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Monday, 7 July 2014

[RwandaLibre] Repondez-moi. Nous les Africains ne fabriquons pas des missiles sol-air pour tirer sur un avion en plein vol. Ou est ce que Kagame a recu ce missile?

 

Au Rwanda, ce sont les Anglosaxons qui ont mis fin a l'influence de la France. La France a soutenu les Hutu et la Grande Bretagne et les Etats-Unis ont arme les Tutsi qui ont envahi le Rwanda a partir du Parc de Virunga avec l'aide WWF et a prtir de l'Ouganda, faciliatnt au FPR de controler presque la moitie du Rwanda et pendant ce temps le FPR a commis un genoncide contre les Hutu. Des corps ont ete jetes dans le Lac Victoria, incineres ou enterre dans des fosses communes!
Ensuite est venu alors l'attentant contre l'avion d'Habyarimana.
Nous les Africains ne fabriquons pas des missiles sol-air pour tirer sur un avion en plein vol. Ou est ce que Kagame a recu ce missile? Repondez-moi.
La suite vous la connaissez: des tueries inter-ethniques dont le Congo paye le peix jusqu'a ce jour!

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On Fri, 4/7/14, kota venant <kotakori@hotmail.com> wrote:

Subject: FW: [fondationbanyarwanda] Rwanda/France - François Léotard, ministre de la Défense en 1994, parle
To: "nzinink@yahoo.com" <nzinink@yahoo.com>, "fondationbanyarwanda@yahoogroupes.fr" <fondationbanyarwanda@yahoogroupes.fr>, "sibomanaxyz999@gmail.com" <sibomanaxyz999@gmail.com>, "africdossier@googlegroups.com" <africdossier@googlegroups.com>, "rwandalibre@yahoogroups.com" <rwandalibre@yahoogroups.com>, "rusteid@yahoo.fr" <rusteid@yahoo.fr>, "akagera@hotmail.fr" <akagera@hotmail.fr>, "filip.reyntjens@ua.ac.be" <filip.reyntjens@ua.ac.be>, "clvidal@ehess.fr" <clvidal@ehess.fr>, "infotubeho@yahoo.fr" <infotubeho@yahoo.fr>, "psj_survivors@yahoo.com" <psj_survivors@yahoo.com>
Date: Friday, 4 July, 2014, 10:17













Nautes, voila
au moins, ci-dessous, un temoignage qui honore les Francais
parlant de leur France dans le drame rwandais! Il est
logique et ouvre des horizons de loin plus bleus que
les fameux discours fumeux d'endosser des erreurs
politiques sans dire exactement quelles
sont-elles.Oui, nous voulons des faits non contradictoires en
eux -memes, expliques a travers un raisonnement cartesien,
non fallacieux mais pas des temoignages farfelus de tel
sultan ou telle personne bizarre, soucieux a corrompre par
"a manger et a boire" pour alterer la
verite!     C'est cela qui fortifiera les
amities/alliances entre nations, la credibilite des experts
& scientifiques  et la vie reconciliee entre

citoyens.  

To:
nzinink@yahoo.com
From: fondationbanyarwanda@yahoogroupes.fr
Date: Thu, 3 Jul 2014 22:55:38 -0400
Subject: [fondationbanyarwanda] Rwanda/France - François
Léotard, ministre de la Défense en 1994, parle
















 











