dernière partie où il commence par l'histoire du Rwanda.
 
 
Madame Louise Mushikiwabo, ministre des affaires étrangères et porte-parole du gouvernement de Kagame Paul,
 
Kigali-Rwanda.
Chère Madame,
 
 Le 29 juin 2014,j'ai suivi avec beaucoup d'attention l'interview en langue nationale, Kinyarwanda, que vous avez accordée au journaliste de la TVR, monsieur Cléophas Barore.A la question de savoir ce que vous pensez du programme de désarmement volontaire des FDLR et de sa demande des négociations de paix entre FPR-Kagame et les partis politiques d'opposition tant de l'extérieur que de l'intérieur, les FDLR comprises, pour mettre fin aux violences que le FPR-Kagame entretient dans la région des grands lacs africains,notemment à l'est de la RDC depuis 1996,sous prétexte de pourchasser les réfugiés hutus qui menaceraient la sécurité du régime Kagame ,en tant que porte-parole du gouvernement de Kigali et ministre des affaires étrangères, votre réponse a été que, vous, en tant que ''pays'',vous ne pouvez pas négocier avec les FDLR ,car disiez-vous, les FDLR ne sont pas une organisation des personnes, mais une idéologie des génocidaires........
FPR-Kagame prête ses intentions à la SADC et à la CIRGL .
Vous avez continué d'exhiber votre monstruosité haineuse à l'égard de ces rescapés de génocide perpétré contre leurs parents par les éléments de l'armée ougandaise, baptisée pour les circonstances, armée patriotique rwandaise de Kagame depuis 1990 jusqu'aujourd'hui, en affirmant vos énormités mensongères que vous vous êtes convenus  avec les pays de la SADC et de la CIRGL que les FDLR  doivent être pourchassées et tuées sans tarder (FDRL igomba gukurikiranwa ikaraswa vuba as a priority !) s'elles n'acceptaient pas de rentrer au Rwanda têtes basses en passant par ''brainwash''de Mutobo.
Je ne crois pas que les pays de la SADC soient d'accord avec votre comportement sanguinaire en matière de résolution des différends qui opposent les citoyens d'une même nation. Non plus, je ne crois pas qu'il y ait dans le groupe des pays de la CIRGL, des dirigeants se comportant cruellement, comme vous, à l'égard de leurs peuples pour répondre à leurs revendications légitimes, évidemment ,à part Yoweri Museveni dont vous êtes l'émanation naturelle. La cruauté avec laquelle le peuple rwandais est gouverné est unique dans la région des grands lacs si ce n'est pas dans le monde entier.
Pour preuve, le président Kagame lui-même n'a pas honte de brandir sa méchanceté héréditaire au meurtre facile, en chantant à tout passant qu'il n'hésitera pas  d'user le marteau pour écraser les mouches (nom donné à ses opposants réels ou supposés) qui s'amuseront  à réclamer leurs droits à la vie ou à la justice sociale. Il l'a dit en 2005 à la population de Nyagatare, il l'a dit en 2010 en qualifiant général Kayumba Nyamwasa et ses compagnons d'excrément, en 2011, lorsque BBC Gahuzamiryango diffusait une émission relative aux avions de Kagame, achetés avec l'argent destinés aux rescapés de génocide et l'argent détroussé aux rwandais hutu, quand il se comparait au train qui roule et qui ne doit pas s'arrêter parce qu'à côté il ya des chiens qui aboient ( les rwandais croupissant dans la misère),il l'a dit le 30 juin 2013 devant la jeunesse rwandaise au moment où il affirmait qu'il va piéger le président tanzanien, Jakaya Morsho Kikwete et l'achever d'un seul coup de houe usée ; il l'a dit en janvier 2014 lors du Breakfast Prayer avec les religieux, il l'a dit le 05.06.14 à Nyabihu et le 18.06.14 dans l'interview avec JA. Vous et votre président, partout où vous êtes, devant vos bailleurs de fonds et autres, vous  brandissez toujours la sécurité du Rwanda, soi-disant menacée par FDLR et RNC, pour justifier malhonnêtement les exécutions extrajudiciaires, les disparitions et l'emprisonnement des rwandais innocents, la terreur, l'intimidation, la torture corporelle ou morale et le poids de l'esclavagisme que vous exercez sur le peuple hutu qui attendent leur tour d'être malignement exterminés, soit par la faim, soit par emprisonnement, soit par fusillade à bout portant.
Le FPR-Kagame et ses soutiens conditionnels Anglo-Saxons .
 Aveuglé par le soutien qu'il bénéficie des puissances occultes anglo-saxonnes, qu'il soudoie par des butins dépouillés de ces pauvres rwandais déjà meurtris par sa dictature cynique et de ceux, pillés chez leurs voisins congolais, pour s'assurer de leur sympathie, le FPR-Kagame,que vous servez fidèlement en dépit de votre ''bonne éducation'' tant scolaire que familiale, oublie opportunément que, ses bailleurs de fonds naturels, ce sont ces citoyens rwandais qu'il traite injustement de génocidaires et d'ennemis à abattre. Quant à vous chère madame, vous évitez sournoisement d'avouer que la communauté internationale et vos soutiens ci-dessus cités sont déjà convaincus que le génocide que vous brandissez partout et dont vous faites porter la responsabilité aux hutus, est une œuvre savamment planifiée et exécutée par le FPR-Kagame,en vue d'avoir une raison légitime et incontestée d'accéder au pouvoir par la force et d'user de ce pouvoir  pour exterminer le peuple hutu de la région des grands lacs pour lequel il  nourrit un syndrome héréditairement haineux qui était de rigueur du temps de Rwabugili et Kanjogera,arrière-grand-tante de Paul Kagame et de leur successeurs.
Le temps de prêter l'oreille à vos manipulations de mauvais goût qui consistent à diaboliser tout un peuple historiquement et naturellement paisible, en le qualifiant de voyou ou de génocidaire qui menacerait la sécurité du FPR-Kagame pour commettre un autre génocide, est déjà dépassé. Certains des Anglo-Saxons, qui ne vous connaissaient pas auparavant, ont été ignominieusement gavés de vos hypocrisies et vous ont innocemment soutenu économiquement, militairement, diplomatiquement et même juridiquement en croyant que vous étiez des vrais victimes à soutenir, commencent à déchanter bien que des nouveaux venus, à l'instar des messieurs Russ Feingold et Martin Kobler,mettent encore du temps pour sortir de votre enfumage artistique et de votre diplomatie sadique, propre au régime corrompu et corrupteur du FPR-Kagame unique au monde.
En effet, des rapports des organisations de défenses des droits de l'hommes dans la région des grands lacs africains en général et au Rwanda en particulier, prouvent sans ambages que le régime du FPR-Kagame est quasiment similaire à celui des Talibans ou Del AQ aïd, qui sème la terreur, la mort et la désolation dans la région des grands lacs africains. Bien que vous vous acharnez à nier leurs contenus depuis plus de 20 ans, certains de vos alliés, eux, ont déjà clairement vu votre vraie face et constaté que, contrairement à ce que vous leur aviez fait croire, le FPR-Kagame est le vrai bourreau des victimes que compte toute la région des grands lacs et de ce fait, allié encombrant dont il faut se débarrasser sans délai. Pour preuve, le documentaire réalisé par la journaliste de métier Jan Carbin et diffusé à la chaine de BBC 2, le 01 octobre 2014, prouve à suffisance que le monde commence à voir clair dans vos méthodes d'intrigues, de falsifications, de mensonges, de terreurs et de tricherie , accompagnées de vos cyniques manipulations, qui sont une arme redoutable du FPR-Kagame.
Kagame avec ses escroqueries méthodes de diviser pour régner.
Ceux qui ont écouté l'habituel chantage du tortionnaire Paul Kagame, lors de l'investiture de son cousin, Bernard Makuza, comme figurant président du sénat Kagame, le 14 octobre 2014, ont compris à quel niveau la BBC a jeté le pavé dans la mare et la panique dans le pouvoir oligarchique de Kagame dont la légitimité est hissée sur un tissus de mensonges, de fourberies, de corruption, de terreurs, sinon d'assassinat de tous ceux qui s'opposent à son mythomane comportement. Dans son monologue discours, Paul Kagame a réitéré sa méthode méchante de diviser pour régner, en attisant la haine entre hutu et tutsi, comme il en a l'habitude de le faire depuis qu'il a commencé à tuer les rwandais, le 01 octobre 1990 jusqu'aujourd'hui :
En effet, le 30 juin 2014, lors de la réunion de déclaration de la naissance de l'idéologie ''Ndumunyarwanda'' (terme déguisé désignant ''je suis tutsi''), devant l'assemblée générale de la jeunesse rwandaise ( youth connected), qui fut une occasion pour obliger tous les jeunes hutu à s'agenouiller devant les tutsi pour leur demander pardon au nom de leurs parents, soi-disant  pour avoir commis le génocide contre les tutsi, collé injustement et globalement à tous les hutu, ainsi les rendre psychologiquement esclaves des tutsi, alors que le vrai génocidaire est connu, Paul Kagame a dit qu'en 1959, chaque matin, les professeurs invitaient tous les étudiants  de l'établissement ????? LE QUEL ?? à défiler devant sa sœur en écrasant son nez pour constater que réellement il n'y avait pas d'os. Ce raisonnement  est celui d'un homme fruste de la taille de Kagame quand on sait que les spécialistes de la morphologie humaine s'accordent sur le constat unique que, contrairement aux hutu, qui ont un visage jovial et le nez épaté, les tutsi ont un front droit et un nez aquilin. Sachez que celui-ci ne peut pas être aquilin sans qu'il n'y ait pas d'os !!
Et le 14 octobre 2014, ayant senti que sa tombe se creusait plus profondément et très rapidement, il a encore réitéré sa malhonnêteté politique, pour faire diversion de ses crimes, provoqués et perpétrés par lui-même contre les tutsi et les hutu de l'intérieur, en disant qu'en 1994,la RTLM appelait les hutu à descendre avec les machettes pour couper des personnes à longs cous, entendez par là les tutsi. Pour Paul Kagame, la Radio-Muhabura, qui attisait la haine entre les ethnies, n'a jamais existé. Il préfère s'en prendre à la RTLM qui avait été mise sur pied par des intègres rwandais pour promouvoir la liberté d'expression au Rwanda et prévenir correctement le public rwandais de s'éloigner des zones conquises par la machine meurtrière du FPR-Kagame afin qu'il ne soit pas exterminé. Kagame, qui est rancunier comme la mort, ne pardonnera jamais ces intellectuels hutu qui ont mis en place cet organe d'information qui a permis aux plusieurs hutu de s'échapper de ses visées génocidaires. Pourtant, le documentaire de madame Jan Carbin, dont qu'il question ci-dessus, à part qu'il dit à haute voix ce que tout le monde murmure, personne n'ignore d'où vient l'épidémie qui ravage le peuple rwandais depuis 1990.
Puisque Kagame craint la vérité comme le feu craint l'eau, après avoir constaté que son tissu de mensonges commençait à se défaire, il a mobilisé tous les grands idéologues du régime barbare et sanguinaire du FPR-Kagame, parmi lesquels, messieurs Tite Rutaremara, le renégat prêtre catholique, Jean Damascène Bizimana et le savant improvisé Tom Ndahiro, pour répandre leur propagande mensongère et venimeuse :
Le premier dit que la BBC avait longtemps nourri du poison la population du Burundi et du Congo et que maintenant le poison est devenu excédentaire dans ces deux pays pour être écoulé au Rwanda. Ces propos ne peuvent que convenir qu'à Tito Rutaremara, architecte de l'intrigue, de la haine raciale et l'héritier du cynisme royal, qui va bientôt mourir comme un concombre sauvage. S'il a oublié qu'en janvier 1995, avait déclaré au micro du journaliste François Misser, correspondant de la BBC Afrique à Bruxelles, qu'à la veille de l'attentat contre l'avion qui transportait le président rwandais et burundais, le 06 avril 1994,le FPR-Kagame avait déployé à travers tout le Rwanda, plus de 3500 brigades pour semer la zizanie et la mort dans les populations civiles pour disperser la cohésion des forces armées rwandaises et autres services de sécurité nationale, ainsi permettre à l'APR de pénétrer dans les zones affaiblies vers la prise du pouvoir à Kigali par la force, les journalistes de la BBC dont Jan Corbin, eux, n'ont pas oublié ses déclarations triomphalistes et révélatrices
Tandis que le second, comme il est de sa nature  de tricheur et de fanfaron intellectuel, s'attaque violemment au professeur Philip Reyntjens, en médisant que c'est cet éminent professeur de chaire qui a financé la réalisation de ce documentaire ''Rwanda's untold story'' et que par conséquent il mérite le même sort que celui qu'ils ont réservé au regretté col. Patrick Karegeya. Ce renégat prêtre, Jean Damascène Bizimana, expert de la falsification au service du mal, guidé par la malédiction de Dieu pour avoir longtemps, joué la farce sacerdotale  à l'autel sacré du Christ, devant Ses brebis, s'il ne se ressaisissait pas pour s'aligner du côté de la vérité, devra subir le même sort que Judas Iscariote.
Quant à Tom Ndahiro, expert improvisé de la communication et chercheur immoral sur le génocide des tutsi, est devenu bras droit de la machine propagandiste du FPR-Kagame à cause de sa haine innée contre des hutu et sa capacité de nuisance dans la cohabitation des innocents hutu et tutsi, victimes de la mégalomanie des extrémistes tutsi dont les reflexes ne sont rien autres que commettre sournoisement le génocide des hutu ou paupériser ceux qui sont en attente de leur tour. C'est pourquoi, Kagame, qui se croit plus intelligent que tous les rwandais, lors de sa visite dans les districts de Gasabo et de Kirehe, dans ses discours ennuyants ;pleins de cynisme sauvage et parfois nauséabonds, il essaie de faire croire à ceux qui ne connaissent pas encore sa méchanceté et malhonnêteté politique, qu'il ignorait que 95 % des rwandais, qui attendent d'être jetés dans le lac Rwaru les bras liés sur le dos, croupissent dans la misère jusqu'à ce que la malnutrition et les chiques les aient rendus infirmes, alors que c'est lui qui a donné l'ordre à ses rapaces collaborateurs d'extorquer les paysans de leur terres, pour les mettre à la disposition de leurs sociétés de cultivateurs de fleurs, de thé, de café, de maïs et de riz pour les vendre à ses protecteurs Européens et Américains, ainsi priver à ces martyres rwandais toutes possibilités de se nourrir ou d'accéder à un minimum de confort.
Destination à imposer aux FDLR, mensonge de Louise Mushikiwabo et illusion du régime sanguinaire du FPR- Kagame.
Concernant la destination que vous comptez imposer aux FDLR, à savoir l'extermination de tous ses membres par fusillades et rapatriement forcé des rescapés tête basse, pour plus tard les assassiner malignement dans les prisons-mouroir du régime Kagame,je tiens à vous rappeler que, depuis 1996 jusqu'à date, le FPR-Kagame, appuyé par les plus grandes puissances militaires de ce monde, a lancé ses criminels armés jusqu'aux dents, à la chasse des Hutu rwandais et congolais pour les exterminer tous. Mais, malgré la haine violente avec laquelle cette entreprise criminelle avait été lancée, en 2000, les jeunes hutus qui avaient survécus à cette criminalité barbare sans précédent, se sont mis ensemble pour se protéger contre cette chasse à l'homme lancée par le pouvoir sanguinaire de Kigali appuyé par l'armée ougandaise et ses parrains anglo-saxons.
C'est cette jeunesse  qui constitue aujourd'hui les FDLR pour lesquelles vous vous amusez malicieusement à qualifier de génocidaires, en évitant avec fourberie d'avouer que cette jeunesse constitue une épine dans l'orteil du régime dictatorial de Paul Kagame dont vous êtes ministre et porte-parole du gouvernement bidon, sachant que le vrai gouvernement est dirigé par la reine Jeannette Kagame. Si génocidaires, il y avait, c'est précisément  le FPR-Kagame et sa fidèle clique dont vous êtes membre, qui continuent de tuer froidement les hutus et les tutsis du Rwanda, pour crime de lèse majesté de vouloir revendiquer leurs libertés publiques et privées, leurs droits civiques et politiques et leurs droits à la vie décente en tant que citoyens rwandais, rescapés de la barbarie du FPR-Kagame et extorqués de leurs biens pour les mettre aux mains de ses consanguins  criminels.
Ces consanguins criminels sont devenus transfrontaliers et cela est confirmé par ce qu'on a appelé ''Mapping Report 1993-2003'' de l'organisation des Nations-Unies pour les droits de l'homme d'octobre 2010.Bien que ces criminels et leurs sponsors font tout pour l'étouffer dans l'oeuf,mais moi, je doit vous assurer sans la moindre erreur que tôt ou tard, un jour, ce ''Mapping Report 1993-2003'' sera mis en considération et la vanité innée du FPR-Kagame,comme celle de sa clique de criminels, se verra fondre comme de la neige sous le soleil.
Madame la ministre, comme votre criminel patron, vous osez mentir aux Rwandais et à tous ceux qui vous écoutent que l'année passée, en Afrique du Sud, vous vous êtes convenus avec les chefs d'Etats des pays membres de la SADC que les FDLR doivent être poursuivies et tuées très vite sans autres forme de procès, s'elles ne déposaient pas leurs armes et rentraient au Rwanda tête basse sans conditions! C'est malheureux que vous n'ayez pas fait cette déclaration dans une langue compréhensible à vos alliés américains, européens et africains qui vous offrent leur protection politique, diplomatique et judiciaire contre la poursuite de vos crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et des crimes de génocide dont vous vous êtes rendus coupables pour avoir exterminé les peuples de la région des grands lacs, spécialement de race bantoue, comme les hutu du Rwanda, depuis le 01 octobre 1990 jusqu'aujourd'hui. Certainement qu'ils auraient compris à quel point vous êtes nuisible à leur honneur et prendraient leur distance vis-à-vis des alliés encombrants comme vous dont la méthode de gouvernement est basée sur les assassinats, le mensonge, l'intrigue, la perfidie, la simulation, la manipulation, la fourberie, la spoliation des biens des rwandais ordinaires, la corruption, l'égocentrisme ethno-tutsi, la terreur et j'en passe.
Et à ce sujet les déclarations du ministre tanzanien des affaires étrangères, Son Excellence monsieur Bernard Membe,au cours de son interview, reporté par Radio BBC en Kinyarwanda en date du 14 juillet 2014  et relatives aux conclusions de la réunion qui s'est tenue à Kigali du 02 au 05 juillet 2014,et à laquelle ont participé des ministres des affaires étrangères des pays de la SADC, des pays ayant les forces de maintien de la paix en RDC, des représentants de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l'homme ,prouvent suffisamment votre supercherie politique avec laquelle vous maintenez la population rwandaise dans l'ignorance quant à l'écroulement de votre régime ethno-despote basé sur le mensonge, la corruption et la désinformation.
Au cours de cette interview ,monsieur Bernard Membe a déclaré que les autorités tanzaniennes ont demandé aux représentants diplomatiques accrédités en Tanzanie de faire comprendre à leurs pays la nécessité d'aider la SADC à faire comprendre à Kagame qu'il est grand temps d'accepter de résoudre pacifiquement le problème des FDLR avant qu'il ne soit pas trop tard. Nulle part dans son interview n'a mentionné que les FDLR doivent être fusillées. Bien sûr quand vous entendez les déclarations du 05 aout 2014 de monsieur Russ Feingold,représentant spécial du président Barack Obama dans la région des grands lacs, déjà phagocyté par vos méthodes de corruption, communes à tous les régimes sans base populaire, vous jubilez et criez au triomphalisme, car vous vous dites qu'à l'instar de 1996-2003,les USA vont vous envoyer des troupes pour vous aider à en finir avec les FDLR.
Pourtant, si ces jeunes respirent encore, ce n'est pas par pitié du régime rétrograde de Kigali et de ses supporters mercenaires, mais par le courage et la prudence dont ils se sont façonnés pour faire face aux intentions génocidaires du FPR-Kagame et sa soldatesque sans foi ni loi. Croire que le FPR-Kagame réussira à les endoctriner et les rendre esclaves comme c'est le cas pour les autres rwandais de l'intérieur sans défense, c'est ne regarder plus loin qu'à votre nez. Et pour cause, une grande partie des rwandais, dont les FDLR et d'autres partis politiques qui ne sont pas ceux du forum mis en place par le régime du FPR-Kagame, la période de se laisser faire comme l'argile est déjà surannée et vous aussi vous le savez, mais votre nature de simulation vous oblige de faire semblant de l'ignorer pour impressionner toujours les badauds du cirque politique du régime barbare de Kagame, déjà aux abois.
Les déclarations de monsieur Russ Feingold,en qui, le président Barack Obama,en le nommant comme son envoyé spécial dans la région des grands lacs, avait centré sa décision sur sa soi-disant connaissance de la région, et encore moins celles de monsieur Martin Kobler,commandant de la MONUSCO, ne peuvent pas émouvoir la détermination du peuple rwandais, en général et celle des FDLR en particulier, dans leur lutte pour chasser du pouvoir leur tortionnaire impénitent à la solde des multinationaux étrangers, en vue d'instaurer une démocratie pluraliste au Rwanda, éprise de paix et de justice sociale.
 Le comportement des messieurs Russ Feingold et Martin Kobler,de s'aligner du côté du criminel dictateur FPR-Kagame et d'accepter de reproduire fidèlement ses discours hégémoniques visant à anéantir les Rwandais qui réclament la venue de la démocratie et de la justice sociale dans leur pays, étonnent tout le monde, y compris certains de leurs compatriotes, quand on sait que ces deux hommes sont des ressortissants des pays traditionnellement démocratiques et que de ce fait devraient être du côté  des FDRL et d'autres partis d'opposition qui luttent pacifiquement pour instaurer la démocratie et la justice sociale au Rwanda.
                         