http://m.fr.allafrica.com/stories/201407031382.html/?maneref=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F
Rwanda:
Rwanda/France - François Léotard, ministre de la Défense
en 1994, parle3 July
2014 , Source: RFI 
Depuis vingt ans, il s'est
très peu exprimé sur le génocide de 1994 au Rwanda. Et
pourtant, à l'époque, il était le ministre français
de la Défense.François Léotard, lors d'un
forum organisé à Paris le 30 juin par l'association
RBF-France Forum, s'est prononcé pour la
déclassification de toutes les archives concernant le rôle
de la France au Rwanda. Aujourd'hui, il en dit plus sur
RFI. Et il parle avec la liberté de ton d'un homme qui
s'est retiré de la vie politique.Commençons par le génocide. Le
27 avril 1994, au plus fort des massacres au Rwanda, deux
membres du gouvernement intérimaire rwandais sont reçus à
Paris par le gouvernement français. Ils vous demandent de
l'aide. Qu'est-ce que vous leur répondez à ce
moment-là ?D'abord ce n'est pas à
moi qu'ils ont demandé de l'aide, mais c'est
normal, ils ont demandé de l'aide au gouvernement
français, surtout au président de la
République.Ils ont
été reçus à ma connaissance comme ils devaient
l'être. Il n'y a pas à ce moment-là de suspension
des relations diplomatiques, ni même de rupture a
fortiori.Et il y a
un dialogue normal. Ce dialogue a commencé bien longtemps
avant et s'est intensifié dans la période 90-94 au
cours de laquelle les autorités françaises ont sans arrêt
mis en garde Monsieur Habyarimana lui-même, et ensuite ceux
qui l'ont entouré, contre le parti unique d'abord,
contre les violations répétées des droits de l'homme
et contre une attitude qui pouvait - on le savait bien et on

l'a dit -, mener à des atrocités, à des
massacres.Mais après le 7 avril, date du
début du génocide, est-ce que la France continue de livrer
des armes au gouvernement intérimaire rwandais ou pas
?Je vous demande
instamment de regarder tous les documents qui sont, ou qui
seront publiés, parce que moi je souhaite qu'on les
publie tous, pour savoir s'il y a la moindre livraison
qui s'est opérée à ce moment-là.Vous pouvez avoir accès à ce
qu'on appelle les bleus ministériels, c'est-à-dire
les réunions dans lesquelles se trouvent face à face,
autour d'une même table, les représentants des divers
ministères.Pour
faire une livraison d'armes, il faut l'autorisation
de plusieurs ministères et cela a toujours été respecté,
et par le gouvernement et sous l'autorité du président
de la République.Donc vous dites, pas de
livraisons d'armes françaises après le 7 avril. En
avril et en mai 1994, le chef de la mission militaire de
coopération, le général Huchon, reçoit régulièrement
à Paris le colonel Kayumba du ministère rwandais de la
Défense et le lieutenant-colonel Rwabalinda de
l'état-major des Forces armées rwandaises (FAR).
Est-ce que cette mission militaire de coopération aurait pu
soutenir les FAR à votre insu ?Je ne le pense pas. Je pense
surtout que le contact devait être maintenu avec toutes les
parties, y compris avec le FPR [Front patriotique rwandais]
que vous ne citez pas dans votre propos, pour éviter que
ça ne finisse pas, malheureusement comme ça a fini, du
fait de l'effondrement d'ailleurs des forces armées
rwandaises.Le 6 mai 1994, le capitaine Paul
Barril, l'ancien gendarme français de l'Elysée,
part au Rwanda avec quelques hommes de confiance pour former
des commandos rwandais dans la guerre contre le FPR.
C'est une initiative privée, mais à ce moment-là