Yoweri Museveni,chef de fil des criminels dans la région des grands lacs .
 
En réalité, tout le monde sait que, l'instrument efficace du système anglo-saxon, Yoweri Museveni de l'Uganda, par truchement du FPR-Kagame, fait une guerre au peuple bantou de la région en général et  au peuple hutu en particulier depuis 1990.Son discours du 07 avril 2014 à Kigali, lors de la commémoration du 20ème anniversaire du génocide rwandais est plus qu'éloquent pour ceux qui veulent l'entendre. Je le cite pour ceux qui comprennent l'Anglais : «( …..). Rwanda, along with Burundi, Uganda, parts of North Western Tanzania, Eastern Congo, Western Kenya, is part of the Great Lakes area that has, since several millennia, been occupied by the inter-lacustrine Bantus, Nilotics, Nilo-Hamitic and the Sudanic peoples. The Rwanda people themselves are Bantu, part of the inter-lacustrine Bantus.(……….),the Colonialists supported a criminal sectarian group of Gregoire Kayibanda whom they had trained in their Seminaries in Europe, to take power and launch the first genocide of 1959 to 1963. They fled to link up with their ideological colleague – Mobutu Sese Seko of Congo – Kinshasa. (…….). As a veteran patriot of this area, I would like to warn those who hobnob with the genocidaires to know that they will have to contend with the patriotic forces that defeated the traitors with their external backers when they were still much weaker. We are now much stronger in every sense of the word: politically, militarily, socially and economically. The People of Rwanda should know that they can always count on the People of Uganda ».Yoweri Museveni,comme tous les Hima-Tutsi nostalgiques du pouvoir monarchique dépravé, est miné par une rancune perpétuelle contre la race bantou de la région des grands lacs africains, notamment contre S.E. Feu président Grégoire Kayibanda,le héro rwandais qui a conduit la Révolution populaire de 1959 qui a définitivement démystifié les pouvoirs du tambour royal Karinga qui était orné des testicules des rois bantous. Dans son discours, Yoweri Museveni tente sournoisement de nous faire croire que le malheur que connaît actuellement la région des grands africains vient de Kayibanda et de Mobutu Sese Seko qui sont de la race bantoue et qui ont été formés par les Européens ! Ainsi Yoweri Museveni, dans son hypocrisie paranoïaque, essaie de nous faire croire qu'il est patriote africain, alors que c'est un mastodonte tyrannique le plus sanguinaire des criminels que l'humanité a eu le malheur de connaître. Utilisés par le duo anglo-saxon comme siphon de drainage des richesses naturelles du sous-sol des pays, peuplés par des habitants de la race bantoue, Yoweri Museveni et Paul Kagame,soutenus par leurs commanditaires américains, britanniques et israéliens, mènent des combats offensifs acharnés dans la région des grands lacs africains en vue d'y créer un empire hima-tutsi,après y avoir exterminé la race bantoue, en commençant par le Rwanda qui sert de tremplin pour la conquête des autres régions, notamment l'est de la république démocratique du Congo et la région de Karagwe en Tanzanie.
En effet, après avoir installé FPR-Kagame au pouvoir à Kigali en 1994, Yoweri Kaguta Museveni, de connivence avec messieurs Bill Clinton et Tony Blair, le Rwanda a été placé sous la tutelle du ministère américain de la défense, connu sous le nom de Pentagone, comme institution parastatale anglo-saxonne ,dirigée par un conseil d'administration dont les membres sont nommés ou révoqués par monsieur Bill Clinton, président du conseil, sur proposition des messieurs Tony Blair, vice président et Kaguta Museveni,conseiller du président en matière politique, économique et sécuritaire dans la région des grands lacs africains.
 
Le Rwanda, service parastatal du ministère américain de la défense.
Le Rwanda, ayant acquis le statut de service parastatal et étant placé sous la tutelle du Pentagone, monsieur Bill Clinton a créé une rubrique budgétaire dans le budget de ce ministère appelé « Subside au Rwanda » dont le montant annuel fut fixé à 500.000.000 USAD et mis annuellement à la gestion discrétionnaire du criminel Paul Kagame, nommé directeur général du « Rwanda » par monsieur Bill Clinton, sur proposition des messieurs Tony Blair et Yoweri Kaguta Museveni,pour représenter les pouvoirs du conseil d'administration dans la gestion journalière du Rwanda, comme société par action. C'est ce budget que FPR-Kagame et son créateur Yoweri Kaguta Museveni ont toujours utilisé pour massacrer froidement les réfugiés hutu tant de l'intérieur, comme Kibeho en 1995,que de l'extérieur, comme dans les camps des réfugiés en RDC, y compris des citoyens congolais depuis 1996 jusqu'aujourd'hui, de telle manière que plus de 8.000.000 des hutu rwandais et congolais viennent d'être massacrés par FPR-Kagame et UDPF-Museveni sans aucune poursuite judiciaire malgré des rapports accablants des associations de défenses des droits de l'homme, y compris le Mapping Report d'octobre 2010,de l'organisation des Nations-Unies pour les droits de l'homme, sur les massacres des réfugiés hutu rwandais et citoyens congolais.
Avant 2007, les membres de ce conseil d'administration était de 13 personnes. Après cette date, ce chiffre est passé de 13 à 28 membres dont 20 anglo-saxons qui sont :1) Bill Clinton 2) Tony Blair 3) Ben Affleck 4) Natalie Portman 5) Howard Buffett 6) Joe Ritchie 7) Michael Porter 8) Kaia Miller 9) Ale Dawson 10) pasteur Rick Warren 11) Scott Ford 12) Michael Fairbanks 13) Michael Roux 14) Paul Davenport 15) Tom Hunter 16) Christian Angermayer 17) Dong Shaers 18) Sir David King 19) Andrew Mwenda 20) Roy Reynolds,expert banquier.
Les 8 rwandais qui aident FPR-Kagame à sucer les veines du peuple rwandais jusqu'à son évanouissement pour honorer des engagements de Yoweri Kaguta Museveni vis-à-vis des pays ou individus qui ont contribué à l'effort de guerre de conquête du Rwanda pour y installer le FPR-Kagame,sur fond de bain de sang du peuple rwandais et leur voisins congolais qui perdure jusqu'aujourd'hui, sont les suivants :1)Soi-disant Mgr John Rucyahana 2)Clet Niyikiza 3)Eliane Ubalijoro 4)Louise Mushikiwabo 5)John Rwangombwa 6)François Kanimba 7)Musoni James 8)Gatete Claver.
Aujourd'hui, Kigali, capitale du Rwanda, est considérée comme plaque tournante commerciale où transitent des dons détroussés des citoyens Rwandais et des matières premières, extraites illégalement de la région des grands lacs, à destination des multinationaux étrangers pour lesquels ces 8 rwandais assurent le service de manutentionnaires. C'est inimaginable de voir ces 28 personnalités qui, au lieu d'user de leur célébrité pour soutenir le programme des FDLR et mettre FPR-Kagame et son créateur, Yoweri Kaguta Museveni,sur la voie de la paix et de la tranquillité publique dans la régions des grands lacs africains, préfèrent les encourager dans leurs crimes contre l'humanité, crimes de guerre et de génocide, ainsi compromettre leur honneur, pour les uns, en vue d'apaiser leur lubricité et pour les autres, en vue de satisfaire leur goût du lucre de telle manière qu'aujourd'hui ils sont devenus la cible de toutes les critiques du monde, spécialement le pasteur Rick Warren et Joe Ritchie qui, le premier, au lieu de prêcher la charité et la justice sociale, a préféré s'aligner du côté d'un homme criminel, terroriste, sanguinaire, malhonnête, aux mœurs sauvages et rétrogrades, à visée hégémonique ;même en ces derniers moments où les nouvelles fusent de partout qu'entre mars et aout 2014,46.000 rwandais sont déclarés portés disparus par plusieurs media, tant privés que ceux affiliés au FPR-Kagame et dont une quarantaine de corps identifiés étant rwandais, les bras liés sur le dos, flottent toujours dans le lac Rweru,limitrophe du Rwanda et du Burundi ,sachez que ,sur ordre de son idole, Paul Kagame, depuis plusieurs jours, les agents de la DMI tentent tromper la vigilance des services de sécurités burundaises pour voler les corps des 4 rwandais repêchés et enterrés sur le sol  Burundais pour faire disparaître les évidences, mais en vain. Quand au second, monsieur Joe Ritchie, à cause de son goût excessif du lucre, s'est fait offrir la nationalité rwandaise et engager son fils,Thomas Titchie,dans l'armée génocidaire de Kagame pour profiter des pillages des richesses naturelles de la République Démocratique du Congo aux des guerres incessantes dans ce pays fomentée par FPR-Kagame.
 
Ce qui est angoissant en tout ҫa.
 
Ce qui est encore plus angoissant, c'est de voir le président d'une grande nation comme celle des Etats-Unis d'Amérique, championne de la démocratie anglo-saxonne et du respect des droits de l'homme, avec son épouse que je respecte beaucoup, poser avec un terrible dictateur criminel, au meurtre facile qui est Paul Kagame,en compagnie de sa fille Ange, à l'issue du Sommet USA-Afrique du 04 au 06 aout 2014 même après avoir entendu Kagame déclarer, à plusieurs occasions qu'il n'arrêtera plus ses opposants politiques, mais qu'il va les tuer à bout portant et au moment où ses menaces viennent de se matérialiser en laissant flotter dans le lac Rweru plusieurs corps des rwandais sauvagement abattus par ce criminel sans nom. Non plus, rien n'est encore plus angoissant que de voir monsieur Howard Buffet, dans l'humeur d'un monstre à cœur d'enfant, avec un sourire qui atteint les oreilles et  malgré la présence de ces cadavres rwandais dans le lac Rweru, tombés sous le coup de la cruauté de son ami, l'assassin Paul Kagame, poser innocemment avec l'ennemi de l'espèce humaine dont le sourire mécanique cache son hypocrisie innée! Tous ces Américains qui, d'un revers de main balayent même plusieurs rapports du département d'Etat américain sur les droits de l'homme au Rwanda, spécialement celui du 02 mars 2014 mettant en évidence la répression sauvage et sanglante que Paul Kagame exerce sur ses concitoyens, ou autres personnalités qui, par méconnaissance, soutiennent innocemment le tortionnaire des rwandais, quand ils auront découvert la vraie face de leur ami ,ils tomberont en syncope, si pas terrassés par une attaque cardiaque, comme se fut le cas pour l'ancien sénateur belge, le défunt Jean Gol qui, après s'être rendu compte qu'il s'est laissé trompé et manipulé par les propagandistes du FPR-Kagame pour soutenir leur guerre de conquête du pouvoir à Kigali de 1990-1994 et l'extermination du peuple naturellement paisible de la région des grands lacs africains, spécialement les hutu du Rwanda, a été foudroyé par un arrêt cardiaque sans pitié.
C'est dommage qu'après s'être rendue compte de l'escroquerie du FPR-Kagame, madame Alison Desforges fut rapidement portée disparue dans un accident d'avion controversé sans qu'elle eût eu l'occasion de se repentir d'avoir été partisane du diable, dans les condamnations injustes des procès du tribunal pénal international pour le Rwanda à Arusha et de retirer de la circulation son livre « Aucun témoin ne doit pas survivre » qui chante la chanson mensongère, composée et entonnée par les intrigants criminels du FPR-Kagame. C'est donc dans cette ambiance de soutien aveugle que des puissances anglo-saxonnes accordent aux criminels de l'empire hima-tutsi que Yoweri Kaguta Museveni et Paul Kagame se sentent invincibles vis-à-vis des régimes bantous parce qu'ils sont, dans le vrai sens du terme, politiquement, militairement, socialement et économiquement protégés par ces maîtres du monde.
Revenant à la démarche des FDLR de déposer volontairement leurs armes en vue de résoudre pacifiquement les problèmes d'insécurité dans la région des grands lacs d'Afrique et à laquelle votre régime ethno-égocentriste oppose une fin hautaine de non-recevoir, en tant que citoyen rwandais et quelqu'un qui a lu l'histoire de la Révolution Sociale de 1959, je dois rappeler, à vous, madame Louise Mushikiwabo et aux supporters du FPR-Kagame ci-dessus cités, que cette attitude est très semblable à celle que le roi Matara III, plus tard Kigeli V et son UNAR (Union Nationale Rwandaise, parti politique à majorité tutsi) ont opposée aux premières revendications des Hutu qui, en 1957,commençaient à réclamer leurs droits à la justice sociale, économique et politique au pouvoir monarchique tutsi qui les traitait de bestiaux depuis 400 ans.
 
Un bref histoire du Rwanda 1896-1962.
 