est-ce que vous êtes au courant ?Vous êtes journaliste. Monsieur
Barril n'est pas un des gendarmes de l'Elysée comme
la plupart de vos confrères le disent. Paul Barril monte
une entreprise privée.Il fait ses affaires.
J'imagine que les services de renseignements devaient
avoir connaissance des activités de Paul Barril comme des
activités de tous les trafiquant d'armes.Ça se sait, les gens peuvent le
savoir. Mais ne me demandez pas si Monsieur Barril était
mandaté par le gouvernement français. Ça c'est
totalement faux.Mais simplement en tant que
ministre de la Défense à l'époque, vous êtes au
courant qu'il part au Rwanda ?On savait qu'il tournait dans
le coin. Moi, vous savez, j'avais les notes
d'informations et de la gendarmerie nationale et de la
DGSE, et après, de ce qu'on a appelé la Direction du
renseignement militaire, je ne les ai pas toutes en tête
naturellement. Je souhaite qu'elles vous soient
ouvertes. Je ne peux pas dire plus.Depuis le 21 avril, un embargo de
l'ONU empêche à ce moment-là la France et tous les
autres pays du monde de livrer des armes au Rwanda, est-ce
que à ce moment-là la société privée de Paul Barril
peut permettre à certaines autorités françaises de
contourner cet embargo.Non, je ne crois pas. Je ne crois
pas du tout. Surtout je vous en prie, ne mettez pas Paul
Barril dans la catégorie des forces françaises. C'est
ce qu'on appelle un mensonge.J'ai bien dit qu'il
dirigeait une société privée. Je vous demande simplement
si cette société ne peut pas servir de couverture
?C'est
totalement impensable ! Pour moi, c'est totalement
impensable. Je vois mal des autorités militaires
françaises passer par des intermédiaires de cette nature,
avec en plus la réputation sulfureuse qui est la leur, pour
faire ce genre de truc.On
arrive à la mi-juin 1994. La France lance l'opération
Turquoise pour sauver les survivants du génocide. Mais
n'est-ce pas aussi à ce moment-là, pour stopper
l'avancée militaire du FPR ?En aucune manière. D'abord,
vous vous souvenez sans doute des cinq conditions que
Monsieur Balladur avait émises devant l'ONU
d'ailleurs. Ces conditions étaient très simples, un
mandat de l'ONU. Les autres, vous les connaissez, pas de
confrontations militaires avec le FPR et ça ne l'a pas
été.A aucun
moment, et au contraire quand il y avait des risques de ce
genre, on a stoppé les hypothèses où il pouvait y avoir
des combats. Et ils ont été stoppés, par
l'encadrement même de Turquoise par les autorités
politiques les plus élevées.J'ai été moi-même dans une
situation de ce genre quand il y a eu risque à Butare,
j'ai dit non, votre mission, votre mandat n'est pas
celui-là, alors que je me permets de vous dire qu'ils
étaient quelques fois menacés.D'où le rappel du colonel
Tauzin ?Sans
doute.Fin juin
1994, Kigali est sur le point de tomber aux mains du FPR.
Aujourd'hui Guillaume Ancel, un ancien officier de
l'opération Turquoise, affirme qu'il avait
l'ordre d'opération de préparer un raid sur Kigali
?Il est normal que
dans ces unités militaires, quand on veut réussir on
prépare toutes les hypothèses. Je ne sais pas si celle-là
était préparée. Je me tiens à la feuille de route qui
était celle de Turquoise : sauver le maximum de
gens.C'est ce
qui a été fait. Je regrette d'ailleurs, je ne parle
pas de vous-même, mais des médias en général
n'avancent jamais cette raison. Ça a été fait pour
des dizaines de milliers de personnes quelque soit leur
origine.Je suis