Dans l'histoire du Rwanda, il est dit que les Allemands sont arrivés au Rwanda en 1894 sous le règne de Rwabugili.Après sa mort en 1896,empoisonné par son beau-frère Kabare,il a été remplacé par son fils Rutalindwa qui a été sauvagement assassiné, avec tous ses proches de clan Nyiginya,par le clan des Bega dans le coup d'état de Rucuncu au cours duquel Kabare,Ruhinankoko et leur sœur Kanjogera se furent rendus tristement célèbres de part leur cruauté, fourberie et soif insatiable du pouvoir.Musinga encore mineur, fut intronisé fin 1896,en remplacement de Rutalindwa assassiné, sa mère Kanjogera et ses frères Kabare et Ruhinankiko assurèrent sa régence jusqu'à l'âge majeur.
Pour s'assurer de leur sympathie, le triumvirat sanguinaire a soudoyé les Allemands en leur demandant de l'aider militairement à conquérir les pays des Bahutu, afin que le drapeau allemand flotte sur le sol de tous les pays où la langue Kinyarwanda était parlée, et qui, jusqu'en 1899, avaient refusé de se soumettre à l'autorité de la monarchie tutsie. Etant donné que les Allemands avaient besoin des services de l'autorité locale, surtout en matière de renseignements et de publicité de leur supériorité, ils ont accepté le marché de dupes et aidé la monarchie tutsie à soumettre les rois hutus des pays comme Kinyaga,Suti dans le Bunyambirili,Bukunzi,Busozo…tandis que Bukonya, Buhoma, Bushiru ont été assujettis au royaume des hamites  à l'aide des Belges.Apparemment pendant leur séjour au Rwanda, les Allemands n'ont rien changé dans les pouvoirs criminels des rois hamites, tels que le droit de glaive, les peines corporelles, les mutilations, les supplices, etc.., que subissaient les victimes hutues. Au contraire, ils ont favorisé le pouvoir criminel de la monarchie tutsie jusqu'à construire à Nyanza, capitale du royaume, une école exclusivement réservée aux fils des notables tutsis. Aujourd'hui même, certains tutsis du FPR se réclament de ces anciens colonisateurs allemands et regrettent vivement leur départ en 1916 chassés par la coalition militaro-belgo-anglaise et remplacés par les Belges pour lesquels ils gardent toujours rancune pour avoir annulé le droit de glaive que leurs  ancêtres exerçaient sur le peuple hutu. Il n'est pas rare que Kagame se sente très fier d'être appelé Adolf Hitler (they call me Hitler, I don't care !).
Ainsi donc, comme je viens de le dire, aussitôt le Ruanda-Urundi placé sous mandat belge par la Société des Nations, le 6 avril 1917, le général Malfeyt publia une ordonnance législative retirant le droit de glaive aux deux rois du Rwanda et du Burundi et les désignant comme sultans du haut commissariat belge qui exerçait le régime du résident militaire du Rwanda-Urundi.Le 31 décembre 1918 le régime de résident militaire prit fin et fut remplacé par un régime de résident civil. Le statut du territoire sous mandat belge fut fixé par la loi organique du 21 août 1925 qui déterminait comment le territoire du Ruanda-Urundi allait être administré par la Belgique en tant que puissance administrant et, c'est à cette occasion que les pays de Bukonya, Buhoma et Bushuru ci-dessus cités furent soumis à l'autorité du roi tutsi.
Au moment où les Belges arrivèrent au Rwanda, contrairement au Burundi, ils trouvèrent que le gouvernement du pays était presque complètement entre les mains des seuls Batutsi.Cette situation est restée comme telle jusqu'en 1927.Après l'opposition calculée de Musinga et de plusieurs chefs tutsis aux propositions d'insérer des cadres Bahutu dans le gouvernement, l'autorité de tutelle belge a nommé quelques sous-chefs Bahutu.Ceux-ci sont restés en place pendant plusieurs années, et la tutelle voulait multiplier leur nombre. Malheureusement, par leur  solidarité ethnique et leur génie de l'intrigue, les Tutsi ont réussi à les diaboliser et saboter leur travail de manière qu'ils sont restés sans autorité jusqu'à ce que Mgr Classe, manipulé par ces traitres tutsis, se fut dressé contre les hutus et s'opposa à leur nomination encore comme sous-chefs de façon à ce qu'en 1952, tous les postes de direction étaient occupés par des Tutsi seulement.
Estimant qu'il n'était pas possible de continuer d'écarter du pouvoir la majorité de la population, le gouvernement belge décida d'instituer un conseil supérieur dont les membres seraient désignés par un vote populaire. Le 14 juillet 1952, fut signé un décret portant organisation des élections d'où devait sortir un conseil supérieur qui, présidé par le roi, devait remplacer en partie le gouvernement belge, comme préambule à l'indépendance. Les élections se tinrent, au suffrage indirect, le 30 septembre 1956 et furent trichées par les tutsis de manière que les résultats furent catastrophiques. Un seul hutu était élu !
Peu avant ces élections trichées, Grégoire Kayibanda qui était rédacteur en chef du journal Kinyamateka depuis 1955, faisait passer dans les colonnes de ce journal des articles pertinents, qui éveillaient la conscience politique de la masse populaire hutue. Les publications de Kinyamateka, qui stigmatisaient le joug sous lequel croupissait la masse populaire hutue, étaient relayés par des journaux locaux et étrangers tels que Soma édité à Cyangugu, Ami édité par les anciens séminaristes, Ijwi rya Rubanda rugufi édité par l'Aprosoma, Kurerera Imana, revue des moniteurs, Temps Nouveaux d'Afrique édité à Bujumbura et Presse Africaine éditée à Bukavu. L'attitude tutsi face à toutes ces revendications hutu fut imprégnée de conviction stupide et d'arrogance vaniteuse suivante (…..) :race élue, nous sommes faits pour commander les hutu, race inférieure, créée pour nous obéir,et,d'ailleurs ravie de nous obéir, nous qui savons ce qui fait leur bonheur et qui le leur apportons, par notre protection, en échange-en toute logique et équité-de quelques tributs et de quelques prestations.(….).Ces vils et stupides hutu, oser nous contester notre totale supériorité ? C'est impensable.(Voir J-P Harroy :de la féodalité a la démocratie 1955-1962,p.235).Ces sottises ont été suivies par d'autres énoncées dans ce qu'on a appelé la célèbre ''Mise au point'' du conseil supérieur du pays du 22 février 1957 qui niait l'existence du problème Hutu-Tutsi, militait pour le statu quo et le renforcement des pouvoirs du mwami et préconisait des châtiments  sévères pour les pétitionnaires hutus qualifiés d'ennemis du pays. Exactement comme fait le FPR-Kagame à l'égard des rwandais dont FDLR qui réclament leur droit à la vie et à la liberté publique et privée aujourd'hui au Rwanda.
Pour répondre au contenu de la Mise au point du conseil supérieur du pays, le 24 mars 1957, est sorti le célèbre Manifeste des Bahutus portant 9 signatures dont celles des messieurs Grégoire Kayibanda et Joseph Gitera Habyarimana. Le Manifeste des Bahutus ne se bornait pas à dénoncer les injustices sociales dont étaient victimes les Hutu, il formulait aussi un plan d'action détaillée, notamment le changement de la structure féodale du moment et la résolution du problème hutu-tutsi dont la Mise au point niait l'existence en affirmant que le seul problème à résoudre au Rwanda était celui des Belges qui ne voulaient pas donner l'autonomie totale à  l'élite de la monarchie tutsie pour renforcer son pouvoir de réprimer les Bahutu. Au cours de cette même année 1957, les évêques du Burundi et du Rwanda publièrent une lettre collective dénonçant les injustices sociales des dirigeants tutsi sur les hutus. Des lors la lutte pour la promotion de la masse populaire s'intensifia. Ainsi le 01 novembre 1957, monsieur Joseph Gitera Habyarimana publia les statuts de son association ''Association pour la Promotion Sociale de la Masse''(APROSOMA).Le 15 février 1958 son association est devenue officiellement un parti politique.
Intenses provocations, répressions aveugles et intarissables intimidations des monarchistes tutsi .
Le 17 mai 1958, une nouvelle provocation orgueilleuse, sotte et obsessionnelle, en mots très durs et humiliants à l'égard des Bahutu, fut publiée par les douze sanguinaires grands conseillers du roi, en ces termes : « Puisque nos rois ont conquis les pays des Bahutu en tuant leurs roitelets et ont ainsi asservi les Bahutu, comment maintenant ceux-ci peuvent-ils prétendre être nos frères ? ».
Le 09 juin 1958, durant la session extraordinaire du conseil supérieur du pays auquel six Hutu du groupe des 9 signataires du manifeste des Bahutu avaient été invités, le roi Mutara, au lieu de laisser ces Hutu exprimer leurs revendications, avait mis trop de temps à les convaincre d'accepter d'être des félons et des impolis pour avoir exprimé leur volonté de voir changer les structures politiques, économiques et sociales du moment. A l'issue de cette session, le roi déclara que : « Il n'y a rien d'angoissant dans la coexistence des Bahutu et des Batutsi que ces pétitionnaires veulent noircir. Il n'y avait pas de problème Hutu-Tutsi au Rwanda, que ceux qui l'avaient soulevé étaient des auteurs malintentionnés de discussion, méritant l'opprobre publique et une sérieuse condamnation en tant que criminels. Juste comme Kagame dit actuellement à ces Rwandais qui revendiquent leurs droits legitimes. Le roi Mutara III concluait en ces termes : Il en coûtera cher à quiconque s'insurge contre le Rwanda ou cherche sa désunion. Celui qui tend les pièges se verra lui-même pris dans ses propres filets ». (Voir Jean-Paul Harroy, p.240).
La Belgique, en tant qu'autorité de tutelle du Ruanda-Urundi, après avoir mis du temps pour tenter de comprendre la mentalité tutsi, les arrière-pensées tutsi, le bien-fondé des revendications hutu et les mille injustices dont la paysannerie hutu était victimes, avait éprouvé un sentiment de culpabilité pour son manque de courage de mettre les pieds dans le plat et ainsi, par son silence à l'égard de l'astuce tutsi affirmant « qu'il n'y a pas de problème hutu-tutsi au Rwanda »,se rendait complice de l'oppression tutsi sur les hutu,.C'est au cours d'une session du conseil supérieur du pays du 01 décembre 1958,que monsieur Jean-Paul Harroy,gouverneur du Ruanda-Urundi avait fait exploser la colère du roi Mutara III en déclarant dans son discours « qu'il y avait un problème hutu-tutsi qui requiert une justice sociale équitable ».Suite à cette déclaration du gouverneur Jean-Paul Harroy,contraire à la thèse que le roi Mutara III et ses courtisans soutenaient, le vaillant Joseph Gitera Habyarimana lui a écrit une lettre ouverte de gratitude ou se détachait la phrase suivante : « La parole du gouverneur a été comme une épée bien aiguisée par laquelle le gouvernement belge a tranché la tête du gros serpent qu'est ''l'esprit hamite'',esprit qui appauvrit et qui oppresse, esprit d'exploitation et d'extermination ».  (Voir Jean-Paul Harroy, p.249). Aujourd'hui, si l'on comparait les déclarations du regretté Jean-Paul Harroy à la diffusion de la chaine britannique ''BBC 2'' du film ''Rwanda's untold story'', et les réactions de Paul Kagame  à celles du roi Mutara III et rééditer les remerciements de monsieur Joseph Gitera Habyarimana en direction des autorités de la BBC, on ne serait pas abusif !
Après cette déclaration du gouverneur Jean-Paul Harroy, plusieurs tracts se sont répandus sur tout le territoire du Rwanda, dénonçant la présence des fonctionnaires belges, réclamant leur départ du pays et l'accession immédiate du Rwanda à l'indépendance. Les chefs et sous-chefs tutsi commencèrent par saboter leurs activités et soulever la population contre leurs actions jusqu'à leur énervement. A cette action de sabotage des tutsi réclamant l'indépendance immédiate du Rwanda, les hutu opposèrent énergiquement leur slogan « démocratie d'abord, indépendance ensuite ».
Il y a un adage français qui dit que ''quand on chasse le naturel il lui revient au galop''.Après la diffusion du documentaire ''Rwanda's untold story'' qui ne dit rien que la vérité, à l'instar des tracts et manifestations des chefs et sous-chefs tutsi contre la présence belge au Rwanda parce que le gouverneur J-P Harroy venait de dénoncer la répression sauvage dont les hutu étaient victimes de la part des tutsi, aujourd'hui, le même scénario se répète. Le régime du criminel Paul Kagame mobilise tout son génie d'intrigue pour organiser des manifestations, des débats inutiles, des tapages partout pour noyer la vérité, diffusée par la BBC two, le 01 octobre 2014,selon laquelle Kagame est le vrai assassin de deux présidents hutu, Habyarimana Juvénal et Cyprien Ntaryamira,et le déclencheur de la tragédie génocidaire qui continue d'endeuiller les rwandais qui avaient échappé à sa machine meurtrière d'avril 1994,qui est le FPR-Kagame.   
En son mandement de Carême du 11 février 1959, contrairement au pasteur Rick Warren, Mgr Perraudin avait insisté sur la charité qui devait caractériser les chrétiens catholiques du Rwanda et disait que des réformes des structures s'avéraient absolument nécessaires au Rwanda. Il dénonçait des différences et des inégalités sociales pour une large part liées aux différences de races, en ce sens que les richesses d'une part et le pouvoir politique et même judiciaire d'autre part sont en réalité exclusivement entre les mains des gens d'une même race tutsi. Le fait d'avoir souhaité que cet état de choses soit changé lui a valu une rancune inextricable de la part du FPR-Kagame, qui est en réalité fils ou petit-fils de ces grands conseillers du roi, membres de l'UNAR-Kigeri, auteurs de la lettre du 17 mai 1958 ci-dessus, de telle manière que,si sa tombe avait été au Rwanda, le FPR-Kagame l'aurait profanée avec son habituelle méchanceté comme se fut le cas pour celle du feu Dominique Mbonyumutwa.
Le 01 juin 1959, dans son allocution préliminaire à l'ouverture de la session budgétaire du conseil général, le gouverneur Jean-Paul Harroy fit une déclaration solennelle condamnant ces écrits qui commençaient à énoncer certaines thèses en les appuyant sur des argumentations agressives formulées en termes très violents. Il continuait en disant que l'actuelle multiplication des écrits de nature à troubler les esprits et même l'ordre public doit cesser sinon il serait obligé de prendre des mesures visant à museler la liberté d'expression.
Au lieu de voir ces tracts s'arrêter, ils se sont multipliés de plus bel en mettant l'accent sur la provocation de l'autorité de tutelle et des propos d'insultes et de  mépris à l'égard des hutu. Le 18 juin 1959, le gouverneur Jean-Paul Harroy a écrit une lettre demandant la collaboration du roi Mutara III dans l'usage de leur autorité pour apaiser le climat de tension qui se développait sur le territoire du Rwanda, d'une part entre les hutu et les tutsi, et d'autre part, entre les tutsi et le pouvoir tutélaire belge. Au lieu de répondre positivement au souhait de monsieur Jean-Paul Harroy d'assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, il est apparu plusieurs tracts intitulés : « Abatabazi bu Rwanda (guerriers-défenseurs du Rwanda) » dont le mot d'ordre était « soyez prêts, soyez armés et au meurtre contre Gitera…….Gitera choisi pour haïr le Rwanda…..,Gitera acheté pour s'opposer à l'indépendance sera ligoté par lui-même par le Rwanda ».
Ces actes de provocation et de sabotage se sont poursuivis après la mort du roi Mutara III le 25 juillet 1959 et après l'intronisation du roi Kigeli V Ndahindurwa le 28 juillet 1959 selon la tradition royale et même après son investiture par l'autorité de tutelle belge, suivie de sa prestation de serment du 09 octobre 1959 comme roi constitutionnel. A cette même date, le PARMEHUTU (Parti du Mouvement d'Emancipation Hutu) fut fondé comme quatrième parti politique après l'APROSOMA (Association pour la Promotion Sociale de la Masse) fondé le 15 février 1959, l'UNAR (Union Nationale Rwandaise) fondé le 03 septembre 1959 et RADER (Rassemblement Démocratique Rwandais, parti politique des tutsi progressistes) fondé le 14 septembre 1959.
Dans son Manifeste-Programme publié à ce même 09 octobre 1959, le PARMEHUTU déclarait ce qui suit : « (……..).L'objectif national poursuivi par le PARMEHUTU est l'union réelle de tous les ressortissants du Rwanda impliquant l'abolition totale de l'hégémonie actuelle d'une seule race. Il proclame ne nourrir aucune intention de haine raciale à l'égard des tutsi. Le PARMEHUTU reconnait la monarchie constitutionnelle aussi longtemps qu'elle apportera son appui à l'instauration du régime démocratique progressiste poursuivi par le parti ».
Après la publication du manifeste-programme du PARMEHUTU, Kigeri V Ndahindurwa,qui avait juré le 28 juillet 1959 d'être un roi constitutionnel et promis d'être l'arbitre objectif au-dessus des partis politiques, s'est laissé phagocyter par les extrémistes tutsi de l'UNAR jusqu'à en épouser finalement toutes les ambitions et les outrances de ce parti. Ceux-ci, en effet, lui rappelaient sans cesse que la royauté était au Rwanda, depuis quatre siècles, monolithique et triomphante, entre les mains des Abanyiginya, qu'avec lui et sa mère Bernadette Mukashema, « le » clan continuait à régner sur le Rwanda, que bon sang ne pouvant mentir, cette promesse de « constitutionnalité » arrachée à Mwima ne tenait pas pour un Kigeri guerrier successeur de monarques comme Rwabugiri et Musinga,que sa voie était donc toute tracée :l'UNAR….(Jean-Paul Harroy, P. 286-287 ).
Ainsi, la toile de fond est maintenant brossée, les partis politiques sont créés, l'Eglise catholique rend publique sa pensée sur le caractère offensant pour les Hutu des ornements du tambour royal, Kalinga, des organes génitaux des Hutu, qui avait été depuis longtemps à la base de démarches pressantes auprès des autorités ecclésiastiques, qui se terminant par « ….si des dépouilles humaines entourent encore le Kalinga, l'Eglise juge convenable de les en ôter ».
L'Etincelle qui a mis le feu aux poudres et la repression sanglante de l'UNAR-Kigeri.
Kigeri V Ndahindurwa phagocyté par les ultra-féodaux, l'UNAR multiplie ses provocations et ses attaques contre des Hutu, la tutelle est à la défensive, durant tout le mois d'octobre la tension ne cesse de monter. C'est ainsi qu'une ultime provocation des Tutsi de l'UNAR alluma, le 01 novembre 1959,l'étincelle recherchée par eux, en envoyant huit jeunes Tutsi pour attaquer et frapper, sur le chemin de son retour de la messe de Toussaint, le sous-chef Hutu de Ndiza ,Dominique Mbonyumutwa qui s'était défendu vaillamment et les appels au secours de sa femme donnèrent lieu à des interprétations différentes et bientôt circula sur les collines la nouvelle intolérable, selon laquelle Mbonyumutwa était tué par les Unaristes.
C'était le déclanchement des incendies. Des révolutionnaires hutu parcoururent le Ndiza, incendiant beaucoup, tuant à l'occasion lorsqu'un Tutsi leur résistait. Les incendies, toujours avec assez peu de meurtres, s'étendirent les jours suivants à d'autres régions. Ici, la hargne était irréversible, et les Tutsi n'avaient de triste solution que dans la recherche d'un refuge auprès des missions ou dans la fuite vers l'étranger (rappel: cette stratégie, rééditée par FPR-Kagame en tuant deux présidents hutus a réussi en 1994).  
Voici ce que dit Jean-Paul Harroy au sujet des motivations criminelles des extrémistes Tutsi de l'UNAR P.291-292 : « (…….).Dans ce déroulement, j'estime que c'est l'UNAR qui, par ses provocations d'octobre 59, a pris les initiatives destinées à ouvrir la voie aux violences et qu'elle a gardé l'initiative pendant des premières journées de novembre, jusqu'au moment où la Force publique, arrivée en nombre, rétablit l'ordre par la force.
Son plan (UNAR), pouvait être résumé comme suit :puisque l'affrontement armé entre Tutsi traditionalistes et Hutu dits progressistes est devenu maintenant concevable, provoquons sans tarder une ''révolution'',afin de nous créer une possibilité de contre-révolution foudroyante, au cours de laquelle, la tutelle étant débordée, nous aurons l'occasion de liquider physiquement tous les leaders Hutu – soigneusement répertoriés – et de réaliser dans des régions choisies – Astrida…… – assez de massacres de population paysanne pour qu'il ne soit plus question de réaction hutu avant l'indépendance…..ni après.(………).Ce plan, dont les traces écrites ont été retrouvées – notamment les listes des Hutu à abattre – n'a pas été loin de réussir.(…….), et en développant ultérieurement ma double conviction que 1 ͦc'est l'UNAR qui a choisi, en l'avançant parce que c'était son intérêt, la date de cette révolution et 2 ͦ que la contre-révolution eut probablement réussi à atteindre ses objectifs, à savoir la liquidation de la révolution hutue, sans l'action rapide et énergique de la Force publique (ndlr :C'est ce plan qui a été réédité par le FPR-Kagame, le 06 avril 1994,en abattant l'avion qui transportait deux présidents hutu et qui, soutenu par les anglo-saxons, a 100% réussi, au prix des milliers des rwandais exterminés par la cruauté du FPR-Kagame et ses supporters dont Yoweri Kagata Museveni).   
Malgré cette intervention rapide et énergique de la Force publique, l'UNAR appuyé par Kigeri Ndahindurwa et quelques guerriers hutu et twa, embrigadés de force et dirigés par des fanatiques sanguinaires du régime monarchique tutsi tels que Pierre Mungarulire,Michel Kayihura,Alexandre Kayumba,Chrysostome Rwangombwa,Côme Rebero,Hormesdas Mbanda…. , multiplia ses actes d'intimidation, de violence, de terrorisme et d'assassinat, dans les régions éloignées des positions de la Force publique pour décourager la détermination des hutu qui voulaient à tout prix se débarrasser de leurs oppresseurs et des membres de RADER qui avaient des opinions progressistes en optant pour la monarchie constitutionnelle comme Lazare Ndazaro et Prosper Bwanakweri. C'est dans ce cadre qu'un jour, la voiture de ce dernier fut gravement endommagée par un groupe Unariste. Souvent, comme le fait aujourd'hui le FPR-Kagame, les habitants étaient forcés d'adhérer à l'UNAR sinon les interdire l'accès aux puits d'eau, à Nyanza fut affichée une liste des Hutu soi-disant « traîtres du Rwanda » dont la mise en mort avait été décidée par des soi-disant patriotes (ndlr : des vraiment criminels) de l'UNAR, des rumeurs circulaient dans toutes  les écoles des filles que les belges donnaient aux filles hutu des injections stérilisantes,Ntabomvura Venant ,Gitera Joseph,Kayibanda Grégoire,Mbonyumutwa Dominique,Bicamumpaka Balthazar et plusieurs autres leaders hutu échappèrent à plusieurs menaces de mort (ndrl :souvenez-vous des listes des hutu à abattre dressées par le FPR-Kagame qui circulent aujourd'hui à travers le monde entier).