très fier de ce qu'a fait l'opération Turquoise.
Et je le répéterai sur tous les tons, et dut-on rompre les
relations diplomatiques avec le Rwanda, ça m'est
complètement indifférent. Jamais je ne m'excuserai au
nom de la France.Voulez-vous dire qu'à ce
moment-là, lorsque ce raid sur Kigali est éventuellement
envisagé, vous vous y opposez au sein du gouvernement
français ?Non,
parce que je n'ai jamais vu cette hypothèse. Je sais
que l'inverse a été évoqué. « Surtout ne
touchez pas à Kigali ». Et moi j'étais dans cet
esprit, d'où la création de la zone humanitaire
sûre.Il
n'était pas question qu'on se lance dans une
opération dans Kigali qui était beaucoup trop dangereuse
si jamais il fallait la faire et, politiquement,
extrêmement désastreuse. Donc non.Le
27 juin 1994, vos soldats découvrent qu'il y a sur la
colline de Bisesero à l'ouest du pays, plusieurs
centaines de rescapés tutsis qui essaient encore
d'échapper aux génocidaires. Mais l'opération de
sauvetage n'a lieu que le 30 juin. Pourquoi ce décalage
?Parce qu'on
était en opération. Voilà c'est tout. Vous avez deux
jeeps qui sont sur le terrain avec 4 ou 5 types dans chaque
jeep.Vous allez
faire des escalades pour aller chercher les gens alors que
le soir tombe, alors que vous n'avez pas d'ordre
dans ce sens, qu'on vous dit au contraire, «
faites attention, vous ne savez pas qui c'est, revenez
à votre base, demandez des ordres ».Pour vraiment juger, les pieds
dans ses pantoufles vingt ans plus tard, c'est vraiment
une connerie. Et je vous en prie, n'allez pas dans ce
sens.En juillet 1994, les principaux
génocidaires du gouvernement intérimaire rwandais
s'enfuient au Congo-Kinshasa par le poste frontière de
Cyangugu. Or ce sont vos soldats qui contrôlent ce poste
frontière. Pourquoi laissent-ils passer ces grands
criminels ?Parce
que nous n'avions aucun mandat pour les arrêter. Est-ce
que vous savez ce que c'est que le droit international
?Nous n'avions
aucun mandat de l'ONU pour les arrêter. Alors qu'on
ne nous demande pas à la fois, en même temps, et souvent
par les mêmes journalistes, d'intervenir et de ne pas
intervenir. Parce que ça, ça suffit !Est-ce que vous n'auriez pas
pu les faire arrêter ou les mettre en résidence
surveillée en attendant que les instances judiciaires
internationales se prononcent sur leur cas ?C'est ça, gentiment avec des
menottes, dans un coin, surveillés par des soldats
français avec les photos que les gens auraient été bien
contents de prendre. Non !Ça n'a pas de sens. Nous
avions un mandat, ce mandat nous l'avons respecté. Si
jamais nous ne l'avions pas respecté, nous serions
aujourd'hui devant le Tribunal pénal international. Ce
n'est pas le cas et ça ne sera jamais le
cas.A l'époque, est-ce que le
ministère de la Défense sait tout ce que font les
militaires français ou bien est-ce que, via le chef
d'état-major particulier de l'Elysée, le général
Quesnot, et via les nouvelles forces spéciales des
Commandements des opérations spéciales (COS), certaines
choses peuvent vous échapper ?Dans une opération aussi
complexe, naturellement des incidents quotidiens peuvent
échapper au ministre ou à ses collaborateurs. En général
la circulation de l'information est fluide et
transparente.En ce
qui concerne les COS, il est normal que dans des unités
opérationnelles, vous ayez une partie de ces unités qui
soient discrètes, secrètes, c'est tout à fait
normal.Ils
continueront à le faire. Demandez et vous aurez
j'espère la totalité des ordres qui ont été donnés,
des dépêches diplomatiques, des consignes. Vous verrez
bien à partir de ça.A
l'époque vous, le ministre de droite, vous cohabitez
avec un vieux président de gauche. Est-ce que François
Mitterrand n'a pas tendance à se méfier de vous et à
vous court-circuiter ?Tout cela est possible. La nature
humaine est ainsi faite. Je n'ai pas eu ce sentiment, ni
le Premier ministre, ni Monsieur Juppé.Nous avions un gouvernement qui
était très solidaire pour traverser la période de
cohabitation de la meilleure façon possible,
c'est-à-dire ne pas donner le sentiment où la
réalité qu'il y avait au sein de l'exécutif des
divergences, je peux vous dire qu'avec le président de
la République que je rencontrais plusieurs fois par
semaine, il n'y a jamais eu la moindre différence
d'interprétation.Mais, avez-vous appris des
années plus tard certaines initiatives dont vous
n'étiez pas au courant à l'époque
?Non, aucune.
Regardez les faits eux-mêmes et voilà. Essayez de vous
mettre dans la position de soldats français qui se trouvent
dans une situation de chaos généralisé avec des tueries
de part et d'autres, y compris des tueries provoquées
par le FPR également, hélas.Vous parlez de vos soldats : de
1990 à 1994, l'armée française est au côté des