Malheureusement, d'autres sont sauvagement assassinés, surtout plusieurs membres d'APROSOMA tels que Secyugu, Innocent Mukwiye Pole-pole et Sindibona dont les testicules ont été offerts au roi Kigeri V comme butins de victoire, le trésorier d'APROSOMA avec un de ses frères furent tués par le chef Mbanda, le militant Kamuzinzi Schadrack du Parmehutu et beaucoup d'autres leaders des autres partis progressistes, même tutsi, tels que les membres de RADER qui ne voulaient pas s'aligner du côté des criminels de l' l'UNAR furent intimidés ou assassinés. Tous ces actes ignobles qui s'inscrivaient dans l'exécution de son plan de provocation de la révolution et de sa contre-révolution, l'UNAR, qui avait sous-estimé l'action de masse hutue, a été pris au dépourvu quand il a constaté, le 06 novembre 1959, que les révolutionnaires, moins cruels que ses membres (c'est Jean-Paul Harroy qui souligne), avaient gagné toutes les collines du pays en incendiant les huttes des monarchistes tutsis.
Le 07 novembre 1959, le résident belge André Preud'homme, usant de ses pouvoirs réglementaires, pour tenter de faire régner le calme,  avait placé tout le Rwanda sous un régime d'opération militaire pour lequel le colonel Guy Logiest fut nommé résident militaire du 11 novembre 1959 au 15 janvier 1960.
Le 10 novembre 1959, une importante déclaration gouvernementale sur l'avenir politique du Ruanda-Urundi, en préparation depuis 16 avril 1959 par le groupe de travail, dirigé par monsieur Auguste De Schrijver, devait être lue devant le parlement belge. A cette occasion, les 2 rois, Mwambutsa du Burundi et Kigeri du Rwanda, avaient été invités à Bruxelles pour assister à cette cérémonie. Le roi Mwambutsa accueillit cette invitation avec enthousiasme tandis que le roi Kigeri conditionna son départ à Bruxelles, d'abord au départ du Rwanda de la Force publique et puis à l'accord de la tutelle lui conférant les pouvoirs de pacification du pays en usant ses propres milices appelées « Ingabo z'umwami ». Etant donne que la tutelle savait très bien ses intentions criminelles, cette autorisation lui a été refusée.
Peine perdue, son absence à Bruxelles n'a pas empêché la lecture de la déclaration en question qui s'orientait notamment dans le sens d'une plus grande démocratisation du Rwanda selon le schéma suivant:-1 ͦun pouvoir législatif sera organisé pour remplacer le conseil supérieur du pays – 2 ͦétablissement de gouvernement local jouissant d'une autonomie progressive dont le chef de gouvernement et les chefs des départements sont nommés et révoqués par le roi de  l'avis conforme du résident -3 ͦle roi, chef constitutionnel du pays, demeure en dehors du gouvernement et au-dessus des partis politiques - 4 ͦ la chefferie perd  tout rôle politique et devient une circonscription purement administrative -5  ͦ la sous-chefferie est remplacée par la commune, seule entité politique de base décentralisée en dessous du pays -6  ͦ la commune sera gérée par un bourgmestre assisté d'adjoints et d'un conseil communal dont les membres seront élus au suffrage universel, d'abord des seuls hommes, mais le plus vite possible des hommes et des femmes – 7  ͦdes mesures transitoires étaient prévues pour les premières élections au courant du premier semestre de 1960 – 8  ͦ apporter au plus vite de sensibles améliorations dans le régime foncier et la qualité incorruptible et indépendante des juridictions indigènes – 9  ͦl'union administrative avec le Congo est abolie et Jean-Paul Harroy est nommé résident général – 10  ͦle pouvoir législatif supérieur sera toujours exercé par le roi, par voie de décret, après consultation du conseil général et du conseil de législation remplaçant le conseil colonial. Le décret, portant mesures d'application de cette déclaration, fut signé par le roi Baudouin le 25 décembre 1959.
Les partis politiques progressistes, tant hutus que tutsis, accueillirent favorablement le contenu de la déclaration. Quant à Kigeri, malgré toutes ces prérogatives lui accordées par cette déclaration gouvernementale belge comme roi constitutionnel, entouré par ses conseillers fanatiques du pouvoir monarchique égoïste et sanguinaire, n'a pas été satisfait. Aussitôt, il prit de plus en plus une position négative, refusant toutes concessions vis-à-vis des partis progressistes et toute collaboration avec le gouvernement belge, espérant l'intervention de l'ONU pour obtenir l'indépendance immédiate. Le résultat de cette attitude ne se fera plus attendre.
Le 12 janvier 1960, une ordonnance portant création du conseil spécial provisoire, dont institution-Kigeri faisait partie avec voix consultative, fut publiée. Et ses conseillers spéciaux, dont trois hutu et trois tutsi plus deux  représentants de Kigeri, furent nommés le 05 février 1960.Pendant trois mois, d'utiles travaux furent réalisés notamment, sur le contrat de louage des bétails ( ubuhake),régime foncier particulier dans le nord-ouest du Rwanda (ubukonde),fiefs pastoraux (ibikingi),pâture des recrus de sorgho (ibisigati),mise en valeur pastorale, par I.N.E.A.C,du Bugesera et étudier, sur place dans les dix territoires, les modalités de transformation de 554 sous-chefferies en 229 communes provisoires.
Visite de mission d'inspection de l'ONU et ses conséquences dan le climat poltique du Rwanda.
Du 08 au 21 mars 1960, la mission de l'ONU, connue sous l'appellation de mission ''Mason Sears''avait circulé dans tout le Rwanda et fut accueillie par des milliers de manifestants des partis politiques tant hutu que tutsi avec des banderoles et des pancartes, portant inscriptions « indépendance immédiate pour l'UNAR et démocratie d'abord, indépendance ensuite pour le PARMEHUTU ».Le 01 avril 1960 la mission quitta le Rwanda pour Dar-es-salaam où elle reçut en audience et écouta longuement les grands intrigants et menteurs  de l'UNAR, à savoir Kayihura,Rwagasana,Rebero,Bagirishya,Mungarulire et Rwangombwa,raconter leurs intrigues et subterfuges pour faire comprendre aux membres de la mission que les tutsi sont victimes de la colonisation belge. Quant à Kigeri, il continuait à décourager systématiquement l'autorité de tutelle et les partis politiques progressistes qui voulaient que sa position soit neutre vis-à-vis des partis politiques. A des offres répétées de collaboration des trois partis de front commun RADER,PARMEHUTU et APROSOMA,Kigeri finit par répondre le 23 avril 1960 par une note qui constituait plus qu'une fin hautaine de non-recevoir, mais une véritable déclaration de guerre contre ces trois partis qu'il qualifiait d'ennemis du pays à abattre. Comme FPR-Kagame le fait exactement a l'égard des offres des FDRL et d'autres partis politiques d'opposition. Il dresse les listes des rwandais à abattre ou à accuser injustement pour les diaboliser, les faire disparaître ou les tuer politiquement.
Ayant quitté le Rwanda en passant par Dar-es-Salaam comme vu ci-dessus, la mission Mason Sears a transité par Bruxelles avant d'embarquer pour New York. A Bruxelles, elle a tenu une réunion de mise au point de sa visite avec le ministre belge du Congo belge et Ruanda-Urundi le 28 avril 1960.Au cours de cette réunion, le ministre a annoncé les grandes décisions du gouvernement belge pour l'avenir du Rwanda et du Burundi : -1 ͦréunion restreinte à Bruxelles sur le Rwanda fin mai 1960 -2  ͦ élections en juin parce que les sondages effectués parmi la population avait fait apparaître la plus vive opposition à une remise de celles-ci -3  ͦ réunion plus importante en octobre pour discuter de toutes les questions intéressant l'avenir politique du Rwanda et du Burundi et préparer les élections législatives de 1961.De commun accord avec Jean-Paul Harroy,Guy Logiest expliqua aux partis progressistes comment allait se dérouler l'exécution de la déclaration gouvernementale et signa une ordonnance fixant officiellement au 07 juin 1960 la date des élections communales.
UNAR-Kigeri,qui ne voulait pas que les élections aient lieu, a envoyé une délégation des manipulateurs à l'ONU pour soudoyer les diplomates onusiens afin qu'ils fassent pression sur le gouvernement belge pour qu'il accepte de retarder ces élections sous prétexte qu'elles ne peuvent pas se dérouler dans la transparence avant la réconciliation des partis politiques et le roi Kigeri.Suite à cette demande de l'UNAR-Kigeri,l'ONU recommandant à la Belgique de privilégier la réconciliation avant les élections. Pourtant, sur les collines, l'UNAR semait la terreur et les habitants l'entendait crier : «Victoire totale de l'UNAR. Les élections sont annulées. Bientôt une nouvelle mission de l'ONU va revenir présidé par Michel Rwagasana.Et bien alors les Hutu n'auront qu'à bien se terrer …..».
Quant à Monsieur Grégoire Kayibanda, au nom du Parmehutu, il écrivit une lettre au gouverneur général Jean-Paul Harroy le mettant en garde en ces termes : «  Ajourner les élections c'est ouvrir la voie à l'anarchie complète – il est bon que l'administration sache à quoi elle s'engage en ajournant les élections. C'est l'autorité du roi des Belges, c'est l'autorité du résident et des administrateurs, c'est l'autorité du résident général qui est bafouée par l'éventuel ajournement des élections. Votre dernière ordonnance concernant les mesures pratiques indique encore bien la date du 7 juin. Les gens le savent, les féodaux vont courir toutes les collines en disant que les Belges avaient menti, et qu'il n'y aura pas d'élections ! Ne détruisez pas l'autorité belge en ajournant les élections communales ».Pour satisfaire à cette demande de l'ONU, la Belgique accepta de retarder les élections mais de moins de trois semaines et les fixa du 26 juin au 31 juillet 1960.
Sur le terrain, les provocations de l'UNAR continuaient d'engendre des troubles et des assassinats partout.Kigeri, noyé  dans les intrigues et l'égoïsme de ses conseillers, finit par devenir irrécupérable. De cette attitude, il en résulta l'envoi au roi des Belges et au ministre du Congo belge et Ruanda-Urundi, monsieur Auguste De  Schrijver avec copie pour information au résident général, le télégramme suivant, signé par les trois partis politiques constituant le front commun : « Mwami Kigeri refuse collaboration Rwandais – Déclarons rupture avec Kigeri – Exigeons nomination chefs pays intérimaires – Refusons table ronde Ruanda-Urundi – Réclamons décision Ministre -.Front commun : RADER-PARMEHUTU-APROSOMA ».
Le 8 mai 1960, une déclaration de Parmehutu confirma et élargit le fossé en ces termes : « Le parti exige la déposition immédiate de Kigeri Ndahindurwa ainsi que la suppression, l'abolition immédiate de tous les mythes féodo-colonialistes tels le tambour-mwami et le collège des Abiru ». Le 19 mai 1960, l'UNAR publia une lettre annonçant son retrait du conseil spécial provisoire et de tout colloque, commission ou institution organisés par la tutelle et opta pour saboter son action, terroriser des hutu, semer la violence, les faux bruits, les intrigues et les assassinats.
Du 26 juin au 31 juillet 1960 des élections communales eurent lieu et les anciennes sous-chefferies furent groupées en communes. Les résultats furent un triomphe pour le Parmehutu :
Parmehutu : 70,4 %
Aprosoma : 7,4 %
Rader       : 6,6 %
Unar     : 1,7 %. Après ces élections, le parti Parmehutu changea de dénomination et devenait « Mouvement Démocratique Républicain (MDR) ».Et les 554 sous-chefferies furent groupées en 229 communes et chaque commune est dirigée par un bourgmestre élu parmi les conseillers communaux.
Comme nous venons de le voir, les membres de l'UNAR ne participaient plus aux travaux du conseil spécial provisoire et menaient une campagne abstentionniste contre ces élections. Malgré ses consignes d'abstention et son évocation des représailles terribles contre ceux qui iront voter, l'UNAR obtint quand même 56 conseillers communaux élus. Après la proclamation des résultats des élections, Rader quitta le front commun, en disant qu'il ne pouvait pas continuer à être démocrate au détriment de l'union des tutsi. Kigeri, sous-prétexte d'aller assister aux cérémonies d'accession du Congo à l'indépendance nationale qui eut lieu le 30 juin 1960,avait quitté le Rwanda où il ne reviendra plus.
Le 26 octobre 1960, le conseil spécial provisoire fut dissout et remplacé par un conseil national du Rwanda, composé de 48 membres, issus de diverses tendances du pays et nommés par le résident général. Le même jour, Monsieur Grégoire Kayibanda devint premier ministre et présenta son gouvernement provisoire au conseil national du Rwanda, composé de 7 ministres rwandais dont 5 hutu, 2 tutsi et 2 ministres belges. L'Unar refusa toute participation, tandis que Rader accepta de participer au conseil national provisoire mais interdit à ses membres de participer au gouvernement provisoire.
Maintenant les événements allaient se précipiter. Durant le colloque de Gisenyi du 7 au 13 décembre 1960,tous les partis politiques s'étaient convenus sur plusieurs positions importantes communes, notamment sur le plan de la réconciliation des partis et des ethnies ainsi que face aux perspectives d'élections législatives prévues successivement le 24 janvier pour le Burundi et le 28 janvier 1961 pour le Rwanda. Malgré les conclusions ci-dessus dont l'Unar intérieur présidé par Rutsindintwarana était signataire, l'Unar extérieur continuait à vomir ses intrigues et travestir la torture et la mise en mort de ses adversaires politiques en activités politiques normales face à l'ONU, en disant que la ''Belgique s'enrichissait en pillant la richesse du Ruanda-Urundi, cherchait donc à s'accrocher, au prix des crimes inhumains, en dressant les uns contre les autres, pour continuer à régner sur les hutu et les tutsi qui ne cherchaient qu'à s'entendre etc.,etc.…''.De ces manipulations mensongères sortit le vote, par l'assemblée générale des Nations-Unies du 20 décembre 1960,des résolutions 1579 et 1580 dont la première (1579) préconisait notamment : - amnistie de tous les criminels de l'UNAR-Kigeri de novembre 1959 – organisation d'une conférence avec observateurs de l'ONU avant les élections – remise des élections à une date qui sera fixée par l'assemblée générale sur proposition de la commission de l'ONU créée à cette fin… Tandis que la seconde (1580) décrétait l'organisation d'un référendum sur l'institution-royaume, sur la personne de Kigeri et sur son retour librement au Rwanda sans tarder. Ces recommandations provoquèrent des coups d'humiliation pour les signataires des accords des colloques de Bruxelles et de Gisenyi. Pour l'UNAR extérieur, c'est le triomphe. La Belgique fut trainée dans la boue. Les progrès de réconciliation obtenus à Gisenyi, entre les partis, s'évanouirent. L'UNAR intérieur regretta les concessions faites lors du colloque de Gisenyi et quant à aux partis politiques progressistes tant burundais que rwandais, c'est la consternation et la frayeur.
La Belgique, qui ne voulait pas  la confrontation avec ONU, a convoqué les partis politiques à un colloque à Ostende en Belgique auquel les représentants de l'ONU étaient invités. Le gouvernement provisoire, le conseil provisoire mis en place le 26 octobre 1960 et tous les partis politiques progressistes, avaient manifesté leur refus de participer à ce colloque, car ils ne comprenaient pas comment l'ONU était devenue l'instrument de l'UNAR qui torpillait toutes tentatives de réconciliation et de mise en place des institutions démocratiques au Rwanda. Pour les persuader, la tutelle leur avait proposé de soumettre au vote  la date des élections du 28 janvier 1961.Si les participants au colloque votent pour les élections du 28 janvier 1961 en présence des membres de la commission de l'ONU pour le Rwanda-Urundi,le vote aura lieu à cette date. C'est ainsi que tous les partis envoyèrent leurs représentants au colloque d'Ostende du 7 au 12 janvier 1961 au cours duquel 31 sur 40 participants s'opposèrent à toute remise de la date des élections prévues pour le 28 janvier 1961.
Après le vote obtenu et la clôture du colloque, qui venait d'apprécier des réalisations de la Belgique dans le sens des résolutions 1579 et 1580 de l'ONU, notamment en ce qui concerne : les remises des peines des criminels de novembre 1959, la levée de l'état d'exception et la négociation vers la réconciliation ;les partis politiques tutsi de l'intérieur, UNAR,RADER et UPRONA du Burundi, influencés par l'UNAR extérieur, avaient voté contre l'organisation des élections et multiplié des contacts avec des représentants de l'ONU pour plaider en faveur de la remise des élections et presser l'ONU à hâter la Belgique à octroyer rapidement l'indépendance au Rwanda et au Burundi avant la démocratie ; réclamée par les partis politiques progressistes hutu, pour lesquels l'ONU ne comprenait pas pourquoi, au moment où tous les pays africains réclamaient leurs indépendances immédiates, eux, réclamaient la mise en place des structures démocratiques nouvelles avant l'indépendance.
 Le report sine die des élections du 28 janvier 1961 et l'anéantissement des ambitions de l'UNAR-Kigeri.
Les représentants de l'ONU, toujours mécontents du vote prononcé en faveur des élections pour le 28 janvier 1961, étaient restés à Bruxelles pour faire pression au gouvernement belge pour la remise des élections selon le vœu des partis tutsi. C'est dans ce cadre que le gouvernement belge, malgré sa parole d'honneur qui avait conditionné la participation des partis politiques au colloque, céda à  la pression de l'ONU et au chantage de l'UNAR et laissa tomber le 21 janvier 1961 sa décision de reporter des élections, fixées définitivement au 28 janvier 1961, à une date à déterminer par l'ONU sur proposition de ses représentants au colloque d'Ostende. L'UNAR et l'UPRONA, criant à la victoire, proliférèrent des menaces de mort des membres des partis hutu et des européens qui, déjà humiliés par leur gouvernement, étaient encore au Rwanda et au Burundi. Tout le territoire du Rwanda, notamment était entré en ébullition.
Maintenant, les événements vont se précipiter. C'est ainsi que le 28 janvier 1961, pour faire volte-face au comportement de la Belgique et de l'ONU face au problème rwandais, le ministre des affaires intérieures du gouvernement provisoire, monsieur J.Baptiste Rwasibo, convoqua à Gitarama une réunion de tous les membres du gouvernement et conseil provisoire du Rwanda, des bourgmestres et des conseillers communaux, issus des élections de juin-juillet 1960. Prenant la parole, devant la foule de plus de 25.000 participants, le ministre des affaires intérieures proclama  l'élimination de la monarchie et de ses emblèmes Kalinga et Abiru ; la destitution personnelle du roi Kigeri et l'instauration de la république rwandaise. Le drapeau nouveau, composé de couleurs rouge (sang verse), jaune (prospérité et paix) et vert (espérance), fut présenté au public par Joseph Gitera et accepté par acclamation. Après quoi, le ministre J.Baptiste Rwasibo proposa l'élection d'un président de la République et monsieur D.Mbonyumutwa fut élu par acclamation. Le vote suivant désigna une assemblée législative composée de 44 membres et son président Joseph Gitera. Le président de la république nomma immédiatement monsieur Grégoire Kayibanda, comme premier ministre qui, à son tour, désigna les 10 membres de son gouvernement.
Le gouvernement belge, pris en tenaille, fut obligé de reconnaître le nouveau chef de l'état, la nouvelle assemblée législative et le nouveau gouvernement, mis en place par acclamation à Gitarama le 28 janvier 1961, parce que ces institutions épousaient entièrement l'idée de la Belgique de doter le Rwanda de telles institutions à côté d'une monarchie constitutionnelle. C'est donc par principe qu'elle refusa d'endosser la suppression de la monarchie et la création d'une cour suprême de la république.
Dès le lendemain de la révolution, le roi Kigeri avait envoyé une délégation à New York composée de grands ténors de l'UNAR Kayihura, Rwangombwa, Rukeba, Rwagasana, Rebero, auxquels se joignirent plus tard Rutsindintwara et Bwanakweri du RADER, pour intensifier les tapages et les mensonges parmi les diplomates onusiens. Avec l'intention de faire échouer l'action du 28 janvier 1961, le roi Kigeri envoya aussi une lettre à l'ONU demandant l'organisation d'un référendum sur la monarchie et sur sa personne, avec participation des femmes au scrutin.
Cette demande fut soutenue par plusieurs délégations y comprise celle de la Belgique. C'est ainsi que le 21 avril 1961, l'assemblée générale de l'ONU vota la résolution 1605 fixant au 25 septembre 1961, le référendum sur : l'assemblée législative instaurée le 28 janvier 1961, l'avenir de la personne du roi Kigeri et celui de son royaume entant que institution. Ce référendum devait être préparé et exécuté par la Belgique  sous la supervision attentive de la commission des Nation-Unies pour le Rwanda-Burundi, créée par la résolution 1580.
Le référendum sur l'assemblée législative donna victoire au parti politique MDR-Parmehutu avec 35 sièges sur 44 à pourvoir, l'UNR obtint 7 sièges et l'APROSOMA 2 seulement, tandis que RADER n'obtint aucun siège. Quant au référendum sur la monarchie, il y eut 80 % des voix pour sa suppression et le même score contre la personne de Kigeri.
Le 1 octobre, la Belgique, par ordonnance législative n ͦ02/322, reconnut officiellement l'abolition d'un régime monarchique sanguinaire au Rwanda, basé sur les mythes païens et barbares. Pour ne pas perdre du temps le 2 octobre, l'assemblée législative élue fut installée, aussitôt mise en place, elle vota son président, monsieur Amandin Rugira du Parmehutu et son vice-président Aloys Munyangaju de l'APROSOMA. Le 26 octobre 1961, monsieur Grégoire Kayibanda fut élu par l'assemblée nationale comme président de la république rwandaise et à son tour, il nomma son équipe ministérielle, composée de 10 membres. Dans la suite, la Belgique et l'ONU, de commun accord, entérinèrent tous les résultats du référendum du 25 septembre1961 et reconnurent toutes les institutions issues de celui-ci. Ainsi le Rwanda devint définitivement une République qui accéda à son indépendance nationale le 1 juillet 1962 et devint une République démocratique, sociale et souveraine.
 