Forces armées rwandaises (FAR). Et tout d'un coup, en
juin 1994, vous demandez à cette armée de devenir neutre.
Est-ce que nécessairement, il n'y a pas d'officiers
français qui renâclent, qui restent fidèles à leurs
anciens frères d'armes ?Je n'ai jamais reçu cela
comme information, ça m'étonnerait. Je sais ce
qu'on leur enseigne dans les écoles de guerre et je
sais que c'est une situation toujours très difficile,
mais la première force d'un soldat, c'est
d'obéir aux ordres qu'il reçoit. Je n'ai pas
eu d'éléments me permettant de penser qu'ils
n'y aient pas obéi.Or les ordres qu'ils
recevaient étaient totalement autres, c'était de ne
jamais affronter directement le FPR, ça a été le cas. Il
n'y a pas eu un seul incident militaire à proprement
parler, pas un seul mort du côté français, contrairement
à ce qui a été dit par certains de vos
confrères.Et
deuxièmement ils avaient le devoir de sauver, sauver le
maximum de vies humaines avec le minimum de forces du côté
des Turquoise. C'était d'ailleurs de l'ordre de
700 hommes. En face, vous aviez une armée soutenue par la
base arrière qui était l'Ouganda de plusieurs dizaines
de milliers d'hommes.Il
n'y a pas eu de morts côté français, mais il y a eu
des prisonniers faits par le FPR dont vous avez dû
négocier la libération ?Oui, il y a eu un incident de
cette nature qui a duré quelques heures, tout à fait.
Comme ça se passe toujours dans les périodes chaotiques.
Je crois à ma connaissance que ça s'est très bien
passé. Ça n'a pas dû dépasser une
journée.Combien de prisonniers français
à l'époque ?Je n'ai pas le chiffre. Je
sais qu'il y a eu un incident qui a été réglé à
l'amiable d'ailleurs par le FPR d'un côté, par
l'armée française de l'autre. Personne n'en
parle plus d'ailleurs.Lundi dernier, lors d'un
colloque organisé à Paris par l'association RBF-France
Forum, vous vous êtes prononcé pour la déclassification
de toutes les archives concernant le rôle de la France au
Rwanda. Est-ce que vous confirmez ?Bien sûr. Je ne pense pas
qu'il y ait sous la notion de secret défense, qui est
réelle et qui est utile en général, là, quelque chose à
cacher.En tout cas,
je ne vois pas maintenant. Vingt ans après, il me semble
que ça serait de bonne politique, justement pour apaiser,
pour aller vers cet objectif de réconciliation, que tout
cela soit mis sur la table avec le maximum de
clarté.Est-ce que vous savez que parmi
les archives manquantes, il y a celles qui concernent votre
visite au Rwanda en pleine opération Turquoise le 29 juin
?Il y a des
moments où on a envie d'être beaucoup plus méchants
avec les journalistes. Un de vos confrères a dit «
Monsieur Léotard est venu avec des belles chaussures
». Si c'est ça le journalisme, il faut mieux
fermer la porte. Si c'est ça le journalisme, il y a
vraiment de quoi pleurer.Est-ce que vous avez des
archives personnelles sur cette époque ? Est-ce que vous
êtes prêt à les rendre publiques ?Je n'en ai pas, j'ai tout
laissé, les deux fois où j'ai été ministre à la
disposition de l'Etat, c'est-à-dire aux archives
nationales.En 1997, une mission
parlementaire Quilès a entendu plusieurs dizaines
d'acteurs, de témoins. Mais en droit français, une
mission ne peut pas obliger quelqu'un à témoigner.
Est-ce qu'il ne faut pas aller plus loin et créer une
commission ?Si le
Parlement décidait d'en faire une, elle aurait lieu. La
justice est à l'œuvre. Le Tribunal pénal
international a encore, je crois, 14 cas à examiner avant
la fin de l'année. Mais si l'ONU ou si la France
ont fait confiance en ce tribunal, ce n'est pas pour se
substituer à lui.Donc vous n'êtes pas pour
une commission d'enquête parlementaire ?Je m'en fous. Alors là, je
peux vous dire, vraiment je m'en fous. Je ne suis plus
parlementaire. Si elle a lieu et qu'elle me demande de
témoigner, je viendrai avec beaucoup de
bonheur.Je pense à
vos collègues du gouvernement de l'époque, Edouard
Balladur, Alain Juppé, Hubert Védrine le secrétaire
général de l'Elysée.Dans cette volonté que vous
avez de faire dévoiler toute la vérité, est-ce que vous
êtes prêt à leur demander de s'associer à votre
démarche ?J'ai autre chose à faire
actuellement. Je me suis retiré, je ne sais pas si vous
savez ce que c'est. Le jour où vous ne serez plus
journaliste, vous souhaiterez peut-être bouquiner, faire
autre chose du sport ou je ne sais quoi.C'est mon cas. Je me suis
retiré des affaires publiques, mais si je peux jouer un
rôle qui permette d'avoir sur ce sujet, sur cette
période, des éléments de vérité, je le ferai
naturellement et c'est
normal.




















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"Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre."

“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

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