UNAR-monarchiste tutsi et MDR-Parmehutu,FPR-Kagame et FDLR-partis d'opposition: Mêmes causes =mêmes effets.
Chère madame la ministre, si j'ai retracé cette brève histoire du Rwanda monarchique au Rwanda républicain, démocratique, social et souverain, c'était pour vous montrer la similitude entre la monarchie sanguinaire surannée et le présent régime sanguinaire du FPR-Kagame qui a réduit le peuple rwandais en sous-hommes avec le soutien des puissances anglo-saxonnes pilotées par Bill Clinton et Tony Blair. Vous avez réédité les méthodes brutales et inhumaines pour gouverner le peuple rwandais comme du temps de la monarchie sanguinaire, balayé par la révolution populaire du 1 novembre 1959 et parachevée par le référendum du 25 septembre 1961 sous supervision des Nations-Unies. Les observateurs attentifs disent que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
En effet :
-Les rois tutsi ont tué les hutu et pendu leurs testicules sur le tambour royal Kalinga pour les utiliser dans leurs rites païens et pour humilier les princes hutu.-FPR-Kagame tue les hutu depuis 1990-jusqu'aujourd'hui et leurs crânes  sont rangés dans les tiroirs de ceux qu'il appelle mémoriaux du génocide tutsi, qui ont, en réalité, remplacé Kalinga, pour s'exorciser selon le rite royal païen et, en même temps, faire place à l'industrie commerciale touristique sans égal, qui rapporte des gigantesques sommes d'argent, utilisées pour opérer des assassinats des opposants réels ou supposés ou organiser des procès fabriqués, afin de faire subir des supplices corporels et moraux aux hutu dans ses prisons-mouroirs avant leur mort ou traquer ceux qui ont eu la chance d'échapper à son carnage .
Du 01 novembre 1957 au 28 janvier 1961, les féodaux monarchistes tutsi, plus tard l'UNAR-Kigeri, ont refusé d'écouter les revendications des Hutu qui réclamaient ne fût-ce que d'être reconnus comme citoyens rwandais à  part entière. La réponse était hautaine et sotte : « race élue, nous sommes faits pour gouverner les hutu….voir supra ».-Depuis que le FPR-Kagame a attaqué le Rwanda en 1990, en provenance de l'armée ougandaise, en passant par les accords d'Arusha, l'attentat contre l'avion du président Juvénal Habyarimana et les tueries qui s'en suivent à ce jour, la partie hutu n'a cessé de manifester ses prédispositions à solutionner les problèmes Hutu-Tutsi par un dialogue franc et sincère. Mais hélas, la partie tutsi du FPR-Kagame, assurée du soutien conditionnel de Bill Clinton, Tony Blair, Rick Warren et consort, croit très fermement à la démocratie du Kalachnikov  et refuse toute offre de paix dans la région des grands lacs africains. Les rwandais qui sont encore derrière  de cette clique des malfaiteurs devraient être prudents et s'écarter de sa politique belliqueuse et sanguinaire, et laisser ces criminels faire cavalier seuls, avant qu'il ne soit pas trop tard, car toutes les conditions qui ont été à la base du premier novembre 1959 sont plus que réunies. Le peuple rwandais n'est plus qu'agacé par un régime barbare du FPR-Kagame et n'attend qu'une moindre étincelle pour s'en débarrasser.
Veuillez agréer chère madame, la ministre, l'expression de mes sentiments distingués.
Donatien Kwibeshya
Copie pour information :
-Barack Obama, président des USA : president@whitehouse.gov,
-David Cameron, premier ministre du Royaume uni d'Angleterre : privateoffice@no10.x.gsi.gov.uk,
-Yoweri Kaguta Museveni, président de l'Ouganda : info@statehouse.go.ug,
-Jakaya Morsho Kikwete, président de la république uni
 

Envoyé par : Rukundo Claver <ruclaver2000@yahoo.fr>

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Posted by: Afrika Watch <afrikawatch@yahoo.com>
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“Uwigize agatebo ayora ivi”. Ubutegetsi bukugira agatebo ukariyora uko bukeye n’uko bwije.

"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile."

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